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BRICs & OCS: ont offert à la junte d'alger d'énormes opportunités pour détourner l'argent public


Non seulement le régime algérien a essuyé un cinglant revers en se voyant refuser l’adhésion de son pays à l’organisation BRICs, mais c’est le scandale des 1,5 milliards de dollars US qui fait réagir l’opinion publique algérienne à travers les réseaux sociaux.

Hier>>> Tebboune: nous voulons accélérer la procédure d’adhésion de notre pays au BRICs

Abdelmadjid Tebboune avait affirmé, que l’algérie souhaitait l’accélération de la procédure de son adhésion au BRICs à l’occasion d’une rencontre à Kremlin avec son homologue russe Vladimir Poutine.

Dans son allocution prononcée lors d’une rencontre avec Poutine, Tebboune avait dit que vu la situation trouble à l’échelon international, l’algérie souhaitait qu’il soi accéléré la procédure de son accession au BRICS et sortir de l’hégémonie de l’euro et du dollar.

L’algérie refusée par les Brics

C’est non. La demande de l’algérie de faire partie des Brics n’a pas été retenue. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a annoncé ce 24 août, lors du sommet des principales économies émergentes qui se tenait à Johannesburg, l’adhésion de l’Iran, de l’Argentine, de l’Égypte, de l’Éthiopie, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis aux Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) à compter du 1er janvier 2024.

"Quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier. Elle met du temps mais finit toujours par arriver"
Adhésion aux Brics : Lavrov révèle les critères
  • Le poids;

  • L’autorité;

  • La position d’un pays candidat sur la scène internationale...

Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a indiqué lors d’une conférence de presse à la clôture du sommet du BRICS que les critères d’expansion du groupe BRICS englobaient le prestige de l’État, son poids politique et sa position internationale.

"Sergueï Lavrov, a révélé aux journalistes les critères ont guidé l’élargissement des Brics. Le chef de la diplomatie russe a expliqué que le poids, l’autorité et la position d’un pays candidat sur la scène internationale ont été les principaux facteurs pris en considération.

- L 'Algérie n'a t'elle pas un poids aussi important que certains pays choisi Mr Sergueï lavrov ?

- l'Algérie manque t'elle d'autorité et de quelle autorité parlez vous Mr Lavrov ?

- l'Algérie a toujours pris des positions de neutralité et privilegie le dialogue et le respect de la souveraineté des pays, n'est ce pas , Mr Lavrov ?

Alors vos critères manquent d'objectivité.

Vous avez fait un choix politique." écrit Dr Taibi Assyr, président du parti du Renouveau et du Développement sur sa page Facebook

Aujourd"hui>>> Non-adhésion aux BRICS: « Pas une défaite » selon alger

Lors d’une conférence de presse le 29 août, le ministre algérien des Affaires étrangères a abordé pour la première fois de façon officielle la non-adhésion de l’algérie aux BRICS. «Nous ne pouvons pas considérer le fait de ne pas rejoindre le groupe comme une défaite dans un match.» «Les pays des BRICS sont des pays amis. »

Présentant le 29 août lors d’une conférence de presse Ahmed Attaf s’est exprimé sur la candidature de l’Algérie pour adhérer aux BRICS qui n’a pas été retenue au dernier sommet.

Il a assuré qu’il n’y avait « aucune animosité » derrière cette décision.

« Bien que nous n’ayons pas rejoint les BRICS, nous allons poursuivre d’autres démarches en vue d’intégrer la Nouvelle Banque de développement et l’Organisation de coopération de Shanghai », a-t-il signalé.

« Nous ne pouvons pas considérer le fait de ne pas rejoindre le groupe comme une défaite dans un match. »

Il ne faut pas considérer la non-adhésion comme une défaite, car « l’algérie dispose toujours de cadres suffisants pour défendre ses intérêts diplomatiques, politiques, stratégiques et économiques, notamment vers la nouvelle orientation vers l’Asie centrale et l’Asie », a estimé M. Attaf. Parmi ces cadres et choix, M. Attaf a évoqué les efforts de l’algérie pour rejoindre la Nouvelle banque de développement (NBD) des BRICS et l’Organisation de coopération de Shanghai, rappelant sa contribution au capital de la Banque de Shanghai pour l’investissement dans les infrastructures.

