La guerre de l’information: les stratégies de désinformation développées par la mafia militaro-politico-financière algérienne pour contrer le MAK (Plan A et B)
Plan A: L’invocation du terrorisme et la diabolisation de l’opposition kabyle
D’aucuns qualifieraient la Kabylie comme étant une ‘’région’’ perpétuellement frondeuse au régime en place. L’histoire de ce Territoire, communément appelé par l’ensemble des Kabyles ‘’Tamurt, i.e Pays’’, est caractérisée par une lutte identitaire qui trouve son essence dans la définition même d’un peuple : Le peuple Kabyle (plus de 12 millions de kabyles, territoire de 40 000 km2)
« Le Pays de la Kabylie » Charles de Gaulle… Des leçons d’histoire…
La définition la plus communément acceptée pour le terme ‘’peuple’’ est tributaire de 2 conditions :
La première étant objective et s’attelle à des éléments historiques, ethniques, linguistiques et culturels.
La seconde est subjective, caractérisée par le vouloir-vivre ensemble, la vision d’un avenir commun et le sentiment d’appartenance au même groupe. Ce second élément état le plus saillant.
La naissance des nouveaux Etats se fait principalement dans la violence (à quelques exceptions près). Or, depuis quelques années, les Nations sans Etats, à l’image de la Kabylie, ont su innover pour tirer profit des voies légales et pacifiques, en s’appuyant sur le droit international. Les prérequis à cette autodétermination sont multiples, dont celui de la légitimité. En outre, un peuple autochtone exprime son souhait de se séparer du pays que lorsqu’il est renié dans son existence et dans ce qui le définit : sa langue et sa culture. La langue demeure, de fait, le facteur déterminant dans la résistance d’un peuple ayant perdu sa souveraineté.
L’histoire récente de la Kabylie (dernier siècle) a été marquée par la revendication identitaire (1949 crise dite berbériste – 1963 – 1980 – 1994/1995 – 1998 – 2001 le Printemps noir de Kabylie, 2019 à nos jours) Le Printemps Noir (Avril) 2001, théâtre de l’assassinat de plus de 120 jeunes manifestants pacifistes kabyles par la Gendarmerie algérienne, au moyen de balles explosives (plus de 5000 blessés dont plus d’un millier d’handicapés) marque un tournant décisif dans la relation Algérie – Kabylie.
Il s’en suit un divorce politique de près de trois années, période durant laquelle le territoire kabyle vécut en quasi autonomie, en s’appuyant sur l’organisation politique kabyle ancestrale, connue sous le nom de ‘’Archs’’ En juin 2001, le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) voit le jour et porte le projet de l’autonomie régionale, pour mettre un terme à cette confrontation permanente entre le pouvoir algérien et la Kabylie.
Ce mouvement évoluera quelques années plus tard vers l’Autodétermination avec un objectif exprimé : L’indépendance. La mise sur pied du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK – Anavad) en exil, eut lieu le premier juin 2010. Son Président est Mr Ferhat Mehenni, fervent défenseur des droits de l’homme depuis plus de 40 ans (co-fondateur de la ligue algérienne des droits de l’homme), homme politique, écrivain et poète-chanteur Kabyle et lauréat du prix de la paix Gusi en 2013.
L’invocation du terrorisme et la diabolisation de l’opposition kabyle
Le 20/04/2021, la Kabylie commémore le 20ème anniversaire du printemps noir de 2001 ainsi que le 41ème anniversaire du Printemps berbère de 1980. La Kabylie se revêt de son drapeau Jaune et bleu, et des milliers de militants indépendantistes (MAK et autres mouvements) et sympathisants défilent dans les rues de Kabylie.
Une tentative de répression notamment à Tizi Ouzou se soldera par un échec, résultat de la volonté de ces militants de clamer haut et fort le droit à l’autodétermination de la Kabylie puis, de la solidarité de quelques militants politiques kabyles d’autre obédience, ayant rebroussé chemin pour prêter main fort à leurs compagnons de lutte.
