Entre vérité et mensonge: « amendements constitutionnels pour permettre à l’armée algérienne d’intervenir à l’étranger. »
Entre vérité et mensongeLe Mensonge:
Les amendements proposés à la Constitution algérienne, y compris une disposition permettant à l’armée de participer à des missions à l’étranger. Sur la base du projet publié par la présidence algérienne, l’armée pourra agir en dehors des frontières du pays. Cette mesure a surpris à la fois l’opinion publique et les partis politiques, qui pendant des décennies étaient habitués à un discours très différent sur les tâches et les règles d’engagement de l’armée.
La Vérité Le jeune Etat, mauritanien, face à l’agression de la part de l’Algérie et son appendice polisarien
La bataille d’Amgala 1 et 2
La première bataille d’Amgala eut lieu entre les 27 et 29 janvier 1976 autour de l’oasis d’Amgala, dans le Sahara Marocain, à environ 260 kilomètres à l’ouest de la frontière algérienne lorsque des unités de l’armée algérienne ont été attaquées par des unités des forces armées royales marocaines dans la nuit du 27 janvier. Les Algériens se sont retirés après avoir combattu pendant 36 heures. La seconde bataille d’Amgala se déroule le 14 février 1976 dans l’oasis d’Amgala au Sahara Marocain. Elle a opposé les troupes marocaines, aux mélisses du polisario, soutenues par l’armée algérienne.
Les prisonniers de guerre algériens Amgala 2:
Quand Anour Sadate évoque l’Algérie et le Polisario
On en sait un peu plus sur les faux-vrais chantres de la sacro-sainte «solidarité arabo-musulmane», à leur tête le très haineux régime algérien dont les agissements ont toujours contredit ses professions de foi islamo-panarabistes. Et c’est le défunt président égyptien Anouar Sadate qui mit à nu ce bal d’hypocrites que représentait ledit « Front de la Fermeté et de la Confrontation», suite à l’expulsion de son pays en mars 1979 de la Ligue des États arabes, en raison des Accords de Paix signés à Camp David.
Alger a donné le feu vert à une intervention militaire au Mali, l’Algérie se retrouve quelque part face à elle-même.
C’est le 3 juillet 2012, après avoir exprimé ses réserves, qu’Alger a donné le feu vert à une intervention militaire. Auparavant, les autorités algériennes avaient assisté à une intense valse diplomatique : les Français, les Américains et les Britanniques les empressaient d’agir.
Pour Alger, qui est déjà en contact permanent avec le MNLA, il s’agit de neutraliser le Mujao, le groupe le plus offensif et le plus hostile à l’Algérie, quitte à s’allier temporairement avec Ansar Dine.
Rien n’a filtré sur les négociations. Mais quelques jours après, le 30 juin 2012, une source gouvernementale algérienne déclarait sous couvert d’anonymat que «en définitive, l’usage de la force ne peut être exclu. Mais il restera l’ultime recours dans le cadre d’une action concertée des pays du champ.»
L’Algérie n’est plus hostile à une intervention militaire et dans la foulée, le lendemain, c’est la dernière visite, celle du ministre malien des Affaires étrangères, lui-même, Sadio Lamine Sow:
«Les positions algériennes et maliennes convergent», résume-t-il, soulagé, à l’issue de sa rencontre.A vos marques!
Alger soutient, dans les faits, l’offensive engagée au Mali par les forces armées françaises au nom de la « lutte contre le terrorisme » ». L’Algérie « a autorisé sans limite le survol de son territoire aux avions français », une décision rendue publique par… le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Auparavant, le porte-parole de la diplomatie algérienne, Amar Belani, avait expliqué les raisons d’un blanc-seing probablement négocié lors de la visite de François Hollande à Alger, les 19 et 20 décembre 2012 : « Il faut surtout noter que c’est une décision souveraine du Mali », qui « a demandé l’aide de puissances amies pour renforcer ses capacités nationales de lutte contre le terrorisme ».
L’intervention, doux euphémisme qui désigne une guerre totale, se fera dans un vaste territoire désertique qui s’étend sur près d’un million de kilomètres carrés, mais se fera surtout contre les groupes surarmés d’Aqmi et du Mujao, alors que Ansar Dine tout comme le MNLA auront peut-être un autre rôle à jouer.
