L'incorporation du Maroc sera étudiée de manière exhaustive dans les jours et semaines à venir, mais son adhésion définitive semble liée au retrait de l'Ukraine de la candidature conjointe de l'Espagne et du Portugal pour accueillir la Coupe du monde.
Le projet d’une candidature commune pour la Coupe du monde, entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal, a été remis sur la table. Selon le quotidien espagnol sportif (AS), le royaume pourrait remplacer l’Ukraine en raison de la sanction infligée au président de sa fédération.
La Fédération royale espagnole de football (RFEF) et la Fédération portugaise de football travaillent sérieusement sur cette option.
Depuis quelques mois déjà, plusieurs fédérations se sont positionnées pour monter des candidatures communes afin d’accueillir la Coupe du monde 2030.
Au mois d’octobre 2022, c’est l’Ukraine qui a indiqué vouloir recevoir l’événement mondial en partenariat avec l’Espagne et le Portugal. Une candidature symbolique acceptée dans un premier temps par les deux pays ibériques. Mais Espagnols et Portugais pourraient bien retourner leur veste. D’après le média espagnol AS, leur accord avec les Ukrainiens pourrait être remis en cause par des soupçons de corruption et de détournements de fonds portés sur le président de la Fédération Andriy Pavelko.
Pour ne pas être pénalisées par cette affaire, les deux nations d’Europe du Sud seraient donc tentées de trouver un plan B. Elles pourraient s’associer avec le Maroc, géographiquement proche et qui souhaite accueillir un Mondial depuis de longues années. Cette candidature potentielle est pourtant loin d’être confirmée, puisqu’elle dépendra de l’évolution des événements à la fédération ukrainienne. Jusqu’ici interdites, les coorganisations entre pays situés dans différentes confédérations pourraient d’ailleurs être tolérées par la FIFA pour les prochaines éditions. Dans tous les cas, les fédérations intéressées recevront les exigences d’organisation de l’instance en juin avant une officialisation de la candidature retenue en 2024.
Une affaire de corruption au sein de la fédération ukrainienne
La présence de l'Ukraine au sein du tandem ibérique, annoncée en octobre dernier, serait aujourd'hui remise en question en raison d'une affaire de corruption présumée qui touche la fédération ukrainienne. Le président de l'UFA, Andriy Pavelko, fait l'objet d'une enquête pour fraude et blanchiment d'argent et a été suspendu pour une période limitée jusqu'à ce que l'affaire soit tirée au clair. Le 29 novembre, il a été arrêté pour détournement de fonds destinés à la construction d'une usine de terrains de football artificiels. Pavelko, qui nie toute malversation, risque jusqu'à 12 ans de prison.
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