Cette vision d’une Kabylie unie et n’ayant pas arboré les couleurs du drapeau algérien sera un énième indicateur au pouvoir central, de l’implantation du MAK et de l’idéologie indépendantiste Kabyle populaire. Le 20 avril 2021 est aussi la date du lancement du référendum d’autodétermination pour l’indépendance de la Kabylie (par voie électronique), par le MAK-Anavad. Le 25 avril 2021, le ministère algérien de la Défense Nationale (MDN) publie un communiqué dans lequel il informe que ses services de sécurité ont permis à la fin du mois de mars, le démantèlement d’une cellule criminelle composée de partisans du « MAK », des ‘’séparatistes’’ impliqués dans la planification d’attentats et d’actes criminels
Ce communiqué ajoute que l’armée algérienne a procédé à la saisie d’armes de guerre et d’explosifs destinés à l’exécution de plans criminels. En guise de preuve pour ses allégations, le ministère fait référence à des aveux d’un dénommé « H. Nouredine », présenté comme un ex-membre du MAK. Ce communiqué a été repris par l’AFP (Agence France Presse) et un grand nombre de médias français et internationaux.
Le 26 avril 2021, le mouvement MAK-ANAVAD contre-attaque. Un démenti sera communiqué par le MAK-Anavad au lendemain du communiqué du MDN, au travers de l’AFP qui accordera un droit de réponse à ce mouvement. Le Président du MAK-Anavad, dans son allocution, mit au défi le pouvoir algérien, d’apporter les preuves de ses accusations et de présenter l‘identité de ce fameux H. Noureddine et une quelconque preuve de l’accusation proférée contre le MAK. La ligne de conduite du MAK depuis 20 ans, repose sur la lutte politique et pacifique pour le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». A date, aucun événement de violence ne peut être rattaché à cette lutte, ni en Kabylie et encore moins à l’étranger.
La conséquence de ce droit de réponse sera que l’AFP sera accusée par l’Ambassadeur d’Algérie à Paris, Mohamed-Antar Daoud de complaisance et de sympathie envers le MAK : ‘’ L’AFP a habitué ses lecteurs et usagers à davantage de professionnalisme et d’éthique dans ses couvertures médiatiques malgré une posture éditoriale critique négativiste à l’égard de mon pays. Force est de constater aujourd’hui que le fait d’ouvrir son fil aux responsables de ce mouvement, revêt une forme de légitimation, voire de sympathie en direction des responsables de ce mouvement séparatiste qui planifie, selon les informations vérifiées du ministère de la Défense nationale, des actions criminelles et attentats terroristes contre les marches populaires pacifiques’’
Le 26 avril 2021, la télévision publique algérienne diffuse l’interview du prétendu ex-membre du MAK, qui livre au spectateurs une histoire rocambolesque, qui manque cruellement de précision. Ce dernier ‘’tomberait littéralement’’ sur des armes en se promenant, qu’il revendrait 2 fois leurs prix et saurait estimer la fortune du MAK a ‘’entre 180 à 186 milliards de dinars’’. Les soutiens au mouvement MAK évoquent une énième tentative de manipulation de l’opinion publique sur fond de propagande anti-kabyle.
L’organisation socio-politique kabyle étant ce qu’elle est, le village kabyle dont il est issu a mis un point d’honneur à rétablir la vérité : ses concitoyens attesteront qu’il n’a jamais fait partie du MAK et qu’il s’agissait d’un trafiquant et repris de justice, connu. Les accusation graves et l’amateurisme flagrant de ce témoignage ont été également dénoncés par la société civile kabyle.
Le 11 mai 2021, la loi régissant le scrutin du référendum pour l’autodétermination de la Kabylie est promulguée et rendue publique, sur le site du Journal Officiel de l’Anavad (modalités, conditions, garanties et processus du scrutin…). Une semaine plus -tard, le Haut Conseil de Sécurité (HCS) de l’Etat Algérien classe le MAK sur la « liste des organisations terroristes » et de « les traiter comme telles». Le même jour, Mr Ferhat Mehenni, Président du MAK-Anavad est placé en garde à vue à Paris.
