D'un scandale à l'autre: alger, ordonne aux titulaires de passeports diplomatiques d'éviter tout séjours pour motif privé ou tourisme en France... [Doc]
- gherrrabi
- 28 mars
- 3 min de lecture

D'un scandale à l'autre: Les scandales ne cessent de se multiplier dans ce "pays". Profiter… à en crever!
Le 11 février, l'ancien directeur de cabinet à la présidence et ex-conseiller du président Tebboune, Abdelaziz Khellaf, a été refoulé à l'aéroport d'Orly. L'ex-haut responsable voyageait avec son passeport diplomatique, mais la PAF exigea une attestation d'assurance de voyage et un certificat d'hébergement qu'il n'avait pas. Le même incident se répéta avec un autre haut responsable, puis, le 28 février, avec l'épouse de l'ambassadeur algérien à Bamako.
Des milliers de dirigeants algériens, leurs maîtresses et leurs familles détiennent le passeport diplomatique

Pour éviter un autre scandale, la junte militaire algérienne dans une note écrite, ordonne via le ministère des affaires étrangères à ses ressortissants titulaires de passeports diplomatiques, d'éviter tout séjours pour motif privé ou tourisme en France, jusqu'à ce qu'une modification intervienne dans les ordres donnés.

Rappel: Alors qu’il se croyait à l’abri des tracasseries à l’aéroport Paris-Orly, le conseiller de Tebboune et son ancien directeur de cabinet, Abdelaziz Khellaf, a été poliment renvoyé chez lui. Son passeport diplomatique, apanage des caciques du «Système» et de leurs proches, n’a pas empêché son expulsion. Un scandale que le régime d’alger a tenté par tous les moyens, mais en vain, de faire taire. Le motif du refus est de deux ordres. Abdelaziz Khellaf ne justifiait ni d’une assurance voyage ni d’un lieu de séjour en France. Assez, techniquement, pour faire perdre toute valeur à son passeport diplomatique.

«La nomenclature algérienne peut venir en France sans visa» Xavier Driencourt

«Toute la nomenclature algérienne peut venir en France sans visa, avec un simple passeport diplomatique, pour se faire soigner et faire leurs affaires». Dans «Points de Vue», l'ex-ambassadeur en algérie révèle un échange de lettres entre Kouchner et Medelci datant de 2007.
Xavier Driencourt est un diplomate et haut fonctionnaire français. Il est ambassadeur de France en Algérie à deux reprises, de 2008 à 2012 et de 2017 à 2020
Décret n° 2008-844 du 25 août 2008 portant publication de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire relatif à l'exemption réciproque de visas de court séjour pour les titulaires d'un passeport diplomatique, signé à Alger le 10 juillet 2007
A C C O R D
ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE SUR L'EXEMPTION RÉCIPROQUE DE VISAS DE COURT SÉJOUR POUR LES TITULAIRES D'UN PASSEPORT DIPLOMATIQUE
Les gouvernements de la République française et de la République algérienne démocratique et populaire, ci-après dénommés « les Parties »,
Animés par la volonté de renforcer leurs relations d'amitié et de coopération,
Considérant que la pratique internationale a développé la suppression du visa pour les ressortissants titulaires de passeports diplomatiques, en tant que moyen permettant de faciliter les relations internationales,
Désireux de faciliter la circulation de leurs ressortissants entre les deux pays,
Sont convenus de ce qui suit :
Article 1er
Les ressortissants de la République algérienne démocratique et populaire, détenteurs de passeports diplomatiques en cours de validité, ont accès sans visa aux départements français métropolitains, pour un séjour ininterrompu ou plusieurs séjours dont la durée totale ne dépasse pas quatre-vingt-dix (90) jours au cours d'une période de cent quatre-vingts (180) jours à compter de la date de première entrée.
Lorsqu'ils entrent sur le territoire métropolitain de la République française après avoir transité par le territoire d'un ou de plusieurs Etats parties à la convention d'application de l'accord de Schengen en date du 19 juin 1990, le séjour de quatre-vingt-dix (90) jours prend effet à compter de la date de franchissement de la frontière extérieure délimitant l'espace de libre circulation constitué par ces Etats.
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