L’intervention, qui désigne une guerre totale, se fera dans un vaste territoire désertique qui s’étend sur près d’un million de kilomètres carrés, mais se fera surtout contre les groupes surarmés d’Aqmi et du Mujao, alors que Ansar Dine tout comme le MNLA auront peut-être un autre rôle à jouer.
Il s’agit de Mokhtar Belmokhtar, lui-même Algérien, comme beaucoup de membres de ce groupe. C’est peut-être la morale de l’histoire, pour cet assaut final au Nord-Mali, l’Algérie se retrouve quelque part face à elle-même.
Le polisario ne peut pas agir sans l’aval de la mafia militaro-politico-financière algérienne
Des miliciens du Polisario soutiennent Kadhafi
Après la chute du régime de Kadhafi et l’arrestation de mercenaires du «polisario» : Alger ne sait plus sur quel pied danser.
L’arrestation des mercenaires algériens par les nouvelles autorités libyennes confirme les informations véhiculées déjà aux premiers jours du soulèvement populaire en Libye. Des voix s’étaient élevées pour dénoncer la collision entre les deux régimes militaro-politiciens contre les intérêts du peuple libyen. Aujourd’hui, les responsabilités sont claires. Le Conseil national de transition a confirmé ces arrestations et plusieurs responsables libyens multiplient les déclarations dans ce sens. L’arrestation de plus de 550 mercenaires du Polisario par le CNT confirme déjà les informations véhiculées il y a quelques jours par le journal britannique Daily Telegraph sur l’implication directe de l’Algérie dans la Libye. Ainsi, la sortie médiatique de Ali Richi ancien ministre libyen des Migrations après celle de Mahmoud Chemam, porte-parole du CNT à Tunis montre que le locataire du palais El Mouradia et son entourage sont en perte de vitesse dans la région du Maghreb. Notons que lors de la visite du chef de département du MAE, Taib Fassi Fihri, le président du Conseil national libyen a loué les «positions claires et sans équivoque de Rabat et son rôle agissant du royaume dans la défense des aspirations légitimes du peuple libyen». Dans une déclaration à la presse, Richi a indiqué en substance que les libyens «sont déçus face à la position d’Alger vis-vis de la révolution du 17 février en Libye», tout en appelant les dirigeants d’Alger de «reconsidérer leurs positions». Le responsable du CNT n’a pas omis d’adresser un message fort à l’Algérie pour «le respect de l’intégrité territoriale du royaume». Les critiques contre l’Algérie viennent également de l’intérieur du pays. Jamais la diplomatie algérienne n’a fait l’objet farouchement attaquée de la part de la presse de son pays comme c’est le cas aujourd’hui. Les positions saugrenues des artisans de la politique extérieure de nos voisins de l’Est face la crise libyenne les ont mis dans une situation pas du tout enviable. Soulignons et selon les analyses, l’Algérie en soutenant le colonel Kadhafi visait avant tout à sauver un allié stratégique pour maintenir sa politique d’hégémonie sur le Maghreb, et aussi préserver une source financière importante pour le financement du Polisario devenu actuellement un fardeau excessif pour elle. Et le comble, c’est qu’au moment où le CNT obtient un soutien massif de la communauté internationale, l’Algérie demeure le seul pays maghrébin qui jusqu’à l’heure où nous mettions sous presse n’a pas reconnu la CNT. Qui plus et selon l’agence de presse algérienne l’Algérie a réfuté « catégoriquement l’information rapportée par l’agence Reuters, selon laquelle une source gouvernementale affirmerait que l’Algérie serait prête à reconnaître les rebelles libyens s’ils s’engagent à combattre l’Aqmi». En fait, les tirs à boulets rouges sur la diplomatie algérienne fusent de touts parts y compris de la part des politiques algériens. Hormis le FLN qui n’a fait aucun commentaire, le MSP a félicité «le peuple libyen pour avoir retrouvé sa liberté et tourné la page du passé». Par ailleurs, le FFS a qualifié de «bonne nouvelle », la chute de régime de Kadhafi, indiquant «le délire de pouvoir illimité qui est la principale marque de fabrique des régimes anti populaires arabes a été porté jusqu’à la plus odieuse des caricatures par le régime libyen».
