Bauxite: le président Mamadi Doumbouya a donné un ultimatum aux compagnies minières étrangères…
En Guinée, le président Mamadi Doumbouya, a mis en demeure les compagnies minières étrangères de construire des usines sur place pour un partage équitable avec le pays des revenus de ses ressources.
La Guinée possède l’une des plus grandes réserves mondiales du principal minerai d’aluminium, essentiel dans les industries automobiles et alimentaires. Mais le pays ne bénéficie pas des retombées économiques de cette exploitation.
« En dépit du boom minier du secteur bauxitique, force est de constater que les revenus escomptés sont en-deçà des attentes, vous et nous ne pouvons plus continuer à ce jeu de dupes qui perpétue une grande inégalité dans nos relations« , a lancé le colonel Doumbouya aux responsables de ces compagnies.
La Présidence de la Guinée a publié sur son compte twitter le discours intégral du chef de l’Etat adressé aux entreprises minières.
📝 𝐃𝐈𝐒𝐂𝐎𝐔𝐑𝐒 𝐃𝐔 𝐂𝐇𝐄𝐅 𝐃𝐄 𝐋’𝐄́𝐓𝐀𝐓 𝐀𝐔𝐗 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄𝐏𝐑𝐈𝐒𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐄̀𝐑𝐄𝐒 ⤵️ vendredi 8 avril 2022 – Palais Mohammed V#PresidenceGN #MinesGN pic.twitter.com/cqD2b3YyeB — Présidence de la Guinée (@Presidence_gn) April 9, 2022
📄 𝐋𝐞𝐬 𝐆𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞𝐬 𝐋𝐢𝐠𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐥𝐨𝐧𝐞𝐥 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐎𝐔𝐌𝐁𝐎𝐔𝐘𝐀 𝐝𝐞𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐞́𝐭𝐞́𝐬 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐬 𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐮𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐛𝐚𝐮𝐱𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞. 1/2#PresidenceGN #DiscoursPRG pic.twitter.com/W8mU4qXBdD — Présidence de la Guinée (@Presidence_gn) April 9, 2022
Lors de sa déclaration devant les industriels, le président a rappelé que les entreprises étrangères s’étaient engagées depuis de nombreuses années à construire des raffineries dans le pays, mais qu’aucune n’avait tenu ses engagements.
Pour que ces entreprises continuent à exploiter les mines guinéennes, elles devront dorénavant soumettre un calendrier de construction de raffineries d’ici la fin du mois de mai. Tout retard dans les délais de construction entraînerait des sanctions.
Avec près de 7,4 milliards de tonnes de bauxite, la Guinée est attractive, notamment pour la Chine, qui y puise la moitié de ses besoins en minerai.
En mars, les autorités avaient fait cesser l’activité autour du gisement de fer de Simandou afin de faire respecter les intérêts nationaux. Depuis, un accord de 15 milliards de dollars a été conclu entre la Guinée et les entreprises étrangères.
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