Le hooliganisme algérien a encore frappé lors du match du match ASC Jaraaf-USM Alger.
Le football, sport le plus populaire à l’échelle mondiale actuellement, rime avec fair-play et convivialité. D’ailleurs, l’esprit sportif désigne une conduite honnête dans un jeu, puis dans toutes circonstances. Il recouvre à la fois le respect de l’adversaire, des règles, des décisions de l’arbitre, du public et de l’esprit du jeu, mais aussi la loyauté, la maîtrise de soi et la dignité, dans la victoire comme dans la défaite. Malheureusement, le football est marqué par une recrudescence d’actes de violences.
Les précisions du club l’ASC Jaraaf
Suite aux incidents survenus après le sifflet final du match ASC Jaraaf-USM Alger, comptant pour la deuxième journée de la phase des groupes de la Coupe de la CAF entre supporters et joueurs, le club sénégalais a publié un communiqué où il met en cause le comportement des supporters algérois, à l’origine des violences.
Selon le communiqué du club sénégalais, les supporters algérois n’ont pas respecté les dispositions organisationnelles établies lors des réunions techniques entre les responsables des deux clubs avant la rencontre.
Lord de cette réunion technique, les organisateurs de la CAF et le service de l’ordre avaient alors désigné les portes d’accès aux supporters de l’USMA pour éviter tout contact entre les deux camps.
«Malheureusement, dès leur arrivée au stade, les supporters algériens ont ignoré ces dispositions, et ce en dépit des recommandations de la police», explique le communiqué du club dakarois.
L’ASC Jaraaf poursuit: «dès le coup d’envoi, ils ont déployé leur banderole et allumé des fumigènes, qu’ils avaient préalablement dissimulés dans des béquilles, leur permettant ainsi de déjouer les contrôles de sécurité. Il s’en est suivi une situation de défiance et d’insultes à l’encontre des forces de sécurité, qui a perduré jusqu’à la fin du match.»
«Au coup de sifflet final, le même état d’esprit – violence, défiance et chahuts – a prévalu, obligeant les forces de sécurité à encadrer ces supporters pour qu’ils quittent le stade en toute quiétude. Non contents de cet état d’esprit, ils ont déclenché une bagarre contre les forces et l’ordre,» détaille ledit communiqué.
Le communiqué de la CAF
Pour rappel, au lendemain de ces incidents, qui se reproduisent aussi dans le championnat algérien, la Confédération africaine de Football a ouvert une enquête à travers ses instances compétentes pour un examen approfondi et des investigations complémentaires.
La Confédération Africaine de Football (CAF) a communiqué à la violente bagarre survenue après le match Jaraaf-USM Alger, dimanche à Dakar, dans le cadre de la 2e journée de la Coupe de la CAF.
"La CAF a pris connaissance d’un incident survenu lors de la rencontre de la TotalEnergies Coupe de la Confédération de la CAF opposant à l’USM Alger, disputée au Sénégal le dimanche 8 décembre 2024", indique l'instance dans un communiqué, ce lundi.
L’affaire transmise aux instances compétentes de la CAF
La Confédération Africaine de Football (CAF) a cependant précisé que "l’affaire a été transmise aux instances compétentes de la CAF pour un examen approfondi et des investigations complémentaires."
Pour rappel, la violente bagarre entre forces de l'ordre et supporters algériens a éclaté après le coup de sifflet final du match. Les supporters du Jaraaf se sont aussi invités à cette scène de violence qui a occasionné des blessés (15 côté algérien, des chaises et vestiaires saccagés).
Hooliganisme: la délinquance des stades de football algérien.
Les scènes de hooliganisme sont devenues monnaie courante dans les stades en Algérie. Ce samedi 21 septembre 2024, le nouveau stade de Douera à Alger a connu des émeutes d’une rare violence dans les gradins. Des bagarres ont eu lieu sur la pelouse et même dans les vestiaires après le sifflet final de la rencontre Mouloudia d’Alger-U S Monastir remporté pourtant par les locaux (2-0).
Quand la politique s'immisce dans le football en algérie
Le hooliganisme bat son plein en algérie
Un Championnat à hauts risques pour les équipes et pour leurs supporters..
La fin du match entre le Mouloudia d’Alger et le club tunisien de l’US Monastir dans le cadre du tour préliminaire de la Ligue des champions de la CAF a été entachée d’actes de violences, de vandalisme et au moins une personne a été tuée.
Tribunes saccagées, joueurs tunisiens agressés, des dizaines de blessés et un supporter décédé, tel est le bilan provisoire de ces nouveaux actes de violences et de vandalismes.
L’US Monastir a réagi trop vivement suite aux incidents regrettables survenus lors du match retour contre le MCA.
La direction du club dénonce fermement les agressions physiques et verbales injustifiées subies par sa délégation officielle. Ces actes de violence, accompagnés de comportements irresponsables et de harcèlement, ont été observés sur le terrain, dans les vestiaires et dans la zone mixte, impliquant des responsables, des journalistes, et d’autres individus sans lien avec le football.
