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«DE QUOI JE ME MÊLE». Les politiques ne peuvent surfer sur toutes les vagues. By K. Kaddouri©®


«DE QUOI JE ME MÊLE». Les politiques ne peuvent surfer sur toutes les vagues. By K. Kaddouri©®

Certains sujets d’actualités, à caractère d’urgences ou pas, ne peuvent être, ne doivent pas être le terrain de jeu des politiques, car l’ambiguïté s’installe forcément et les enjeux aussi importants soient-ils, deviennent synonymes d’antinomie que «certains comprennent, d’autres ne veulent pas comprendre, d’autre ne peuvent pas comprendre» (dixit, feu sa Majesté Hassan II).

Nous avons toutes et tous exagérés notre réflexion sur la présence ou pas de nos corpus gouvernement, qui auraient acté ou pas, pour s’immiscer sur tel ou tel évènement, car nous avons tous un absolu besoin d’exagérer leurs comportements de partialité ou de pseudo-impartialité, leurs présences, ou leurs absences sur tel ou tel terrain.

Ce sont des réflexions qui sont égratignées, tellement convoitées et chéries par nos acteurs facebookeurs, nos e-reporters, nos e-café d’actualités, bref nos nouveaux e-chroniqueurs de la sphère media de tous réseaux confondus.

Je me suis personnellement noyée dans une interrogation par laquelle, je me posais la même question du concours «des politiques de gouvernement» dans leur présence silencieuse sur des questions «d’actualités maroco-marocaines»!

La réponse est dans la question même, car pour les affaires maroco-marocaines, aucun politique, même au plus hautes fonctions du gouvernement, ne peut s’affairer sur des certaines questions d’actualités car l’enjeu des récupérations politiques serait une nuisance plutôt que salvatrice où le dénouement serait aisément bafoué par la cacophonie politique, car la politique est «particulièrement énergivore» et dans une grande majorité, un acide qui peut dissoudre toutes les énergies solidaires marocaines.

Notre gouvernement est composé, d’élus au service des Marocains, à savoir des techniciens-technocrates au service des Marocains et non pas des partis politiques divergents aux détriments des urgences marocaines et des réalités marocaines !

L’actualité dit à caractère d’urgence humaine ou populaire (au sens propre) ne doit laisser de place aux jeux inévitables des politiques tous confondus.

Les enjeux ou des jeux politiciens que nous n’avons pas besoin d’expliquer, ne peuvent s’exhiber car leurs présences entraineront des discordes et des récupérations calculées et inévitables que «certains ne voudront pas comprendre, ou ne peuvent pas comprendre».

Néanmoins, cela ne les exclut pas de comportements exemplaires dans des situations où les challenges ne sont plus, mais où le Maroc exige une unicité à toutes épreuves.

Aussi l’effervescence des e-écrivains, e-réseauteurs, écho du peuple connecté d’aujourd’hui, peut s’expliquer par une incompréhension du peuple marocain après les ferveurs et le présentiel fortement impliqué lors des politiques en campagnes, d’à peine plus de 3 mois. Il est certain qu’il est mal interprété en ces jours, car le sentiment «qu’on existe plus»: fini le temps des chemins balisés «jadis» par des cordes lyriques politiques en campagne.

Cet appel du vide est insoutenable par nombreux marocains, car «nos communicants politiques» oublient une fois de plus, et plus fortement en cette période interminable «Covid», que l’absence de message est aussi interprétée comme un «abandon». Leur message est souvent partitique et diffus.

Nous avons la capacité heureusement de nous réapproprier les questions-réponses qui organisent notre marocanité.

Une marocanité, dans son Maroc, où Sa majesté le Roi Mohammed VI (que Dieu l’assiste) est et reste le garant de nos espérances.

Son implication est immensément grandiose et exemplaire, sur tous les domaines, tant sur les développements indispensables du Maroc, que sur les orientations de nos planifications, sur l’actualité qui ponctue le quotidien des marocains, sur sa patience à toutes les rivalités «externes au Maroc».

Le Maroc se doit d’être perfectible car les leçons que nous devons garder face à l’adversité, doivent nous inviter à nous défaire de nos arrogances, aussi petites soient-elles.

Aussi, «de quoi je me mêle», est une attention qui est en soi, une question-réponse :

  1. Chaque interlocuteur, chaque politique, doit prendre en compte que l’érosion médiatique agressive qui leur est faite, par leur forte présence ou par leur absence, est une invitation à une communication plus différenciée et plus constructive.

  2. Nos e-réseauteurs, nos e-café de l’information doivent comprendre que l’époque du «tout digital, du tout va-vite» ne les absout pas de la marocanité qui nous va si bien;

  3. Les reproches aux politiques et la volonté d’être sur tous les fronts de la surexposition e-médiatique (media et réseaux tous confondus), voguent sur un besoin inconscient d’exagérer l’info. Prétendre toujours de l’absolu effet l’excès du besoin de visibilité médias dans nos e-sphères médiatiques et en voulant incessamment, exceller vers un trop plein d’images, se transforme en une vague déferlante pour laquelle nos e-réseauteurs ont brisé malheureusement les codes de l’information.

Alors peut-être, nos e-réseauteurs ne veulent pas comprendre, que le jeu de l’absolu médiatique les pousse à surfer dangereusement avec de l’éthique les codes, de la responsabilité et de l’honnêteté intellectuelle.

Ces vagues d’informations ravageuses s’autodétruisent car les enjeux des médias ne riment pas avec les impératifs de l’actualité des urgences et des replis qui s’imposent face à l’urgence des réalités du Maroc et du royaume (qui peuvent s’appliquer en dehors du Maroc).

«Les e-medias-réseaux» semblent s’inquiéter de l’absence des politiques pour telle tragédie ou telle autre actualité marocaine.

Il faut rappeler et souligner qu’inévitablement, «une sur-représentation des politiques dans le terrain de l’actualité» aurait offert un tableau chaotique, mal interprété, par nos e-réseauteurs, en mal d’existence, les jetant en pâture, sur toute la scène e-media , avec comme ingrédients, de l’info et de la désinformation, et qui se seraient organisées autour d’une e-lapidation sans doute aucun».

Alors je me répète inlassablement cette phrase de feu Sa Majesté Hassan II «certains comprennent, certains ne peuvent pas comprendre et d’autre ne veulent pas comprendre»!

«De quoi je me mêle» est une alerte également aux excès de l’e-info/l’e-intox polluant les inquiétudes des urgences de notre actualité! by Karima Kaddouri©®

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