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«Artisans de Paix», «Artisans de Guerre»... Quelle est donc la raison de la visite du MAE algérien, Ahmed Attaf, en Syrie?... [Part2]

«Artisans de Paix »

Depuis le début du conflit en 2011, plus de 6 millions de Syriens ont fui leur terre natale, cherchant refuge dans divers pays, en grande partie des Etats voisins, mais également en Afrique et en Europe. Ces derniers, pour beaucoup, se retrouvent dans une réalité de réfugiés, luttant quotidiennement pour reconstruire leur vie dans des environnements parfois hostiles.

Au chevet des réfugiés syriens, S.M. le Roi montre la voie

Quand S.M. le Roi Mohammed VI se rend au chevet des réfugiés syriens à l’hôpital médico-chirurgical de campagne, déployé par le Maroc au camp Zaatari, ce n’est pas uniquement pour leur rendre une visite de consolation ou de sympathie, mais c’est pour leur exprimer la solidarité totale de l’ensemble des Marocains.

Le Souverain est le premier Chef d’État à aller à la rencontre des réfugiés pour leur témoigner l’engagement de tout un pays à se tenir aux côtés du peuple syrien, meurtri par des violences sans précédent dans l’histoire d’une grande nation arabe et islamique, un geste de cœur qui en dit long sur la fibre humaniste et les pratiques humanitaires ancrées dans l’histoire du Royaume, dont la culture de partage et de générosité fait partie intégrante. Et c’est ce qui a été démontré par le staff de l’hôpital militaire des Forces armées royales (FAR), en place depuis août, pour venir en aide aux Syriens ayant fui la spirale de la violence. Très attentifs aux souffrances et drames de personnes qui vivaient dignement chez elles, les militaires marocains, en s’inspirant de la démarche magnanime de leur Chef suprême, ont dépassé leur mission strictement médicale pour soulager les peines d’enfants et de femmes dans le désespoir.

Ce sentiment de compassion, caractéristique des Marocains, ceux-là mêmes qui avaient versé leur sang pour la défense du Golan occupé, épaule contre épaule avec les troupes syriennes. Aujourd’hui, ces mêmes Marocains répondent, encore une fois, au devoir de soutenir leurs frères dans le pays du Cham, quoique le contexte n’est malheureusement pas le même. Les liens de sang, de foi et de communauté du destin obligent. Il s’agit aussi d’alléger le fardeau du Royaume de Jordanie, qui a généreusement ouvert ses frontières devant les déplacés syriens. Fidèle au legs de ses illustres prédécesseurs, S.M. le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, se porte ainsi garant de la pérennisation de la tradition louable d’être constamment du côté des victimes des injustices et des personnes dans le besoin. Car la richesse du Maroc n’est pas dans l’abondance des biens, mais plutôt dans l’esprit d’humanisme qui a historiquement guidé les habitants de cette partie du monde, depuis l’aube des temps. En Bosnie, il y a quelques années, des frères avaient lancé un appel de détresse.

Le Maroc y a répondu promptement. En Somalie, aussi, de braves soldats marocains avaient foulé une terre en guerre pour réconcilier des frères devenus ennemis. Au Congo, en Côte d’Ivoire, au Niger, en Libye et un peu partout sur le continent africain et ailleurs, comme en Haïti, des contingents marocains et des équipes médicales portent haut le drapeau de la culture de solidarité et de secours envers des peuples éplorés par des tragédies qui dépassent l’entendement. Toutes ces actions menées sous l’impulsion du Souverain procèdent d’un esprit empreint de solidarité agissante et de l’engagement permanent de S.M. le Roi Mohammed VI en faveur des causes justes de l’humanité.

La diaspora syrienne au Maroc célèbre la chute d'Al-Assad

Après plus de cinquante années de régime autoritaire, la chute tant attendue du régime Al-Assad a suscité une vague d’allégresse parmi les Syriens à travers le monde. Entre espoir renouvelé et euphorie palpable, les membres de la diaspora syrienne à Rabat se sont également réunis pour fêter cet événement historique qui marque une nouvelle ère pour leur pays.

Dans les rues de la capitale, des chants joyeux résonnent, des danses et des drapeaux syriens flottent au gré du vent, créant une atmosphère festive. Des Syriens, couples, familles et amis, se sont rassemblés pour célébrer la fin d’un régime longtemps dénoncé. Ce moment de liesse collective a également été une occasion pour exprimer leur solidarité envers ceux qui continuent à lutter pour la justice et la paix en Syrie.

Cette célébration à Rabat fait d’ailleurs écho à des festivités similaires tenues dans d’autres capitales mondiales, notamment à Bruxelles, Londres, Istanbul, Berlin ou Paris. Depuis le 8 décembre 2024, la diaspora syrienne se livre à des réjouissances collectives, célébrant un tournant décisif dans leur histoire commune. Pourtant, derrière cette euphorie, se cache le poids d’une douleur tenace et d’un espoir de retourner au pays.

Arborant également le drapeau marocain, ces Syriens n’ont pas manqué d’adresser leurs remerciements aux Marocains, mais surtout au Roi Mohammed VI, «Le seul Roi a avoir visité les camps de refugiés», «Le Roi de tous les arabes».

