Brésil : un patient atteint du VIH guéri ? Il s’agit du troisième patient guéri du Sida.
Nouveau cas de rémission d’un patient atteint du VIH ? En effet, selon certaines informations, un homme aurait guéri du virus du sida, sans avoir eu besoin de greffe de moelle osseuse. Un cas présenté le 7 juillet dernier, à l’occasion de la 23e conférence internationale sur le sida. Une annonce qui marquerait une formidable avancée dans la lutte contre la maladie. Si le VIH n’est plus synonyme de décès, vivre avec le virus est une véritable contrainte pour les patients séropositifs, qui doivent prendre un traitement lourd et quotidien, tout au long de leur vie. Toutefois, la recherche avance et bon nombre de percées sont réalisées. Récemment, deux patients séropositifs ont réussi à totalement guérir après avoir subi une greffe de moelle osseuse. Les donneurs sont en fait porteurs d’une rare mutation génétique qui permet aux cellules de ne pas être touchées par le VIH.
Un troisième patient guéri du VIH ?
Un patient atteint du VIH, qui a bénéficié d’une greffe de cellules souches, est désormais « guéri ». Il est devenu le deuxième patient au monde à se remettre de cette maladie, ont annoncé ses médecins mardi 10 mars. Près de dix ans après le premier cas confirmé d’un patient souffrant du VIH ayant réussi à s’en débarrasser, ce deuxième cas, connu comme « le patient de Londres », n’a montré aucun signe du virus depuis 30 mois, selon les résultats publiés dans la revue The Lancet HIV. En mars 2019, le professeur Ravindra Gupta, de l’université de Cambridge, avait annoncé que cet homme diagnostiqué séropositif en 2003 était en rémission, n’ayant montré aucun signe d’atteinte du virus depuis 18 mois. Le médecin avait toutefois appelé à la prudence, insistant sur le terme de rémission et non de guérison, demandant plus de temps. Toutefois, dans notre cas, un troisième patient pourrait avoir guéri de la maladie, sans avoir eu recours à cette greffe de moelle. Âgé de 34 ans, l’homme en question a été diagnostiqué positif en 2012. Il a alors suivi un traitement classique. Dans le cadre de l’étude en question, il est toutefois passé sur des antiviraux plus puissants. Il a notamment été traité au maraviroc ainsi qu’au dolutégravir. Des molécules accessibles, moins lourdes et plus éthiques qu’une greffe de moelle osseuse.
La science appelle au calme
57 semaines après avoir arrêté son traitement, il a été testé négatif au test du SIDA et ne présentait plus de traces du VIH. Une formidable avancée pour le docteur Diaz, responsable de l’étude, pour qui son patient est désormais hors de cause. Des conclusions jugées très intéressantes par la directrice du Doherty Institute for Infection and Immunity de Melbourne, Sharon Lewin. Toutefois, celle-ci a tenu à pointer du doigt quelques limites, estimant que les résultats présentés devaient faire l’objet d’analyses plus approfondies.
Avec, lanouvelletribune
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