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Des tensions entre la Turquie et l’algérie en raison de la participation de «séparatistes» kurdes à une conférence à Tindouf... Amar Belani, «to escape»... «La fuite en avant»...[Dossier]

Cette Algérie isolée du monde, dépassée, appauvrie et dévitalisée, a-t-elle véritablement les moyens d’influer sur le cours des choses aujourd’hui?. Joseph de Maistre disait que «Toute nation a le gouvernement qu’elle mérite», mais le brave peuple algérien ne mérite pas ce qu’il lui arrive !

«Hassan II avait averti de Gaulle que l’Algérie allait devenir le cancer de l’Afrique» Xavier Driencourt

Des médias turcs accusent l’Algérie de soutenir une conférence organisée par le Front Polisario, à laquelle ont participé des partisans des organisations kurdes que la Turquie classe comme «terroristes».

L’Algérie semble s’engager dans une dynamique particulièrement conflictuelle avec la Turquie et la Syrie, après avoir permis la participation d’acteurs affiliés aux mouvements kurdes, notamment le YPG (Unités de Protection du Peuple) et le PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan), lors d’un congrès organisé à Tindouf en début de semaine.

Cet événement, soutenu par le Front Polisario, traduit l’implication manifeste de l’Algérie dans le renforcement du séparatisme, du terrorisme et de l’endoctrinement transnational.

Cette démarche ne devrait pas passer sans réponse d’Ankara, d’autant que les médias turcs tiennent le régime algérien responsable de ce qu’ils considèrent comme un soutien aux séparatistes kurdes. Cela intervient alors que la Turquie se prépare à intensifier sa lutte contre ces organisations qu’elle classe comme « terroristes », tout en comptant sur ses relations étroites avec la nouvelle administration syrienne.

Après le Mali et le Maroc, l’Algérie semble désormais diriger son hostilité envers la Syrie, un État profondément meurtri par des années de guerre et de divisions internes. Cette attitude rappelle tristement les pratiques du pouvoir militaire algérien, incarné par des figures telles que Chengriha, dont les politiques suscitent des tensions persistantes au niveau régional:

Le site turc Clash Report a indiqué que «cette conférence n’aurait pas pu avoir lieu sans l’autorisation des autorités algériennes», soulignant que ces dernières soutiennent le Front Polisario et lui offrent une couverture politique dans le cadre de leurs efforts pour prolonger le conflit autour du Sahara marocain.

Le rapport révèle également que l’activiste suédoise Greta Thunberg figurait parmi les participants à la conférence. Elle est connue pour son soutien au PKK et aux YPG, considérés par Ankara comme une extension du PKK, que la Turquie bombarde régulièrement en Syrie et dans le nord de l’Irak. Des activistes allemands favorables aux mouvements séparatistes étaient également présents à l’événement.

De nombreux journaux turcs, dont le Daily Sabah (pro-gouvernemental), ont cité des «sources diplomatiques» affirmant que PKK et YPG ont participé «à la réunion dite du 'Sommet de solidarité sahraouie' dans les camps de Tindouf, du 4 au 7 janvier». La Turquie considère les deux organisations comme terroristes, les ciblant dans ses frappes aériennes en Syrie et en Irak.

Selon le même rapport, deux militants suédois d’origine algérienne, Benjamin Ladraa et Sana Gutbi, ont joué un rôle clé dans l’organisation de cette conférence. Ils travaillent pour une association soutenant le Front Polisario et d’autres mouvements séparatistes.

Cette évolution intervient alors que l’Algérie est accusée de soutenir les mouvements séparatistes sous prétexte de défendre un prétendu « droit à l’autodétermination », alors que des rapports internationaux dénoncent une dégradation des libertés en Algérie.

De nombreux activistes et défenseurs des droits humains décrivent le pays comme une «grande prison» en raison de l’escalade de la répression contre les opposants au président Abdelmadjid Tebboune.

Face à cet acte, la Turquie a réagi avec fermeté. Des sources proches du gouvernement turc affirment que l’organisation d’un tel événement sur le territoire algérien n’aurait pu avoir lieu sans l’approbation explicite des autorités algériennes, mettant ainsi en lumière le soutien actif d’Alger au Front Polisario.

Cette affaire rappelle la crise diplomatique survenue l’année dernière entre Bamako et Alger, qui a conduit à une rupture des relations après que l’Algérie a reçu une délégation de séparatistes Touaregs sans consulter le conseil militaire au pouvoir au Mali. Bamako avait alors accusé l’Algérie de soutenir les séparatistes et annulé l’accord de paix de 2015, parrainé par Alger, après son échec à produire des résultats concrets.

