CPI: l’accusation demande un nouveau procès contre Gbagbo et Blé Goudé.
Les juges de la chambre d’appel de la Cour pénale internationale ont clôturé ce mercredi 24 juin trois jours d’audience dans l’affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, et entamé leur délibéré.
Ce mercredi marque la fin de trois jours d’audience dans l’affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Les juges de la chambre d’appel de la Cour pénale internationale procèdent désormais au délibéré. L’accusation, de son côté, demande l’ouverture d’un nouveau procès contre les deux ivoiriens. Après trois jours d’audience dans l’affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, les juges de la chambre d’appel de la Cour pénale internationale ont procédé à la clôture ce mercredi 24 juin et entament leur délibéré.
Selon Helen Brady, substitut du procureure, la gravité des faits et le statut de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé imposait que « justice soit rendue ». La première substitut du procureure a expliqué que l’accusation ouvrirait une nouvelle affaire si les juges acceptaient d’invalider le procès intenté contre l’ancien président ivoirien et l’ex-chef des Jeunes patriotes pour des crimes contre l’humanité commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011, rapporte RFI.
L’accusation continue de défendre sa demande d’annulation
L’accusation a défendu sa demande d’annulation des acquittements prononcés le 15 janvier 2019 en dénonçant des vices de procédure. Le bureau du procureur affirme que les juges n’ont pas respecté les formes lorsqu’ils ont prononcé les acquittements en faveur de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
Pour l’avocat de Laurent Gbagbo, la procureure cherche à rejeter la responsabilité de son échec sur les juges, « à sauver la face » alors qu’elle a pu enquêter et présenter ses témoins pendant trois ans. L’avocat souligne que l’accusation n’a pas fait appel sur la responsabilité de Laurent Gbagbo sur le fond de l’affaire.
La question clé de ces débats était de savoir si les erreurs de droit qu’aurait commises la chambre de première instance sont telles qu’elles auraient pu modifier la conclusion finale, celle d’acquitter. C’est sur cette question notamment que les juges vont désormais devoir délibérer.
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