La communauté Kabyle se mobilisera illico et se rendra devant le Tribunal de Grande Instance du 17ème afin de manifester son soutien au Président du MAK-Anavad. En effet, la convention d’extradition bilatérale France-Algérie, ratifiée en mars 2021 pourrait être instrumentalisée, en agitant le ‘’spectre’’ du terrorisme du MAK et en demandant l’extradition d’un supposé leader de mouvement terroriste.
Lors de la conférence de presse du 19 mai 2021, Gérald Pandelon avocat de Mr Mehenni, a précisé que l’audition portait sur une affaire de blanchiment d’argent en bande organisée (PMU) avec une dizaine de personnes d’origine chinoise. Mr Mehenni serait la victime dans cette affaire au travers du piratage de sa carte bancaire. Aucune charge ne sera retenue à la suite de ces quelques heures de garde à vue.
Le 24 mai 2021, Mr Mehenni saisit l’ONU, au travers de son secrétaire général António Guterres, auquel il adresse une lettre dénonçant la classification du mouvement pacifiste MAK en tant que mouvement terroriste. Il rappellera que l’autodétermination ne relève pas du domaine militaire mais du domaine politique et que : « Pour assumer nos responsabilités, nous avons demandé à nos cadres et partisans de ne jamais verser dans la clandestinité et d’assumer en femmes et en hommes de paix nos choix politiques et pacifiques, et ce, quelle que puisse être la férocité de la répression. ». Le Président du MAK-Anavad concluera par une proposition de ‘’soumettre à la Commission des Droits Humains de l’ONU l’étude des faits pour déterminer qui du MAK ou du pouvoir algérien devrait être mis au ban de la communauté internationale’’.
Le 27 mai 2021, est publié le décret portant classification de l’État algérien en tant qu’État terroriste au Journal Officiel de l’Anavad. Il s’appuie sur les éléments historiques ayant caractérisé les relations Alger-Kabylie, arguant qu’un État terroriste est celui qui exerce la terreur contre ses populations et ses opposants par le recours à l’assassinat et la torture.
Le 2 juin 2021 : Le Point diffuse un entretien avec le Président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui renchérit au sujet du MAK ‘’ Le MAK a tenté d’agir avec des voitures piégées ».
Le 10 juin 2021, le code Pénal algérien est modifié et la définition de l’acte terroriste est élargi et stipule « Est considéré comme acte terroriste ou sabotage, tout acte visant la sûreté de l’Etat, l’unité nationale et la stabilité et le fonctionnement normal des institutions par toute action ayant pour objet de : […] œuvrer ou inciter, par quelque moyen que ce soit, à accéder au pouvoir ou à changer le système de gouvernance par des moyens non constitutionnels ; porter atteinte à l’intégrité du territoire national ou d’inciter à le faire, par quelque moyen que ce soit ». Le 12 juin 2021 : au troisième Zéro vote Kabyle, le président algérien rétorquera ‘’ Le taux de participation ne m’importe pas ». Fin juin 2021 : les leaders politiques kabyles du MAK et autres mouvements souverainistes kabyles (AKAL, RPK) ainsi que leurs militants ont été emprisonnés, au motif d’appartenance à une organisation terroriste et d’atteinte à l’unité nationale. Un nouveau délit semble apparaitre : ‘’le délit de kabylité’’ Moins de 2 moins après la saisine de Mr António Guterres, l’Anavad adresse une demande d’intervention à l’ONU, contre la répression politique en Kabylie, en revenant sur la charte des Nations Unies qui consacre la liberté d’opinion, d’expression et d’organisation.
La légifération des lois liberticides
Cette stratégie est intimement liée à la stratégie précédente dans la mesure où des sanctions pénales ont été introduites dans les articles 294 à 313 de la loi organique portant régime électoral. Ainsi « des peines d’emprisonnement allant jusqu’à 20 ans, notamment pour les actes de destruction ou d’enlèvement d’urnes, d’atteinte au déroulement du scrutin et troubles aux opérations de vote ». Lorsque l’on connait l’historique de la Kabylie vis-à-vis des élections algériennes, est-il opportun de se demander si cette loi est érigée contre la Kabylie ? La situation fin juin 2021 mettre en évidence une cabale contre les militants du MAK qui seront débusqués, à leurs domiciles, au motif qu’ils auraient empêché les élections de se dérouler.
