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Culture: Nass El Ghiwane, les «Rolling Stones de l'Afrique»

A l'image des Bealtes, ou encore des Rolling Stones. Le groupe s'est forgé une réputation internationale, comme atteste le show du groupe à Paris à l'Olympia.

Ils ont marqué l'histoire culturelle du Maroc. Nass El Ghiwan est un groupe musical marocain très connu à l'échelle internationale, ce groupe a fait vibrer plusieurs générations marocaines.

Avec 5 disques d'or, 25 albums, le groupe a remporté plusieurs distinctions.
  1. Sabra Et Chatila

  2. Essiniya

  3. Ma hmouni ghir rjal ila daou

  4. Mahmouma

  5. Lhmami

  6. Mzin mdihek

  7. Ya khayyi

  8. Lebtana

  9. Allah ya moulana

  10. Lah lah lwali

  11. Lmadi fat

  12. Yamna

  13. Han w chfeq

  14. Ghir khoudouni

  15. Lhssada

  16. Hraz aouicha

  17. Fin ghadi biya

  18. Wach hna houma hna

  19. Ya bani l insane

  20. Wa nadi ana

  21. Ya sah

  22. Ah ya ouin

  23. Sif lbettar

  24. Rod balek

  25. Reghayya

Décorée en 2007 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et fait chevalier des arts et des lettres, le 4 juin à Fès, par Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture français.

Photo: M. Mitterrand avec le groupe Nass Al Ghiwan (Dar Batha, Fès), © Gérard Chemit

Nass El Ghiwane est un groupe musical marocain, né dans les années 1970 à Casablanca au quartier Hay Mohammadi, l'un des quartiers les plus riches en diversité intellectuelle et culturelle de la ville et composé au départ de six musiciens : Laarbi Batma, Allal Yaâla, Moulay Abdelaziz Tahiri (Pionnier du mouvement des Nass El Ghiwane et Jil Jilala), Omar Sayed, Raifak Redouane, Mohamed Akhdim et Boujmîa Hagour.

Un autre membre, un des fondateurs du groupe musical nome LRFAG originaire du quartier de Sidi Bernousi, Casablanca, Chifa Abdelkrim, grand compositeur de Banjou et professeur de ce dernier, a remplacé Alaal en 2007.

Leur répertoire est puisé dans le creuset de la culture et la poésie marocaine, mais aussi dans des textes soufis issus de grande figures religieuses de l'islam.

Grâce à leurs paroles engagées et poétiques reflétant les malaises de la jeunesse marocaine de l'époque et à leurs rythmes puissants, joués à l'aide d'instruments traditionnels, ils ont révolutionné la musique marocaine et maghrébine et laissé une marque indélébile dans le paysage culturel du pays. Le célèbre réalisateur américain Martin Scorsese a qualifié le groupe de «Rolling Stones de l'Afrique» et il acheta également les droits d'auteurs du morceau Ya Sah pour l'inclure dans la bande originale de son film La Dernière Tentation du Christ.

Ils se sont inspirés des chansons du style Aïta (Echems Ettalaa, Elhassada, Sif El Bettar, Ghadi Fhali ...), du Melhoun (Han wa Chfeq, Mezzine Mdihek, Qalet ...), des Gnaoua (Ghir Khoudouni, Lebtana, Mahmouma, Essadma, Jralek Ouach ...), des Hamadcha (Laayate Aalik) et des Jilala (Allah ya Moulana, Haoulouni) afin de créer une musique alliant le traditionnel du Maroc avec des sujets modernes.

Malgré les années, « Les Rolling Stones de l'Afrique » restent très largement connus au Maroc et ailleurs il réussissent même à remplir la salle de l'Olympia à Paris, mais désormais sans Larbi Batma, décédé d'un cancer des poumons en 1997 et qui a rejoint feu Boujmiâ mort le 26 octobre 1974.

En 2003, un livre est publié regroupant l'ensemble des textes de leurs chansons en Darija intitulé Klam el-Ghiwan.

Son leader et gardien du temple, depuis sa création à Hay Mohammadi, Omar Sayed, raconte pour la première fois l’extraordinaire aventure de cette formation mythique dans un livre intitulé Nass el Ghiwane.

Le livre raconte l’histoire de cette formation, décorée en 2007 par le Roi Mohammed VI et fait chevalier des arts et des lettres, le 4 juin 2010 à Dar Batha Fès, par Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture français.

En 2021, Réda Bahassou publie le livre NASS EL GHIWANE LES ROLLING STONES DE L’AFRIQUE aux Editions La croisée des chemins, un récit incisif et documenté qui retrace le parcours de la mythique formation casablancaise.



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