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gherrrabi

Des journalistes en treillis et rangers... La France doit procéder à un “nettoyage et assainissement de son paysage médiatique”... [Part 2]

"Lorsque la tête du serpent est coupée, le reste n'est qu'une corde."

Le 19 avril 2022, Christophe Castaner, Bernard Laporte, Karim Zeribi, Francis Spziner, Jean-Pierre Elkabbach ont participé à un “iftar républicain” organisée par la Grande Mosquée de Paris. Une soirée commanditée par le pouvoir algérien.

Karim Zeribi, comme à son habitude, soutient la dictature fasciste du régime algérien. Ses actions sont systématiquement en opposition avec les valeurs humaines et occidentales. Comment justifier son invitation sur des plateaux télévisés alors qu’il nourrit une telle animosité envers un homme de 75 ans, Boualem Sansal?

Karim Zeribi, défend ouvertement un régime illégitime.
Karim Zeribi, un agent du régime algérien.

Karim Zeribi, consultant presse, personnalité politique et médiatique en France.... doit être interdit de participer aux émissions télévisées françaises et renvoyé en algérie, son pays d’attache. Il n’a pas sa place dans le monde démocratique ni parmi les intellectuels du monde libre.

Karim Zéribi, ce repris de justice
L'ex-député européen Karim Zéribi avait condamné en septembre 2020 à deux ans de prison avec sursis et trois ans d'inéligibilité

La cour d'appel d'Aix-en-Provence a aggravé la peine prononcée à l'encontre de l’ex député européen et chroniqueur radio et télé Karim Zéribi ce mercredi. Il a été condamné pour abus de confiance et abus de biens sociaux.

Les magistrats de la cour d'appel des Bouches-du-Rhône ont infligé ce mercredi une peine plus sévère qu'en première instance à l'ex-élu marseillais Karim Zéribi. Condamné le 9 septembre 2020 par le tribunal correctionnel de Marseille à deux ans de prison avec sursis et à une amende de 50.000 euros, le chroniqueur (RMC, CNews) a écopé de trois ans de prison avec sursis et une amende de 80.000 euros pour abus de confiance et abus de biens sociaux.

Détournements et "ambition politique"

"Il a détourné des fonds publics (des subventions versées à deux associations) pour les affecter à des dépenses clairement personnelles et destinées à accompagner ses ambitions politiques", a expliqué la présidente du tribunal Céline Ballérini en rendant sa décision.

Aujourd'hui directeur de l'engagement sociétal et de la transition écologique de la SNCF, l'ancien élu a été reconnu comme le gérant de fait de deux associations qu'il avait créées pour rapprocher la jeunesse des banlieues de la citoyenneté et du monde du travail avant d'en abandonner la présidence.

"C’est un procès qui a un caractère politique alors que je n’étais pas élu, ni en responsabilité politique, ni détenteur d’un mandat, ni capable d’attribuer quelque subvention que ce soit", a poursuivi l'accusé à sa sortie.

Les deux associations, Agir pour la Citoyenneté (APC) puis APC-Recrutement, étaient subventionnées par l'Etat, le conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur et le conseil général des Bouches-du-Rhône.

Intérêts personnels et "calcul politique"

Bien peu d'actions correspondant à leur objet associatif ont été menées, souligne le tribunal, mais les deux structures ont "clairement contribué à fonctionner dans son seul intérêt et à cacher des démarches personnelles et effectuées suivant un calcul politique".

Evoquant "un mélange absolu des genres", les juges ont relevé que les salariés de ces associations travaillaient davantage pour les campagnes électorales de Karim Zéribi.

Financement d'un sondage portant en partie sur sa notoriété, paiement de loyers de son cercle de réflexion sont cités par le tribunal parmi des "agissements inacceptables et répétés".

L'ex-élu a également été reconnu coupable d'abus de biens sociaux dans la gestion d'une société en charge de gérer ses rémunérations de consultant d'où la peine complémentaire prononcée par le tribunal d'interdiction de gérer pendant cinq ans.

