Fermeture de l'institut français de Valence
Le maire de Valence Joan Ribó signe une tribune dans Le Monde déplorant la décision des autorités françaises, estimant qu'elle «entraîne l'affaiblissement de la francophonie» et appelant le président de la République Emmanuel Macron à reconsidérer sa position.
L’ambassade, qui n’a pas donné suite à la demande d’entretien du Figaro, parle dans une courte réponse écrite de «réorganisation» et affirme que «la proposition de l’administration est de fixer les missions prioritaires suivantes: promotion de l’enseignement du français dans le système scolaire espagnol, certifications de français, action culturelle et coopération universitaire». Les employés et les usagers de Valence voient là «une fermeture déguisée», selon le mot d’Alexandre Gazet, président du Comité entreprise Institut Français d'Espagne Madrid.
Le Figaro explique : « Ils [les employés et les usagers] craignent qu'à terme, deux ou trois employés rescapés se limitent à organiser quelques tables rondes et des examens de français. Finies les expositions dans les murs, terminés les cours de français — partout ailleurs lucratifs —, adieu la médiathèque ». L'Institut français de Séville avait suivi un parcours similaire, «passé en 2006 d'un institut complet à un institut vidé de toute substance» raconte un employé. Celui de Valence, troisième ville d'Espagne, accuse par ailleurs un déficit de seulement 5000 euros en 2019. En revanche, une éventuelle vente de l'immeuble où il est installé, propriété de l'État français, pourrait rapporter beaucoup, tandis que l'Institut déménagerait dans des locaux plus petits. Une pétition rassemble 10 000 signatures.
Qui est Marie-Cécile LE LUEC, directrice de l’Institut Français de Valence?
Entretien avec Marie-Cécile LE LUEC, directrice de l’Institut Français de Valence. Le Petit Journal
Lepetitjournal Valence: Madame Le Luec, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre parcours?
Marie-Cécile Le Luec: Je viens du Ministère des Affaires étrangères, à Paris. J’avais pour mission de suivre les programmations et les budgets de certains instituts d’Europe (Pays baltes, Bulgarie, etc.). J’ai eu la chance de travailler depuis de nombreuses années au sein de plusieurs directions de l’Alliance française. En dehors du fait que ce sont des associations de droit local, elles ont les mêmes missions que les Instituts français: la diffusion de la culture et de la langue françaises. J’ai commencé par la Hongrie, il y a bien longtemps, puis par la suite l’Argentine, à Mendoza. Après un retour à Paris à la fondation Alliance française, boulevard Raspail, je suis repartie pour Merida au Mexique, toujours au sein d’une Alliance française. Pour ma prochaine destination, je voulais Valence. Enfin c’était Valence ou Valence ! (rires) Mon choix s’est fait en prenant en compte des critères professionnels et personnels.
Comment devient-on directrice d’un Institut Français ?
Il n’y a pas de parcours tracé, c’est à force d’abnégation et il faut tenir ! J’ai commencé ma carrière en tant qu’enseignante de français langue étrangère après une année Erasmus à Glaway en Irlande. Cela a dû créer chez moi l’envie de bouger, de voyager. Dans mon cursus universitaire, après avoir fait un peu de pharmacie, d’anglais, d’espagnol, je me suis décidée pour le français langue étrangère et cela m’a amenée à commencer à me déplacer.
Ensuite, je suis rentrée en France avant de repartir en tant qu’enseignante pour la Fondation Franco-hongroise pour la jeunesse. Cette fondation permettait à de jeunes diplômés de FLE de partir dans des pays où l’on venait de supprimer le russe comme langue obligatoire. Il a donc fallu former très vite des professeurs de russe en allemand, anglais et français. Le but de la fondation était d’appuyer ces nouveaux enseignants. J’étais dans un village de 20.000 habitants à quelques kilomètres de l’Ukraine et j’ai été accueillie par des gens extraordinaires, dans une ville qui recevait un étranger pour la première fois. Je me suis retrouvée dans une ville à enseigner le français à des jeunes enfants, des ados, des lycéens dans un pays où je ne parlais pas la langue. C’est très motivant de ne pas parler la langue du pays parce que l’on cherche d’autres manières de communiquer et on finit toujours par les trouver.
Lors de cette expérience, j’ai fait un pas dans la culture: j’ai organisé le premier festival de langue française pour les enfants en Hongrie: cela a été un franc succès qui a perduré les années suivantes.
Question de M. LE GLEUT Ronan (Français établis hors de France - Les Républicains) publiée le 06/05/2021
De Valence à Rabat - Madame Marie Cécile LE-Luec, Directrice de l’Institut Français de Rabat-Kénitra
Peu après son installation, la directrice recrute son Secrétaire Général
Qui est le nouveau Secrétaire Général de l'IFR
Le poste de secrétaire général a été confié à un diplômé de l'université du Littoral-Côte-d'Opale (abrégée en ULCO), une université française située dans la région des Hauts-de-France.
Le nouveau Secrétaire Général de l'IFR , changeaient de postes fréquemment. Voici les postes clés qu'il a occupé précédemment:
Le Ministère de la Jeunesse et des Sports
L'Office des Changes
L'AMDL
La MGPAP
Le dernier poste qu'il a occupé à la MGPAP, en qualité de DRH, a été éclaboussée par un grand scandale:👇
MGPAP.... Crise des employés ! leseco.ma👇
MGPAP vs Employées… Le Tribunal tranche👇
Nous reviendrons sur ce sujet dans nos prochains articles... A suivre!!!
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