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Australie – France : D’une crise à l’autre, après la crise des sous-marins, la cri

Australie – France : D’une crise à l’autre, après la crise des sous-marins, la crise Airbus…

Airbus est « déçu » par une annonce de l’Australie, trois mois après la retentissante dénonciation d’un contrat de sous-marins faramineux, coup dur pour l’industrie de la défense tricolore.

Nouveau revers pour les intérêts français, avec l’Australie. Quelques mois après la rupture du contrat du siècle sur les sous-marins, Airbus a été informé par le gouvernement australien de sa volonté de remplacer des hélicoptères d’origine européenne. L’Australie « a informé Airbus de sa décision de lancer une demande de ventes militaires à l’étranger pour éventuellement remplacer le MRH90 dans les forces armées« , a indiqué un porte-parole à l’AFP, confirmant partiellement une information du journal The Australian. « Nous sommes déçus par cette annonce, mais restons engagés à soutenir pleinement la flotte de MRH90 en service en Australie, et notre importante présence, plus largement, dans le pays », a ajouté ce porte-parole.

Le MRH90, alias Taipan, est la version australienne du NH90, un hélicoptère multi-rôles qui est en service dans l’armée française sous le nom Caïman. L’appareil est produit par le consortium NH Industries réunissant Airbus Helicopters, l’italien Leonardo et le néerlandais Fokker. Plus de 440 NH90 de tous types ont été livrés à 14 pays, selon un décompte arrêté à la mi-2021. Selon The Australian, le gouvernement de Canberra a décidé de cesser d’utiliser les 47 Taipan de son armée de terre et de sa marine, et de les remplacer par du matériel américain, des Black Hawk et Seahawk de Lockheed Martin, un contrat de 7 milliards de dollars australiens (4,4 milliards d’euros). partenariat historique va voir le jour dans la zone indo-pacifique.


Ce développement intervient moins de trois mois après que le gouvernement australien a provoqué une crise diplomatique aiguë avec Paris en annulant un énorme contrat portant sur l’achat de 12 sous-marins français à propulsion conventionnelle pour une valeur de 90 milliards de dollars australiens (55 milliards d’euros).

L’Australie, à la place, a opté pour des sous-marins à propulsion nucléaire américains, dans le cadre d’une nouvelle alliance avec Washington et Londres pour faire face aux tensions stratégiques croissantes entre les Etats-Unis et la Chine dans le Pacifique.

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