Le fils Zéribi parmi quatre autres accusés

Quatre co-prévenus, dont son fils désigné comme "gérant de paille" de cette société, ont été condamnés à des peines allant de trois à six mois de prison avec sursis.

Un sixième prévenu qui avait assuré la présidence de droit des deux associations en tentant d'assainir leur situation financière est relaxé pour une partie des faits mais reconnu coupable pour des encaissements de sommes présentées comme des remboursements de frais injustifiés aux yeux du tribunal.

La «pêche» aux informations: Des images limpides pour répondre à nos interrogations.

Ils monopolise les plateaux en expert du terrorisme ou du djihadisme. Au prix de bourdes et de dérapages. Et au détriment d'historiens, de politologues ou de journalistes légitimes... Enquête sur le règne de ce pseudo-spécialiste.

Il est considéré, comme un "expert français" de référence en matière de terrorisme.

Wassim Nasr, "spécialiste" des réseaux jihadistes à France 24, est parvenu à s'entretenir en "exclusivité" avec l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abou Obeida Youssef al-Annabi. publiée (lundi 6 mars 2023), dans cette interview, Youssef al-Annabi.  a vanté le succès de la "stratégie de recrutement" du groupe terroriste au Sahel. il rejoint France 24 en septembre 2011, et a travaillé à BFM TV, entre 2011 et 2012.

Le fixeur: Comment le journaliste Wassim Nasr recueille-t-il les informations?

Le fixeur est un collaborateur de l’ombre, c'est celui qui accompagne un journaliste, une équipe de tournage dans son pays dont il maîtrise le terrain, les codes, les enjeux. Il peut aussi servir de traducteur. Le terme vient de l’anglais "to fix", arranger, dépanner.

Des affinités qu’il entretient avec Iyad Ag Ghali et Amadou Kouffa. Le premier et l’imam Dicko se connaissent bien pour avoir été formés en Arabie Saoudite et viennent tous deux du Nord. Tandis que le second, Amadou Kouffa, et l’ancien président du HCI parlent peul et semblent se connaître. Autant de similarités et de rapprochements qui font que l’imam Dicko serait l’interlocuteur idéal des chefs terroristes.” précise le site d’information Maliweb.

L’imam Mahmoud Dicko reçu par Abdelmadjid Tebboune

Ingérence flagrante résulte en fait d’un double jeu du régime algérien, qui, tout en ayant peur de l’amplification du séparatisme touareg qui couve dans le Sud algérien, joue à la déstabilisation des pays frontaliers (Maroc, Mali, Niger, Libye et même Mauritanie), en croyant que c’est ainsi qu’elle peut assurer son leadership sur toute la région. Au final, le régime algérien s’est entouré tout seul d’une ceinture de feu qu’il semble craindre. Il est en crise ouverte avec la majorité des pays frontaliers.

Wassim Nasr et l'"exclusive" avec al-Annabi

Al-Annabi est un terroriste algérien qui agit en tant qu'"émir" ou chef actuel d’AQMI, un groupe terroriste de la branche d’Al-Qaïda en Afrique du Nord. Ce groupe terroriste opère dans plusieurs pays, dont le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Libye, la Tunisie et la Mauritanie.

Le chef extrémiste a reconnu que le terrorisme constituait une menace dans la région, décrivant le Sahel comme “l’épicentre du djihad aujourd’hui”.

Juste après sa désignation, Abou Oubaïda Youssef al-Annabi a reçu l’allégeance de plusieurs groupes djihadistes actifs au Sahel et rassemblés depuis 2017 au sein du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, également appelé JNIM) d’Iyad Ag Ghaly.

Passionné des réseaux sociaux

Abou Oubaïda Youssef al-Annabi, dont le nom figure sur la liste noire américaine des « terroristes internationaux » depuis septembre 2015, est un féru des réseaux sociaux. Il dirigeait la branche médias d’Al-Qaïda au Maghreb islamique et apparaît régulièrement dans les vidéos du groupe.