Un avion libyen a décollé, vendredi soir de Bamako, à destination d’Alger avec à son bord 500 mercenaires, dont des miliciens du Polisario, qui seront engagés dans les combats menés par le régime du colonel Mouammar Kadhafi contre les insurgés, rapporte l’Agence de presse africaine (APA). Citant des sources sécuritaires maliennes, APA affirme que ce nouveau contingent de mercenaires, qui va regagner la Libye par voie terrestre à partir d’Alger, rejoint des centaines de jeunes en provenance de diverses zones du nord du Mali et du sud de l’Algérie, qui appuient les milices de Kadhafi dans leur lutte contre les rebelles. La même source met l’accent sur le soutien apporté par le gouvernement algérien au recrutement des mercenaires au profit du régime libyen. «Le gouvernement algérien s’emploie à faciliter l’arrivée de nouveaux renforts en faveur de Kadhafi de peur de la chute de son régime et des répercussions que cela pourrait provoquer par rapport à la stabilité en Algérie», indique l’agence. Chaque combattant enrôlé reçoit quotidiennement, en contrepartie de son engagement, deux mille dollars, précise la même source, ajoutant que des intermédiaires africains «supervisent le recrutement des mercenaires à partir de cette zone qui avait connu ces derniers temps des conflits armés». La plupart de ces mercenaires avaient déjà participé à plusieurs guerres menées par les milices armées dans la zone du Grand Sahara, appuyées par le colonel Kadhafi. Un Malien qui a refusé l’offre algérienne de partir en Libye, a déclaré à APA que «l’opération attire plusieurs organisations militaires, y compris le Polisario qui a bénéficié de recettes imprévues». L’opposition libyenne avait déjà dénoncé l’arrivée des mercenaires africains, dont des combattants du Polisario, à travers les frontières algériennes pour combattre aux côtés du régime libyen. Plusieurs observateurs ont révélé récemment le fort engagement du Polisario auprès du régime libyen, en contrepartie d’une promesse de reprise du soutien armé de Kadhafi. La participation des mercenaires à la guerre en cours en Libye et la circulation des armes «font craindre le réarmement des groupes qui évoluent sous l’étendard d’Al Qaïda» dans la région du Sahel, note l’agence africaine.
Au-delà des casernes. Le rôle de l’armée en Algérie
L’armée algérienne a très tôt joué un rôle central dans la politique du pays. En effet, à l’aube de l’indépendance de l’Algérie, elle s’est révélée être le seul groupe organisé capable de combler le vide institutionnel laissé par l’État français. D’emblée, le militaire va avoir un véritable rôle de « nation-building », aidée par une idéologie planificatrice dominante. Divers moyens concrétisent cette ambition, et notamment le contrôle des postes clefs et des services secrets. Il faut toutefois noter que par ces techniques de domination, l’armée entend certes réguler le régime politique algérien, mais sans pour autant s’impliquer dans la gouvernance quotidienne du pays. C’est là l’une des caractéristiques principales de l’emprise de l’armée sur le régime algérien.
Avant le coup d’État de 1965 qui destitue le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) du Président Ben Bella au profit de l’« armée des frontières » du Colonel Boumediène, les militaires jouaient déjà un rôle non négligeable dans la prise de décision. Cependant, le coup d’État va « délier » les mains du Haut Commandement, et lui permettre d’exercer une emprise indiscutable sur le système politique. Avec l’arrivée du Colonel Boumediène, chef de l’armée, à la tête de l’État, c’est désormais autour du Haut Commandement que les grands axes stratégiques de l’avenir du pays se décident. Pour les putschistes, l’édification d’un État moderne et robuste, qui puisse « résister au temps et aux hommes » et allouer à l’Algérie les moyens de son indépendance, justifie les moyens utilisés, comme l’exercice d’un contrôle politique à tous les niveaux par le Haut Commandement militaire via le parti unique (FLN). C’est donc tant au niveau politique et institutionnel, qu’économique et social que l’armée va jouer un rôle d’architecte. Ainsi, l’État algérien se constitue en une forme d’« État pétroléo-socialiste » , où la rente pétrolière alimente les politiques planifiées par l’élite militaire, pour la nation algérienne.
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