Autriche/ Terrorisme : le chancelier autrichien Sebastian Kurz annonce des mesures fortes.
Sebastian Kurz allié d’Emmanuel Macron
Après l’attentat de Vienne, Emmanuel Macron reçoit Sebastian Kurz pour élaborer une stratégie européenne contre l’islamisme Depuis que Vienne a été touché par un attentat ayant fait quatre morts, lundi 2 novembre, l’Autriche est devenue une alliée d’Emmanuel Macron dans sa lutte contre l’islam radical. Une semaine après cet attentat, qui a suivi celui de Nice, ce rendez-vous à l’initiative du président français est censé mettre en scène la coopération européenne contre « un ennemi commun ».
Le chancelier autrichien annonce des mesures fortes
Quelques jours après l’attaque terroriste meurtrière de Vienne du 2 novembre, le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a annoncé plusieurs mesures censées endiguer la diffusion de l’islamisme.
« Les djihadistes présents en Autriche feront l’objet d’une détention préventive ou d’une surveillance électronique. » a indiqué Sebastian Kurz
« Nous créerons une infraction pénale appelée ‘islam politique’ »
D’après le chef du gouvernement, l’Autriche va ainsi instaurer une détention préventive ou une surveillance électronique pour les djihadistes présents sur son territoire. « Tant qu’elles ne sont pas déradicalisées et même si elles ont purgé leur peine, nous créerons la possibilité d’enfermer ces personnes pour protéger la population », a indiqué le chancelier au sortir d’un Conseil des ministres. Et d’ajouter : « Pour celles qui viennent d’être libérées, il y aura une surveillance électronique. C’est une forte ingérence, mais il s’agit à mon avis d’une étape nécessaire pour minimiser la menace qui pèse sur notre population».
Le gouvernement prévoit aussi de renforcer les outils permettant de déchoir de la nationalité autrichienne les individus condamnés pour terrorisme s’ils disposent du passeport d’un pays tiers. Ces mêmes individus pourront aussi se voir retirer des aides sociales, ou encore le permis de conduire. « Dans la lutte contre l’islam politique, nous créerons une infraction pénale appelée ‘islam politique’ afin de pouvoir agir contre ceux qui ne sont pas eux-mêmes des terroristes, mais qui en créent le terreau », a également écrit le chancelier, sur Twitter.
Im Kampf gegen den politischen Islam werden wir einen Straftatbestand „Politischer Islam“ schaffen, um gegen diejenigen vorgehen zu können, die selbst keine Terroristen sind, aber den Nährboden für solche schaffen. — Sebastian Kurz (@sebastiankurz) November 11, 2020
« Il y aura d’autres possibilités de fermeture des lieux de culte, l’introduction d’un registre des imams, la loi sur les symboles et les associations sera renforcée et des mesures seront prises pour drainer les flux financiers destinés au financement du terrorisme. » a également écrit le chancelier, sur Twitter.
Es wird weitere Möglichkeiten für die Schließung der Kultusstätten geben, eine Einführung eines Imame-Registers, das Symbol- & Vereinsgesetz wird verschärft & darüber hinaus werden Maßnahmen gesetzt, um Finanzströme zur Terrorismusfinanzierung trocken legen zu können. — Sebastian Kurz (@sebastiankurz) November 11, 2020
« Ce n’est pas un combat entre chrétiens et musulmans ou entre autrichiens et migrants. C’est une lutte entre les nombreuses personnes qui croient en la paix et celles qui veulent la guerre. » le chancelier autrichien Sebastian Kurz
Voici le discours complet:
Dies ist kein Kampf zwischen Christen & Muslimen od. zwischen Österreichern & Migranten. Dies ist ein Kampf zwischen den vielen Menschen, die an den Frieden glauben, und jenen wenigen, die sich den Krieg wünschen. Hier die ganze Rede: https://t.co/oxBnvJDsqw pic.twitter.com/ep3UZ6H3Ja — Sebastian Kurz (@sebastiankurz) November 3, 2020
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