Abou Obeida Youssef al-Annabi, originaire de la région d’Annaba en Algérie.

En 1992 ou en 1993, peu après le début de la guerre civile algérienne, il rejoint les rebelles islamistes. Il intègre ainsi le GIA, puis le GSPC. Il devient vers fin 2011 le chef de la choura, le conseil des notables d’AQMI et donc le successeur d’Abdelmalek Droukdel. Le 25 avril 2013, en réaction à la guerre du Mali, Abou Obeida Youssef al-Annabi appelle au djihad contre la France. Le 10 septembre 2015, il est inscrit sur la liste noire américaine des « terroristes internationaux ».


Outre France 24, le journal français Le Monde s’est également retrouvé au cœur d’une controverse après avoir publié un long article en provenance de Tindouf sur le 16e congrès du "polisario", faisant état des menaces terroristes du Polisario à l’encontre du Maroc.

Nous ne devrions pas seulement attaquer le mur, mais l’infrastructure économique du Maroc pour l’empêcher de profiter de nos ressources. Les Sahraouis des territoires occupés doivent participer à cette lutte. Il faudra peut-être envisager de s’appuyer sur des kamikazes”, a déclaré au journal Le Monde, Khalihna Mohamed, un milicien du Polisario.

Al-Aanabi avait répondu à 12 questions de France24 en 2019.

Ce n'était pas la première fois que France24 rentre pas en contact avec le chef terroriste Youssef al-Annabi. Cinq mois après l’élimination d’Abou Moussaab Abdel Wadoud par les forces françaises au nord Mali, AQMI annonce que son nouveau chef n’est autre qu’Abou Oubaïda Youssef al-Aanabi son chef du conseil consultatif depuis 2010. Aanabi avait répondu à 12 questions de France24 en 2019.

17 Questions pour un champion (Wassim Nasr)

Une interview "exclusive" avec le terroriste algérien, Abou Obeida Youssef al-Annabi, l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique accordée à Wassim Nasr, journaliste à France 24 suscite tout un émoi et une frustration de la communauté internationale.

L’interview a frustré de nombreux internautes, qui ont demandé des sanctions contre les médias français

Alors @FRANCE24 continue de créer la peur et le chaos dans le but de pousser les citoyens étrangers à quitter Addis-Abeba ? Comment se fait-il que @FRANCE24 ait eu accès à une interview et ait diffusé la propagande d’un groupe terroriste ? Qui leur a donné la permission?”, a déclaré un utilisateur de Twitter.

Apologie du terrorisme: Le Burkina Faso suspend France 24
France 24 exprime sa vive inquiétude suite au réquisitoire prononcé contre ses anciens correspondant et réalisateur en algérie

Dans un communiqué, mercredi 8 mars, la direction de France 24 exprime "sa vive inquiétude" après un réquisitoire demandant trois ans de prison ferme à l'encontre de ses anciens correspondants en algérie Moncef Aït Kaci et du réalisateur Ramdane Rahmouni.

Le journaliste et ancien correspondant de France 24 en algérie, Moncef Aït Kaci, était jugé ce mercredi à Alger pour "financement reçu de l'étranger et publication d'informations nuisant à l'intérêt national", selon le procureur.

Moncef Aït Kaci avait été arrêté le 28 juillet 2020 et placé en détention provisoire, avant d'être remis en liberté et officiellement accrédité par les autorités algériennes.

Aujourd'hui, une lourde peine de 3 ans de prison ferme a été requise à l'encontre de Moncef Aït Kaci et du journaliste-réalisateur Ramdane Rahmouni, qui ont toujours exercé leur métier avec professionnalisme et rigueur, en toute transparence.

Dans l'attente du délibéré prévu le 22 mars, la direction de France 24 exprime sa vive inquiétude face à ce réquisitoire, mais a confiance en la justice. Elle apporte tout son soutien à ses anciennes équipes accréditées en algérie.

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