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Covid-19: la sévérité des symptômes est influencée par le groupe sanguin des patients… selon u

Covid-19: la sévérité des symptômes est influencée par le groupe sanguin des patients… selon une étude.

D’après une première étude, menée au Canada sur 95 patients  (publiée ce 14 octobre) atteints par le virus et hospitalisés, les scientifiques ont constaté que les patients des groupes sanguins O ou B passaient moins de jours en soins intensif, 4-5 jours en moyenne, que les patients des autres groupes sanguins de type A ou AB.

Une étude publiée ce 14 octobre porte sur le degré de gravité du Covid-19. Les auteurs ont passé en revue les données de 95 patients atteints de la maladie et hospitalisés à Vancouver, au Canada. Ils ont observé que les personnes des groupes A et AB étaient plus nombreux à avoir fait l’objet d’une ventilation mécanique. Cela pourrait signifier qu’elles présentent plus souvent des lésions pulmonaires que les individus des autres groupes sanguins. Parmi cet échantillon, plus de personnes des groupes A et AB ont dû bénéficier d’une dialyse pour insuffisance rénale. Ces travaux pourraient donc aussi vouloir dire que les personnes de ces groupes sanguins ont plus de probabilité de souffrir de défaillances d’organes que les autres. L’étude a montré que la durée d’hospitalisation était plus longue pour les patients des groupes A et AB. Un autre indicateur potentiel d’une vulnérabilité plus importante chez ces groupes sanguins que les autres. Les chercheurs souhaitent consolider leurs résultats en les confrontant à échantillons plus larges et étendre leurs paramètres aux défaillances d’autres organes vitaux que les poumons et les reins. Egalement, les patients des groupes sanguins A ou AB ont souvent plus besoin d’un respirateur ou de dialyse que ceux des groupes O ou B. « Les patients de ces deux groupes sanguins peuvent présenter un risque accru de dysfonctionnement ou d’atteinte des organes en raison de la COVID-19 que les personnes de groupe sanguin O ou B », a déclaré le groupe de chercheur.

En juin, une étude menée par la société américaine spécialisée dans la biotechnologie, 23andMe, avait conclu à une hypothèse similaire. Selon des  études, les individus du groupe O auraient entre 9 et 18% de chance en moins d’être testés positifs à la maladie.

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