Dossier: «Le polisario est une organisation terroriste qui a tué 289 citoyens espagnols…» Migu
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- 8 avr. 2022
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«Le polisario est une organisation terroriste qui a tué 289 citoyens espagnols…» Miguel Ángel Gutiérrez
Miguel Ángel Gutiérrez, membre du congrès des députés d’Espagne et élu au Parti Ciudadanos a affirmé mercredi au Parlement que le front du polisario est une organisation terroriste. Une première dans le parlement espagnol.
Miguel Ángel Gutiérrez a comparé les exactions du Polisario à ceux de l’organisation basque E-T-A et a appelé ceux qui soutiennent le Polisario à revoir leur position.
« Le Polisario est une organisation terroriste » clame un député espagnol !
Miguel Ángel Gutiérrez, membre influent du parti Ciudadanos, député pour Madrid au Congrès et secrétaire général du groupe parlementaire de son parti n’a pas hésité à appeler le Polisario de son vrai nom, à savoir qu’il s’agit bel et bien d’une organisation terroriste. «Certains ont beau se cacher derrière les belles paroles, telles que les droits du peuple sahraoui, et les bonnes intentions. Mais défendre une organisation comme le Polisario, qui équivaut pour moi à défendre ETA (organisation terroriste séparatiste basque), est une chose que cet hémicycle ne devrait aucunement tolérer. Que l’on ne s’y trompe pas: le Polisario est un groupe terroriste. Ils ont assassiné 289 citoyens espagnols», a affirmé Miguel Ángel Gutiérrez. Le député Ciudadanos, ingénieur de formation, diplômé de l’Université polytechnique de Madrid et plusieurs fois directeur d’institutions publiques et privée en Espagne, a poussé la comparaison entre Polisario et l’ETA plus loin. Pour lui, le Polisario est parfaitement comparable à une organisation comme l’ETA, en cruauté comme en nombre de victimes.
Elu (Ciudadanos) pour Madrid au Congrès des députés espagnol, Miguel Ángel Gutiérrez a qualifié le front séparatiste d’organisation terroriste, qui a du sang espagnol sur les mains. Pour lui, le Polisario est comparable à une organisation comme l’ETA, en cruauté comme en nombre de victimes.
Depuis le changement radical et définitif de position de la part du gouvernement espagnol vis-à-vis du dossier du Sahara, et le soutien désormais clair et ferme à l’offre d’autonomie des Provinces du Sud, les langues se délient de plus en plus en Espagne, s’agissant du Polisario. Le dernier fait en date sur ce registre a eu lieu au sein du Congrès des députés (chambre basse comptant 350 députés, équivalente à notre Chambre des représentants). C’était ce jeudi 7 avril.
Ainsi, Miguel Ángel Gutiérrez, n’a pas hésité à appeler le Polisario de son vrai nom, à savoir qu’il s’agit bel et bien d’une organisation terroriste. «Certains ont beau se cacher derrière les belles paroles, telles que les droits du peuple sahraoui, et les bonnes intentions. Mais défendre une organisation comme le Polisario, qui équivaut pour moi à défendre ETA (organisation terroriste séparatiste basque), est une chose que cet hémicycle ne devrait aucunement tolérer. Que l’on ne s’y trompe pas: le Polisario est un groupe terroriste. Ils ont assassiné 289 citoyens espagnols», a affirmé Miguel Ángel Gutiérrez, 58 ans.
Pour le député Ciudadanos, le Polisario est parfaitement comparable à une organisation comme l’ETA, en cruauté comme en nombre de victimes.
S’agissant des citoyens espagnols tombés sous les balles criminelles du Polisario, Miguel Ángel Gutiérrez a évoqué les marins canariens dont les bateaux de pêche étaient les cibles d’attaques des milices du Polisario durant les années 70 et 80 dans la zone entre le Sahara et les îles Canaries.
Des morts par centaines que l’Association canarienne des victimes du terrorisme (Acavite) continue de défendre à aujourd’hui. L’association s’était d’ailleurs distinguée au moment où a éclaté l’affaire Brahim Ghali, soit l’accueil et l’hospitalisation du chef des séparatistes par l’Espagne, alors qu’il y était accusé notamment de crimes de guerre. L’ONG n’avait d’ailleurs pas hésité, en temps et en heure, à qualifier cette attitude de «blanchiment des actions terroristes perpétrées par Brahim Ghali, sous prétexte de la maladie et de prétendues raisons humanitaires».
Cette sortie appelée à être médiatisée de Miguel Ángel Gutiérrez intervient alors que la nouvelle position du gouvernement espagnol en faveur de l’option d’autonomie est sur toutes les langues dans le landerneau politique espagnol. Invité par le roi Mohammed VI, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, est d’ailleurs attendu au Maroc ce jeudi 7 avril 2022. Une visite pour «inaugurer une étape inédite dans les relations entre les deux pays», indiquait un communiqué du Cabinet royal, le 31 mars dernier. En prime, «le respect mutuel, la confiance réciproque, la concertation permanente et la coopération franche et loyale» et «des actions concrètes dans le cadre d’une feuille de route ambitieuse et couvrant tous les domaines du partenariat, intégrant toutes les questions d’intérêt commun».
Selon les explications de celui qui a été plusieurs fois directeur d’institutions publiques et privée en Espagne, les citoyens espagnols tués sont les marins canariens dont les bateaux de pêche étaient ciblés par les miliciens du Polisario durant les années 70 et 80 dans la zone entre le Sahara et les îles Canaries. Des propos corroborés par l’Association canarienne des victimes du terrorisme (Acavite) qui a fait de la défense des citoyens espagnols assassinés par le mouvement indépendantiste son cheval de bataille.
Lucía Jiménez est présidente de l’Association canarienne des victimes du terrorisme (Acavite), qui représente près de 300 familles victimes de Brahim Gali et qui attendent depuis 9 ans que le Tribunal national rende justice aux demandes qui non seulement , mais plus d’associations au niveau national, présentées. Après le départ d’Espagne du dirigeant du Polisario, Jiménez a accordé une interview à « El Cascabel » de TRECE. Lucía y explique que son association « regroupe près de 300 familles d’orphelins et de veuves, pour la plupart originaires des îles Canaries, qui depuis les années 1973, nos parents travaillaient comme opérateurs sur le tapis roulant de la mine de phosphate dans l’ancien Sahara espagnol. La décolonisation processus a eu lieu et de nombreux civils ont subi des attaques des miliciens du polisario, mon père a été grièvement blessé et est décédé plus tard des suites des blessures causées par cet attentat à la bombe ».
« Une nouvelle menace de la bande armée du Front Polisario qui démontre son caractère fasciste de « Toute personne qui a des intérêts dans le Sahara peut être une cible » » Pedro Ignacio ALTAMIRANO…
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