Le Premier ministre malien est arrivé à Ouagadougou jeudi. .
Des pans entiers de ces deux pays sont aussi victimes des exactions des djihadistes. Comme Bamako, Ouagadougou a dénoncé mi-janvier les accords militaires qui le liaient à la France. Décision saluée par le malien Choguel Maïga.
" Pour gagner la guerre, c’est avec nos armées. Aucune armée étrangère, il faut que cela soit clair, personne ne viendra mourir pour nous. Ce sont les Africains qui doivent défendre, mais pour qu'ils défendent, il faut qu’ils soient sûrs que leur peuple est avec eux, qu’ils ne mourront jamais pour rien", a déclaré le Premier ministre malien.
Les attaques des djihadistes sont justement de plus en plus meurtrières. Mercredi, au moins une douzaine des supplétifs de l’armée ont été tués dans le nord.
"C’est une période difficile parce que vous avez fait aujourd’hui des choix qui ne sont pas du goût de tout le monde donc on vous met la pression, on sème le doute et c’est en ce moment que je crois comme tous les grands peuples, le peuple burkinabè doit être debout comme un", a souligné le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga.
Le Premier ministre malien qui séjourne au Burkina jusqu'à dimanche doit assister samedi à l’ouverture du Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco).
Le Premier ministre burkinabè avait proposé la création d'une "fédération" entre son pays et le Mali
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