La direction souligne également l’absence de mesures préventives de la part des officiels, face aux menaces qui pesaient sur la sécurité des joueurs et du staff, ainsi que des journalistes tunisiens. Ces derniers ont été exposés à des jets d’objets, de fumigènes et à l’utilisation de gaz lacrymogène de manière totalement inacceptable.
En conséquence, l’US Monastir s’engage à entreprendre toutes les démarches légales nécessaires pour protéger ses droits et maintenir l’image du club et de la Tunisie à l’international. Elle appelle également le ministère de la Jeunesse et des Sports, ainsi que la Fédération tunisienne de football, à intervenir auprès des instances internationales. Enfin, la direction exprime sa gratitude aux supporters pour leur soutien indéfectible durant ce match difficile remporté par le MCA.
Tout le monde se rappelle la finale de la Coupe Arabe U17 entre l’Algérie et le Maroc (1-1, 4-2 tab)
Cette final a été émaillée par des violences au coup de sifflet final. L’UAFA (Union des associations arabes de football), organisatrice de la compétition, a prononcé ses sanctions.
D’après le communiqué publié par l’instance, l’Algérie devra ainsi s’acquitter d’une amende de 125 000 euros à cause de l’envahissement du terrain par ses supporters, et d’une autre de 25 000 euros à cause de la bagarre à laquelle ses joueurs ont pris part.
Le joueur algérien Abdelhak Benidir écope quant à lui de six mois de suspension pour «l’agression du portier du Maroc» !
Les supporters Marocains entre insultes et bastonnades en algérie
Pas plus tard que ce 8 mai 2015
La délégation marocaine qui accompagnait le Raja pour son match comptant pour les huitièmes de finale retour de la Ligue des Champions d’Afrique de football contre l’Entente Sportive de Sétif, composée du staff, des supporteurs et des journalistes, a été malmenée en Algérie. Un traitement honteux! A son arrivée, la délégation du Raja a été surprise par l’accueil très froid qui leur a été réservé, ainsi que la piètre qualité de l’hôtel choisi par les dirigeants de l’ES Sétif pour y loger les Marocains.
«La fouille et la répression étaient au rendez-vous dès les premiers instants. Ensuite, on nous a demandé de montrer nos passeports comme si on allait passer la frontière. On nous a empêchés de déployer les grandes banderoles et d’atteindre les grillages, mais après plusieurs tentatives, nous avons réussi à le faire», dénoncent les supporters du club marocain. Dès le début de la rencontre, plusieurs incidents ont eu lieu. Le Raja accuse les dirigeants du club algérien et les forces de l’ordre algériennes d’avoir agressé le staff et les supporteurs des Verts. «Nous avons tous été tabassés par la police algérienne. Le président de l’ES Sétif est allé agresser les joueurs du Raja sous les yeux de l’arbitre, à la mi-temps. Ils nous ont insultés de tous les noms. Il y a 10 blessés. Même les journalistes ont été agressés… Nous nous sommes bien comportés avec toutes les composantes de l’ES Sétif lors de leur déplacement à Casablanca. Nous ne comprenons pas la raison pour laquelle on nous traite de cette manière», a confié Mohamed Boudrika, président du Raja. Mohamed Boudrika a même affirmé que le président du club algérien a proféré des insultes contre les joueurs et responsables du Raja en les traitants de «juifs», devant l’indifférence totale du commissaire du match. Les supporters du Raja précisent: «Durant toutes les phases de la rencontre, des centaines d’éléments de la police algérienne nous entouraient et, tout en nous surveillant, ils se moquaient de nous et nous repoussaient à chaque fois qu’on essayait d’atteindre les grillages. En seconde période, le nombre de policiers a sensiblement augmenté. Dès le premier but, les agressions ont commencé et on a dû riposter pour leur montrer qu’on n’avait pas peur d’eux. A la fin du match, les agressions se sont généralisées et toute la galerie du virage qui nous a été réservée a dû riposter. Même l’encadrement du club n’a pas échappé à l’agression et à la bastonnade de la part de tous ceux qui étaient à l’intérieur du stade». Les journalistes marocains ayant accompagné le Raja ont été délibérément installés à côté des ultras de l’ES Sétif. Les représentants des médias nationaux ont eu à subir des insultes et des jets de bouteilles de la part des Algériens.
Hooliganisme en Algérie: scènes de chaos lors du match entre le Club Sportif Constantinois (CSC) et l’Union Sportive de la Médina d’Alger (USMA), qui s’est terminé lundi sur un score de 1-1.
Les camerounais retournent dans leur jungle”: La une du quotidien algérien fait le tour du monde
Le titre d’une rare haine raciste du quotidien Algérien arabophone Echourouk "le média de propagande algérienne proche du pouvoir" le plus vendu d'algérie fait le tour du monde, certains médias et plusieurs pages sur les réseaux sociaux ne se privant pas de qualifier l’Algérie de pays haineux et raciste.
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