Le désespoir... c'est un espoir perdu qui se cherche un préfixe. Léo Ferré

L’Organisation de Shanghai pour la coopération, est une organisation intergouvernementale créée à Shanghai le 15 juin 2001.

Elle se compose actuellement de huit États membres (Chine, Fédération de Russie, Inde, Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Pakistan et Tadjikistan), de quatre États observateurs souhaitant devenir membres à part entière (Afghanistan, Bélarus, Iran et Mongolie) et de six «interlocuteurs» (Arménie, Azerbaïdjan, Cambodge, Népal, Sri Lanka et Turquie). En 2021, la décision a été prise de lancer le processus d'adhésion de l'Iran à l'OCS en tant que membre à part entière, et l'Égypte, le Qatar ainsi que l'Arabie saoudite sont devenus des partenaires de dialogue.

Depuis sa création en 2001, l’Organisation de Shanghai pour la coopération s’est principalement concentrée sur des questions de sécurité régionale, la lutte qu’elle mène contre le terrorisme, le séparatisme ethnique et l’extrémisme religieux à l’échelle de la région. À ce jour, le développement régional fait également partie de ses priorités.

L’Organisation de Shanghai pour la coopération jouit du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies depuis 2005. En avril 2010, les secrétariats de l’Organisation des Nations Unies et de l’Organisation de Shanghai pour la coopération ont signé une déclaration conjointe relative au domaine de la coopération. Le secrétariat de l’Organisation de Shanghai pour la coopération a également noué des partenariats avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), outre la poursuite de sa coopération avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP) et le Bureau de lutte contre le terrorisme.

Participation future

Les pays suivants ont postulé pour un poste dans l'organisation, parmi ces pays figure Israel 👇

M. Attaf a évoqué les efforts de l’algérie pour rejoindre la Nouvelle banque de développement (NBD) des Brics et l’Organisation de coopération de Shanghai, rappelant sa contribution au capital de la Banque de Shanghai.

M. Attaf n'a pas précisé le montant de la contribution d'alger dans cette banque, une petite recherche suffit pour tout trouver sur Internet...

Où est passé le (1,5 milliard de dollars 💲 US) non versé à la (New Development Bank)...⁉

Non seulement le régime algérien a essuyé un cinglant revers en se voyant refuser l’adhésion de son pays à l’organisation BRICs, mais c’est le scandale des 1,5 milliards de dollars US qui fait réagir l’opinion publique algérienne à travers les réseaux sociaux.

Le samedi 22 juillet, Algérie Presse Service, l’agence gouvernementale de presse rapportait que « Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l'Algérie avait demandé officiellement à rejoindre la Nouvelle Banque de développement du BRICs, avec une première contribution à hauteur de 1,5 milliard de dollars ».

Charité bien ordonnée commence par soi-même

L’information avait, dès son annonce, choqué les Algériens qui ne comprennent pas la nécessité de « jeter » une somme pareille dans un organisme bancaire dont ils n’ont jamais entendu parler. D’autant que la population est confrontée à des pénuries des produits alimentaires de bases dont le lait, les lentilles, les haricots et le riz qui sont « les aliments des pauvres ».

Un mois plus tard, soit le 24 août dernier, le choc est plus grand lorsqu’est annoncé le refus de la demande d’adhésion de l’Algérie au groupe au groupe composé de cinq pays émergents. Bien que le citoyen lambda ne comprenant rien aux grandes questions économiques et à l’importance de ce BRICs, les Algériens ont commencé à s’y intéresser sous l’influence d’un matraquage médiatique en règle dont l’objectif était de les préparer à «une prouesse sans précédent du régime algérien sur la scène internationale ».

Cependant, ce qui retient le plus l’attention des Algériens ce n’est nullement le refus de l’adhésion de leur pays. Ils tournent en dérision cette décision et les moqueries se multiplient sur les réseaux sociaux. C’est plutôt, le sort du 1,5 milliard de Dollars que Tebboune dit avoir versé comme première contribution de l’Algérie à la banque du BRICs.