Réaction de l’opinion internationale
Depuis avril 2021, les autorités algériennes retiennent des charges de « terrorisme » et de « complot contre l’état« , en raison d’un discours ou d’une participation à des manifestations. Amnesty International, dans son rapport du 24 Juin 2021, insiste sur le fait que les restrictions au droit d’association et de réunion sont uniquement légales si elles sont conformes aux principes de nécessité et de proportionnalité Le Comité des droits de l’homme des Nations unies a par conséquent déclaré que l’État doit mettre en évidence la nature précise de la menace et démontrer que les restrictions « sont véritablement nécessaires pour écarter un danger réel, et non pas seulement hypothétique, pour la sécurité nationale ». Et le rapporteur spécial sur la lutte antiterroriste de signaler que le fait qu’une association cherche à atteindre par des moyens pacifiques des objectifs qui sont contraires à l’intérêt de l’État n’est pas suffisant pour qualifier cette association de terroriste.
Plan B: Incendies en Kabylie et assassinats
Meurtre barbare de Djamel Bensmail : La Police algérienne a préparé tout un plan d’action pour inculper officiellement le MAK et accuser le Maroc.
Avec, Algérie Part: La police algérienne a décidé officiellement d’instrumentaliser le meurtre barbare de Djamel Bensmail pour des fins de pure propagande politique. Une importante réunion a été organisée hier lundi à Alger par le patron de la DGSN, à savoir la police algérienne, Farid Zineddine Bencheikh avec Mohamed Chakour et plusieurs autres hauts responsables de la Police Judiciaire. Au cours de cette réunion, un plan d’action a été tracé pour communiquer à la Justice algérienne et à l’opinion publique nationale un nouveau récit destiné à disculper totalement les policiers relevant de la sûreté urbaine de la Larbaâ Nath Irathen qui n’ont accompli aucune démarche pour protéger l’intégrité physique et morale du défunt Djamel Bensmail, lynché et brûlé vif sur une place publique devant le siège de l’un des plus importants commissariats de la Police de toute la Kabylie.
Que contient le téléphone de Djamel Bensmail?
Selon les informations de Algérie Part, une longue réunion a été organisée à Alger par Farid Zineddine Bencheikh et Mohamed Chakour. Au cours de cette réunion, toutes les discussions ont porté sur l’exploitation qu’il faut faire du téléphone personnel de Djamel Bensmail. Les hauts responsables de la Police algérienne ont discuté aussi de l’exploitation de plusieurs autres éléments matériels pour donner une dimension politique au meurtre crapuleux et barbare de Djamel Bensmail qui a suscité une vague d’indignation générale en Algérie.
Sur la Toile, les réactions des internautes ont été nombreuses.
« Le « Makiste arabe », on aura tout vu. Là il ne y a plus aucun doute, cette histoire pue l’implication des services de renseignement algériens d’une façon directe. Ce genre de mises en scène grossières ne font que jeter encore plus de troubles sur ce crime »
Le « Makiste arabe », on aura tout vu. Là il ne y a plus aucun doute, cette histoire pue l’implication des services de renseignement algériens d’une façon directe. Ce genre de mises en scène grossières ne font que jeter encore plus de troubles sur ce crime https://t.co/bOktP92vxy — ⵣIzem Samirⵣ (@Tonner13) August 17, 2021
« J’ai rarement vu un Makiste maitriser l’arabe algérien. Abou Dahdah avait plus de crédibilité; son accent était celui de la « dechra »… On aura tout vu avec ce régime! »
J’ai rarement vu un Makiste maitriser l’arabe algérien. Abou Dahdah avait plus de crédibilité; son accent était celui de la « dechra »… On aura tout vu avec ce régime!#JusticePourDjamelBenIsmail https://t.co/FWpIQ5yLTS — Muḥia (@AwidAmane) August 17, 2021
En clair, la DGSN veut surfer sur cette émotion nationale pour politiser ce drame et l’exploiter dans le cadre de l’agenda politique du pouvoir politique aux commandes du pays. Et pour ce faire, les hauts responsables de la DGSN ont décidé officiellement hier lundi de communiquer à la Justice à travers la Police Judiciaire un dossier d’enquête qui inculpe uniquement le MAK, le mouvement séparatiste qui prône l’autodétermination pour la Kabylie, et accuse gravement le Maroc, le voisin de l’ouest honni et diabolisé quotidiennement par le régime algérien dans ses diatribes politiques.
