Un pétrolier israélien se dirige vers l'algérie pour s'approvisionner en gaz
L’agence Reuters a révélé qu’un pétrolier israélien qui cherchait à avoir une cargaison de gaz naturel liquéfié depuis une station égyptienne s’est dirigé vers une autre station en algérie, après l’arrêt d’un pipeline israélien transportant du gaz vers l’Égypte en raison du conflit entre Israël et le mouvement Hamas.
L’analyste en chef du GNL au LSIG, Olumide Ajayi, a expliqué, citant des données d’expédition, que le pétrolier israélien a changé de cap vers une installation en Algérie.
Cela survient après la fermeture du champ gazier israélien Tamar durant la guerre avec le Hamas et la suspension des exportations via le gazoduc sous-marin, qui s’étend d’Ashkelon, dans le sud d’Israël, jusqu’en Égypte.
L’Égypte compte sur les importations de gaz israélien pour répondre à une partie de sa demande intérieure. La suppression des gazoducs signifie donc qu’il y a moins de gaz isponible pour les exportations de GNL.
“65% du gaz d’Adrar appartient à Israël”: Explosive révélation de Nekkaz !
Lors de son passage sur Radio M, le militant politique Rachid Nekkkaz a révélé une explosive information. Ainsi, selon lui, « 65% du champs gazier d’Adrar est détenu indirectement par Israël. »
Il explique, en effet, que "ce champs gazier est partagé entre SONATRACH qui en détient 35% des parts et le Groupe Carlyle (65%). Ce dernier est une société de gestion d’actifs mondiaux américaine appartenant au milliardaires israélo-américain David Robenstein, un proche de Benyamin Netanyahou, ex-premier ministre israélien", dit-il photos à l’appuis.
David Rubenstein, né le 11 août 1949 dans le Maryland, États-Unis1) est le cofondateur du groupe Carlyle, société de capital-investissement. En 2008, il était à la 155e position dans le classement Forbes des 400 américains les plus riches avec une fortune de 2,7 milliards de dollars.
Histoire secrète du pétrole algérien
Hocine Malti a été vice-président de la Sonatrach, compagnie nationale pétrolière algérienne, de 1972 à 1975. Puis, exclu et éloigné des cercles dirigeants, il a poursuivi une carrière internationale dans le même secteur industriel, et est devenu un observateur critique des dérives d’un syndrome hollandais particulièrement sévère affectant son pays.
Mémoires de pionnier, puis constat amer de l’expert impuissant, la première partie du livre contribue réellement à une meilleure compréhension de l’histoire algérienne. Si le récit peut être suspecté de partialité, car il incrimine sévèrement l’attitude française au lendemain de l’indépendance, il demeure intéressant par l’abondance de précisions qu’il apporte à une page essentielle de la relation franco-algérienne. Selon l’auteur, les conditions de poursuite de l’exploitation pétrolière en Algérie ont été régies par des accords extrêmement favorables aux Français, et dont le déséquilibre a été une source constante de tensions entre Paris et Alger. Cette relation asymétrique a incité les Algériens à diversifier leur coopération, avec les Soviétiques, mais surtout avec les Américains, dès la fin des années 1960. Convaincus de l’inaptitude technique des Algériens à gérer la production, les firmes françaises ne surent pas anticiper la nationalisation de 1971. Paris tenta de mettre en œuvre des mesures de représailles, mais le contexte international était favorable à l’algérie et Total dut trouver un compromis pour rester partenaire dans la production algérienne.
Si la nationalisation a été improvisée et réalisée dans des conditions techniques difficiles (insuffisance de cadres de haut niveau expérimentés), c’est surtout le népotisme et la corruption, conjugués à une organisation aberrante de l’économie, qui va mettre le secteur pétrolier en difficulté. L’auteur, à partir des années 1970, n’est plus acteur et les sources utilisées sont déjà connues. Il cherche à démontrer à quel point la corruption a gangréné le régime des généraux et reprend l’accusation selon laquelle l’insurrection islamiste, avec les terribles massacres qu’elle a entraînés, est une fabrication des militaires, pour justifier la consolidation de leur pouvoir. Mais, sur ce terrain, il ne peut que s’appuyer sur les travaux (qu’il prend soin de citer) de François Gèze et Salima Mellah, et de Lounis Aggoun et Jean-Baptiste Rivoire. Il incrimine le clan profrançais et la collusion avec Paris sans étayer davantage, en revanche il présente des développements intéressants (mais là aussi sans révélations) du rapprochement entre les États-Unis et le clan des généraux. Au terme de la lutte entre le président Bouteflika et la junte militaire qui l’a fait « roi », les Américains perdent du terrain et le contrôle des hydrocarbures algériens leur échappe. Mais le prétexte de la lutte contre l’islamisme (de forts soupçons pèsent sur la nature réelle du GSPC[1]) permet aux États-Unis de demeurer présents dans la région saharienne, alors que la France a perdu beaucoup d’influence sur le pays.
La fin de l’ouvrage remet en perspective la lutte des clans, la gestion des ressources par le pouvoir et l’absence de stratégie pour développer le pays. L’Algérie y est décrite comme une sorte d’aberration dans la région, prenant à contrepied les positions des pays arabes, isolée face à la coopération euro-méditerranéenne, gaspillant la manne pétrolière et n’anticipant en rien la prochaine explosion de colère populaire.
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