Le grand mensonge du 1,5 milliard de dollars

Fondée par les cinq membres des BRICS — le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du sud — la nouvelle banque internationale est dotée d’un capital estimé à 100 milliards de dollars. Depuis la capitale économique de la Chine, la nouvelle institution aura pour vocation de financer des grands travaux d’infrastructure d’intérêt général, dans les pays qui en font la demande.

Les membres de la nouvelle banque internationale

Selon des experts financiers algériens, ce 1,5 milliard de dollars n’a jamais été versé au BRICS. « On n’est pas à la banque postale où l’on passe déposer un chèque et on continue son chemin », nous dit l’un d’eux. Cette somme nous dit-on est une contribution algérienne pour acquérir des parts dans cette banque. « Ce n’est pas de cette manière qu’on devient actionnaire d’une banque quelle que soit sa taille » ajoute notre interlocuteur. « Il faudrait d’abord, faire une demande, attendre la tenue du Conseil d’Administration de la banque et cela demande plusieurs mois pour que soit prise la décision d’accepter un actionnaire et lui fixer le nombre de parts qu’on lui accorde et le montant à payer. C’est un long processus », explique-t-il. Et surtout, il faut être membre du BRICS. «On ne peut mettre la charrue avant les bœufs », comme le dit le vieil adage.

C’est dans ce sens que « le ministre des Finances, Laaziz Faid, s'est entretenu, jeudi 24 août 2023 à Johannesburg (Afrique du Sud), avec la présidente de la Nouvelle banque de développement (NBD), Dilma Rousseff. La rencontre s'est déroulée en marge des travaux du Sommet des BRICS tenu à Johannesburg du 21 au 24 août en cours. Les deux parties ont débattu lors de cette rencontre "le dossier de l'adhésion de l'Algérie à la NBD, une banque internationale qui a pour objet de soutenir les projets de développement dans les pays émergents », comme annoncé sur le site web du ministère algérien des finances. C’est la preuve qu’il n’y a jamais eu de versement de la somme de 1,5 milliard de dollars.

L’on ne peut s’empêcher, dès lors, de se demander « Si Tebboune a menti une fois de plus au peuple algérien ? » par courtoisie et « par correction, je préfère dire que Tebboune a été induit en erreur par ses conseillers sur le processus d’adhésion à la NBD et il pensait que le virement a été effectué » affirme l’un des experts financiers contactés à ce sujet.

Reste à savoir pour les Algériens « où est passée cette somme ? » Est-elle restée dans les caisses de l’Etat ou a-t-elle pris une autre destination ? « Dans un pays où les gouvernants confondent leurs comptes bancaires privés avec les caisses de l’Etat algérien, il y a de quoi s’inquiéter » nous dit notre interlocuteur.

Algérie – Tunisie: mais où sont passés les 300 millions de dollars …???

L’Algérie octroie un prêt de 300 millions de dollars à la Tunisie. C’est ce qu’a annoncé le (mal élu et décrié) Abdelmadjid Tebboune le 15 novembre 2021, lors d’une visite d’Etat de deux jours à Tunis.

La Tunisie l’avait annoncé

La Tunisie avait annoncé avoir obtenu un prêt de 300 millions de dollars de l’Algérie, à la veille d’une visite du président algérien Abdelmadjid Tebboune à Tunis.

Selon l’édition de mardi du Journal officiel de la République tunisienne, le président Kais Saied (seul maître à bord en Tunisie) a ratifié par décret un protocole financier, conclu le 9 décembre, relatif à l’octroi par l’Algérie à la Tunisie « d’un prêt d’un montant de 300 millions de dollars », soit 266,2 millions d’euros. Cette annonce est survenue à la veille d’une visite de deux jours que le président algérien Abdelmadjid Tebboune doit effectuer en Tunisie.

Mais où sont passés les 300 millions de dollars …??? Un journaliste dévoile les coulisses de ce scandale

Amir Dz journaliste d’investigation et lanceur d’alerte… Il a fallu lire, éplucher, rechercher la trace de cet argent.. et des scandales révélés, aucune trace de cet argent dans la Banque Centrale de Tunisie. Face à l’ampleur du scandale et de la mobilisation, les langues commencent à se délier...

Le respect, la transparence et l’obligation de rendre des comptes constituent les fondements des droits humains.


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