Dossier Algérie: La brutalité de la police politique algérienne…Le changement d’itinéraire a déboussolé la mafia militaro-politico-financière algérienne.
Des arrestations arbitraires, des coups de matraques, des jet des gaz lacrymogène, des insultes et des agressions physiques… la police algérienne se déchaine contre les Hirakistes dans le centre d’Alger, la violence est employée contre des hommes et des femmes, de tout âges, pacifiques, dont la seule volonté est de se faire entendre dans le respect absolu des personnes et des biens.
Les images qui ont fait le tour du monde
Les images montrant des policiers en train de frapper un manifestant âgé arrêté et brutalisé par la police politique lors de la marche du vendredi 116 du Hirak à la rue Mohamed Belouizdad à Alger. On y voit une personne entourée de plusieurs policiers en civils, qui lui assènent des coups, avec une rage injustifiée. provoquent un tollé de réactions sur les réseaux sociaux.
L’homme en question s’appelle Djamel Bouremed. Il est âgé de 61 ans et réside aux Eucalyptus dans la banlieue sud d’Alger. Père de 6 filles, cet ex-entraîneur de l’équipe nationale de course à vélo était toujours en garde à vue, selon la même source.
« Voici une des facette d’une répression inutile et injustifiée contre un mouvement pacifique, une répression qui ne fait que grandir la mobilisation et la détermination du peuple à poursuivre son Hirak », a réagi le vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Said Salhi sur facebook.
Choqués et scandalisés par l’attitude violente des policiers envers un vieux qui n’a fait qu’exercer son droit de manifester pacifiquement, des internautes ont dénoncé avec la plus grande fermeté ce nouveau dérapage de la police censée protéger les manifestants pacifiques.
#Vendredi116 : #Hirak , #Algérie, #Repression pic.twitter.com/CM3j6EqCQk — Afrique l’Adulte (@lafriqueadulte) May 7, 2021
Le changement d’itinéraire a déboussolé la mafia militaro-politico-financière algérienne
Pour la première fois depuis la reprise des marches du Hirak en février, les protestataires ont changé de parcours pour contourner les nombreux cordons et véhicules de police qui barraient l’accès à la grande artère Didouche Mourad, près de la Grande Poste, lieu emblématique de rassemblement des hirakistes..
Après la prière du vendredi, le cortège venant du quartier populaire de Bab El-oued, un des fiefs de la contestation, s’est dirigé vers Belouizdad (ex-quartier Belcourt), autre bastion du Hirak, au lieu de rallier, comme chaque vendredi, le centre-ville.
Pour tenter étouffer le Hirak, la mafia militaro-politico-financière algérienne tente une manœuvre de la dernière chance. Ils exigent dorénavant:
une déclaration,
noms des organisateurs,
itinéraire
intitulés pancartes…
« Pour contourner la répression, Belouizdad [est le] cœur du Hirak ce vendredi 116 sous haute tension », a écrit sur sa page Facebook Tayeb Belazoug, un habitué des marches à Alger, en référence au nombre de semaines passées depuis le début du soulèvement populaire le 22 février 2019.
« Quoi que vous fassiez, nous ne nous arrêterons pas », ont crié les manifestants à l’adresse des policiers déployés massivement dans le centre de la capitale.
Ce qui est sûr c’est que la répression va s’accentuer et la détermination populaire va s’intensifier
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La police politique algérienne nie toute brutalité via son porte parole:
عميل المخابرات الديوت سعيد بنقسديرة محامي العصابة دعواتكم له في هذا الشهر المبارك pic.twitter.com/lP0PntK0XU — Afrique l’Adulte (@lafriqueadulte) May 9, 2021
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