Algérie Part a pu confirmer auprès de plusieurs sources au sein de la DGSN que le dossier d’enquête de la Police Judiciaire sur ce crime qui a profondément bouleversé les Algériennes et Algériens ne contiendra que des mises en accusation des éléments du MAK et certains informations tentant à démontrer des liaisons de ces éléments avec « une base arrière » située au Maroc.
L’enquête de la Police Judiciaire ne va nullement inquiéter les policiers du commissariat central de la DGSN à Larbaâ Nath Irathen. Elle ne va même pas demander des comptes aux chefs de sûreté de daïra et de wilaya à Tizi-Ouzou. Les policiers qui ont affiché le mercredi 11 août dernier une passivité déconcertante, voire complice, avec la horde d’énergumènes sauvages qui ont lynché et brûlé vif Djamel Bensmail, ne seront pas responsabilisés ni cités dans le dossier qui sera remis prochainement à la Justice algérienne.
Rappel: Juillet 2020, le Projet zéro kabyle était déjà en marche
Pis encore, la DGSN va totalement occulter le rôle troublant des éléments des Renseignements Généraux (RG) qui avaient procédé à l’arrestation de Djamel Bensmail pour le soumettre à la Police Judiciaire dans le but d’une audition approfondie concernant les liens entre son militantisme en faveur du Hirak et ses activités caritatives en Kabylie en plein sinistre provoqué par les terribles feux de forêts depuis le lundi 9 août dernier.
En un mot, l’enquête de la DGSN sera uniquement politique et s’appuiera sur l’appartenance idéologique avérée de certains assassins de Djamel Bensmail au MAK pour établir le récit définitif d’un complot politique ciblant la sécurité nationale. Un complot appuyé par le méchant et diabolique voisin marocain. Bref, toute la terminologie complotiste du régime algérien sera employée par la DGSN dans ses prochaines conclusions concernant sa supposée enquête sur ce crime barbare.
En revanche, en interne, dans la plus grande discrétion, la DGSN envisage de suspendre plusieurs policiers à Tizi-Ouzou et Larbaâ Nath Irathen. Parmi eux, des responsables occupant des fonctions hiérarchiques importantes au sein des RG et de la sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou. Si la DGSN n’avait strictement rien à se faire reprocher, pourquoi procède-t-elle à ces sanctions discrètes et gérées uniquement en interne ? La DGSN opte enfin pour la manipulation politique afin de se disculper alors qu’elle est l’un des acteurs clés de ce crime barbare à travers les agissements suspects et controversés de ces éléments à Tizi-Ouzou.
La mise en œuvre de ce scénario a commencé dés aujourd’hui mardi 17 août à travers un communiqué public de la Direction générale de la DGSN dans lequel il est affirmé que le « nombre total les suspects arrêtés a atteint 61 individus avec différents degrés de responsabilités dans l’assassinat, mutilation de le dépouille, destruction les biens, atteinte à siège de le sureté … »
Selon la même source, les éléments de le police son également parvenus à mettre le main sur le téléphone portable de le victime, dans lequel les enquêteurs ont pu découvrir les vérités ahurissantes sur les véritables raisons de l’assassinat de Djamel Bensmail. Ces preuves et vérités sur l’assassinat seront communiquées prochainement par les justices, précise encore le même source. Et pour préparer l’opinion publique aux prochains épisodes d’un nouveau feuilleton politique qui ne manquera pas de durer jusqu’à la fin de l’été, la direction générale de la DGSN a fait savoir dans son communiqué que les services de le police son parvenus à démanteler « une bande criminelle » qui était derrière « l’abominable plan » est classée « association terroriste » selon les déclarations mêmes « de ses membres arrêtés ».
Le malheureux Djamel Bensmail, même mort et enterré, continuera d’être humilié, souillé et sali pour permettre au régime algérien de poursuivre sa partie de Poker politique dans laquelle il engage sa… survie.
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