Ils n’oublient pas que le Souverain s’est tenu à leur coté, tout au long de la révolution, déclarant à chaque occasion que le Maroc est pour «la préservation de l’intégrité territoriale, de la souveraineté nationale et de l’unité du peuple syrien».

Une position réitérée ce lundi par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Marocains établis à l’étranger, Nasser Bourita, qui a encore une fois affirmé que «le Maroc était pour la non-ingérence dans les affaires internes de la Syrie, autant qu’aujourd’hui, il est pour sa stabilité, son unité et pour les aspirations au progrès du peuple syrien».

Dénouement de la situation des syriens bloqués à la frontière Maroc/algérie

Jean Paul Cavalieri, Représentant du Haut-Commissariat des nations Unies pour les réfugiés Accueil d'un groupe de familles de réfugiés syriens au siège du Conseil national des droits de l'Homme au Royaume du Maroc.

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«Artisans de Guerre»
L'algérie est l'un des rares pays à regretter l'éviction du « boucher de Damas ». La chute du tyran syrien affaiblit sa posture stratégique et la plonge un peu plus dans l'impasse géopolitique. Fidèle alliée de la dictature d'Assad père (Hafez) puis fils (Bachar), elle est désormais privée d'un partenaire qui lui était aussi proche que précieux.

Après la chute du régime de Bachar al-Assad, des révélations ont émergé concernant des documents découverts par des éléments du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), dirigé par al-Joulani Ahmed El-Charaa.

Ces documents, retrouvés dans les services syriens de renseignement, révèlent des liens jusque-là secrets entre les services de renseignement syriens et ceux d’autres pays, dont l’Algérie et l’Iran, selon des sources au Moyen-Orient.

Les documents en question font état de la collaboration entre les services de renseignement syriens et algériens, dans le cadre d’un projet visant à contrer les aspirations démocratiques des Syriens.

Selon les documents, le régime algérien a envoyé des experts et formateurs pour aider à structurer les forces militaires et sécuritaires syriennes, afin de mieux répondre aux nouveaux défis posés par les insurgés et les mouvements démocratiques internes.

L’Algérie, elle-même marquée par les tentatives de réforme politique et démocratique contre le Hirak, a été sollicitée pour fournir son expertise dans le domaine de la formation militaire et les services de sécurité.

L’implication de l’Algérie s’inscrit dans une dynamique plus large de soutien à la Syrie et à l’Iran, visant à maintenir le statu quo face aux changements politiques demandés par les populations syriennes.

D’après les documents, l’Algérie a déployé plusieurs unités spéciales en Syrie et en Iran. Ces unités algériennes ont été envoyées pour soutenir les régimes de Bachar al-Assad et de la République islamique d’Iran dans la répression des mouvements de contestation.

L’Algérie, qui a une expérience significative en matière de répression, a été choisie en raison de sa capacité à mener des opérations de contre-insurrection et à former des forces de sécurité dans des environnements complexes. Ce soutien algérien avait permis à l’armée syrienne de renforcer ses capacités de maintien de l’ordre et de répression face aux soulèvements populaires et aux factions rebelles.

L’Iran, qui soutient depuis longtemps le régime de Bachar al-Assad, est également mentionné dans les documents comme un acteur majeur de cette coopération.

Téhéran a envoyé ses propres conseillers militaires et des unités spéciales pour appuyer les forces syriennes, renforçant ainsi la capacité du régime à se maintenir au pouvoir.

La Syrie refuse de libérer les détenus algériens et du Polisario

La visite du ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, en Syrie, avait pour objectif affiché de renforcer les liens entre Alger et Damas. Pourtant, cet échange diplomatique s’est soldé par un revers majeur pour l’Algérie. Le président syrien de transition, Ahmed Al-Sharaa, aurait catégoriquement rejeté la demande de libération de plusieurs membres de l’armée algérienne et de miliciens du Polisario, capturés par Hay’at Tahrir al-Sham (HTS) alors qu’ils combattaient aux côtés des forces du régime de Bachar al-Assad près d’Alep.

Une requête rejetée avec fermeté

Selon des sources médiatiques, Attaf avait remis à Al-Sharaa un message officiel du président algérien Abdelmadjid Tebboune, plaidant pour la libération des détenus. Cependant, le président syrien de transition aurait signifié son refus sans appel, précisant que ces prisonniers seraient traduits en justice aux côtés des derniers éléments du régime d’Assad capturés par HTS.

Parmi les détenus figureraient environ 500 membres des forces armées algériennes ainsi qu’un nombre important de miliciens du Polisario, dont un haut gradé. Face à cette situation, le chef de la diplomatie algérienne aurait affiché une grande gêne lors de ses déclarations publiques en Syrie, illustrant l’embarras du gouvernement algérien après cette déconvenue.

Un coup dur pour Alger sur la scène régionale

Ce refus plaçait l’Algérie dans une position inconfortable sur la scène diplomatique. L’implication de militaires algériens et de miliciens du Polisario dans un conflit extérieur, loin de leurs bases, risque d’exposer Alger à des critiques quant à son rôle dans la région et son soutien à certains mouvements armés.