Les observateurs estiment que les relations entre la Turquie et l’Algérie sont désormais en danger après la tenue de la conférence de Tindouf, au moment où Ankara se prépare à une confrontation décisive avec les groupes kurdes syriens qu’elle qualifie de « terroristes »

Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait promis, après la chute de Bachar al-Assad, de mettre fin à la rébellion kurde, déclarant que les combattants kurdes n’avaient que deux choix: « déposer leurs armes ou être enterrés avec elles ».

L’avenir des relations entre l’Algérie et la nouvelle direction syrienne reste incertain après la chute du régime de Bachar al-Assad, que l’Algérie soutenait face aux factions de l’opposition.

Ahmed Attaf parle de la Syrie et de la Russie

Attaf a été interpellé sur la situation en Syrie qui a connu un changement majeur avec la chute du régime de Bachar Al Assad le 8 décembre dernier.

« L’Algérie reconnaît les Etats et non les gouvernements », a-t-il répondu. Le cœur du sujet, a-t-il poursuivi, c’est l’avenir de la Syrie et son intégrité territoriale. Le pays doit être pour « tous ses enfants » et ce « sont eux seuls qui décideront de leur avenir », a ajouté le ministre algérien qui estime que l’ONU est la plus indiquée pour chapeauter tout processus en Syrie.

Les humiliations continuent .... La Syrie refuse de recevoir Ahmed Attaf à Damas

Un responsable proche du pouvoir en place a déclaré au site Internet "Sahifa" que le ministre syrien des Affaires étrangères et des Expatriés, Asaad Al-Shaibani, n'a pas donné de suite à la demande présentée par Kamal Bouchama, l'ambassadeur d'algérie à Damas, de fixer une date dans l'agenda du ministre pour recevoir le ministre algérien des Affaires étrangères, algérienne Ahmed Attaf.

Il est à noter que la Turquie ne reconnaît pas la pseudo «rasd». Ankara «soutient l'intégrité territoriale et la souveraineté de tous les pays de la région» et une solution politique juste et durable au conflit du Sahara, dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, entre toutes les parties

Amar Belani dément... la réalité l'a cependant vite rattrapé.

Dans «La Peste», Albert Camus écrivait que «la bêtise insiste toujours» et ce n’est peut-être pas un hasard que les péripéties de ce roman se déroulaient en Algérie. Empêtré dans ses crises internes, dont celle de la légitimité d’un pouvoir imposé à la pointe des baïonnettes, le régime algérien vient de nommer Amar Belani en tant que nouvel ambassadeur d'Algérie en Turquie «un ex- envoyé spécial» pour le Sahara en la personne du marocophobe invétéré Amar Belani, qui n’est autre que l’ancien représentant du régime vert-kaki à Bruxelles.

Amar Belani l'ambassadeur d'algérie en Turquie, dément l'information diffusée par les médias algériens via un communiqué de presse, qui a été largement relayé par les médias et les influenceurs algériens.

Dans un contexte de relations diplomatiques tendues, l'algérie a réagi face à la crainte d'être abandonnée par la Turquie en raison de son soutien aux séparatistes kurdes.

Le communiqué, publié par l'ambassadeur algérien en Turquie, Amar Belani, se veut une clarification et une réaffirmation des supposés principes de la politique étrangère algérienne.

Ce communiqué reflète la délicate danse diplomatique que l'Algérie doit mener pour préserver ses alliances et ses principes, tout en naviguant dans un paysage géopolitique où les relations avec la Turquie sont cruciales mais devenus fragiles.

Après les vives critiques des médias turcs à l'égard de l'Algérie, qui a autorisé l'accueil par le Polisario d'une délégation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et des Unités de protection du peuple kurde syrien (YPG), dans les camps de Tindouf, l'ambassade d'Algérie à Ankara a rompu son silence pour tenter de rassurer la Turquie.

Malgré la diffusion de photos sur les réseaux sociaux de séparatistes kurdes de Turquie et de Syrie dans les camps de Tindouf, l'ambassadeur algérien, Amar Belani, a publié aujourd'hui un communiqué niant «les allégations qui ont circulé dans les médias concernant une prétendue invitation d'une délégation kurde en Algérie».

Malgré les photos et les nombreuses publications, il a ajouté que «ces allégations sont imaginaires et sans fondement», ajoutant que «les relations fortes et stratégiques qui lient [son] pays à la Turquie ne peuvent être affectées par aucune confusion ou ambiguïté inamicale».

Belani a poursuivi en affirmant que son pays «n'interfère pas dans les affaires internes des États, et c'est une doctrine» dans la diplomatie algérienne, qui condamne «le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations et de toutes origines. C'est une position de principe et constante dans notre politique nationale».

Le démenti est un index, une preuve qu’il y a quelque chose de caché, de refusé et, si nous suivons cette trace, elle nous conduit à une vérité... ]
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