Une question de souveraineté pour la Syrie

Ahmed Al-Sharaa a insisté sur le fait que ces détenus seraient traités selon les normes internationales relatives aux prisonniers de guerre. Son refus de céder aux pressions algériennes traduit la volonté de la Syrie de conserver sa souveraineté dans un contexte de transition difficile et de lutte contre diverses factions armées.

Un nombre indéterminé d’Algériens, dont plusieurs blessés, sont actuellement détenus par Hayat Tahrir al-Sham (HTS) en Syrie, a révélé en exclusivité à l’Institut géopolitique Horizons une source militaire de l’opposition syrienne basée à Alep.

Les négociations pour leur rapatriement se dérouleraient en marge d’une importante réunion diplomatique à Doha, où les ministres des Affaires étrangères des pays garants du processus d’Astana – le Turc Hakan Fidan, l’Iranien Abbas Araghchi et le Russe Sergueï Lavrov – sont actuellement réunis pour discuter du dossier syrien.

Les circonstances exactes de leur détention restent inconnues, le dossier étant entouré d’un grand mutisme. « Cette discrétion s’explique par la sensibilité des négociations en cours », précise une source sous couvert d’anonymat.

Selon des informations, le directeur de la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE) algérienne, le général Rochdi Fethi Moussaoui, se serait déplacé à Doha pour superviser les pourparlers, comme en atteste le vol spécial entre Alger et la capitale qatarie.

Cette réunion exceptionnelle rassemble également le Qatar, l’Égypte, l’Arabie saoudite, la Jordanie et l’Irak, selon des sources diplomatiques turques et iraniennes citées par Al Jazeera.

D’après plusieurs sources médiatiques, un contingent d’environ 500 Algériens aurait été récemment déployé en Syrie pour soutenir le régime de Damas, allié traditionnel d’Alger. Parmi eux se trouveraient des miliciens du Front Polisario, selon ces mêmes sources.

L'Algérie sur le chemin de la Syrie
Les similitudes entre l'Algérie et la Syrie sont indéniables et la chute d'Al-Assad devrait être une leçon de dialogue politique, de coopération, de progrès économique et social des peuples et entre les peuples, c'est-à-dire ce dont l'Algérie a besoin pour sortir du bourbier dans lequel elle s'est enlisée et éviter ainsi une fin similaire.

L'Algérie partage avec la Syrie l'esprit militariste, l'absence de libertés, la répression de la presse, des opposants, l'injustice sociale et l'absence de projet d'État ; mais le pire pour la junte militaire algérienne, c'est le sous-développement de l'économie et des institutions d'un pays exportateur d'hydrocarbures, son instabilité politique et sociale qui constitue une menace permanente pour le régime et le discrédit mondial dont jouit le pays, qui en fait une proie facile ; tout cela constitue un terreau idéal pour une implosion.

La junte militaire algérienne et son président fantoche Abdelmadjid Tebboune sont sur la voie syrienne. Il est bon de rappeler que le problème algérien est beaucoup plus grave ; un pays encore prisonnier des principes révolutionnaires d'un communisme dépassé et illusoire, dont les berceaux, la Russie et la Chine, ne le pratiquent même pas. Du communisme, il ne reste plus que l'autoritarisme et ses complots, que l'Algérie pratique avec maestria.

Et, tout comme l'Iran parraine des groupes armés, l'Algérie joue à déstabiliser la région en abritant, nourrissant et armant des factions au Sahel et en lançant des milices du Polisario contre le Maroc à des fins expansionnistes, consacrant à cette fin un énorme budget de guerre qui a appauvri et détruit un pays déjà improductif.


Cri d’alarme

Le cri d’alarme est venu de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH). Le 31 décembre 2019, elle lançait un « appel urgent: des dizaines de Syriens refoulés vers le Niger en danger de mort ! ». Depuis l’on sait que le groupe d’hommes, de femmes et d’enfants abandonnés le 26 décembre était constitué de 47 Syriens, 17 Yéménites et 53 Palestiniens. Tous avaient été détenus au centre de rétention de Tamanrasset, condamnés par un tribunal à trois mois de prison avec sursis pour entrée illégale sur le territoire algérien.

L'Algérie interdit tous les Syriens d'entrer sur son territoire par sa frontière avec le Mali et le Niger.
  • Alger estimait qu'il y a un risque de voir des groupes rebelles vaincus en Syrie entrer dans le pays.

  • Ces groupes étaient considérés comme pouvant représenter une menace pour sa sécurité.

Selon le responsable de la politique de migration au ministère algérien de l'Intérieur Hassen Kacimi.

Les Syriens qui cherchaient refuge en Algérie sont soupçonnés d'être des militants islamistes selon le responsable de la politique des migrations.

Un régime hypocrite qui change de positions comme il change de chemise.

L'hypocrisie est l'attitude morale par laquelle on exprime des sentiments, des opinions que l'on n'a pas ou que l'on n'approuve pas, ou plus simplement l'acte de mentir consciemment pour s'attirer des faveurs sociales.


 
 
 

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