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«Artisans de Paix», «Artisans de Guerre»... L’algérie ce cancer métastatique qui gangrène notre continent

«Artisans de Paix »

La paix est un fil d’espérance qui relie les ténèbres à la lumière, la terre au ciel. Oser accueillir les situations de souffrance, rencontrer l’humanité blessée, accueillir l’homme dans sa détresse, c’est ouvrir un dialogue, dans un échange avec « l’autre ». C’est un art à apprendre qui purifie la conscience, ouvre à la rencontre des âmes, des cœurs pour permettre de découvrir un nouvel avenir: l’art de vivre ensemble.

Le président rwandais Paul Kagame a accueilli, jeudi 6 février, au village d’Urugwiro, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, porteur d’un message du Roi Mohammed VI. L’ambassade du Rwanda à Rabat a relayé l’information sur ses réseaux sociaux, précisant que les échanges entre les deux parties ont porté sur le renforcement des relations bilatérales et la consolidation des secteurs clés de coopération. Toutefois, le contenu précis du message royal n’a pas été divulgué.

Un contexte régional sous tension

Cette visite intervient dans un contexte diplomatique particulièrement sensible. En effet, le samedi suivant, le président Kagame doit rencontrer en Tanzanie son homologue congolais, Félix Tshisekedi, dans le cadre du sommet extraordinaire conjoint de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). L’objectif principal de cette rencontre est de trouver une issue à la crise sécuritaire qui secoue l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), théâtre de l’offensive du groupe armé M23.

Depuis plusieurs années, Kinshasa et Kigali s’accusent mutuellement d’être à l’origine des violences qui ravagent cette région frontalière. La RDC accuse le Rwanda d’exploiter cette instabilité pour piller ses ressources naturelles, tandis que Kigali dément catégoriquement ces allégations et justifie ses interventions par la nécessité de lutter contre des groupes armés hostiles, dont certains sont issus d’ex-responsables hutu impliqués dans le génocide de 1994.

Le Maroc, un acteur diplomatique discret mais influent

Si la teneur du message royal reste confidentielle, cette visite de Nasser Bourita s’inscrit dans la dynamique de la diplomatie marocaine, qui joue un rôle croissant en Afrique subsaharienne. Le Royaume est de plus en plus actif dans la médiation des conflits, grâce à ses relations solides avec plusieurs pays du continent et son approche pragmatique basée sur le dialogue et la coopération économique.

Rabat et Kigali entretiennent d’excellentes relations diplomatiques, qui se sont renforcées depuis la visite du roi Mohammed VI au Rwanda en 2016. Le Maroc est aujourd’hui un partenaire stratégique du Rwanda dans plusieurs domaines, notamment l’agriculture, les infrastructures et la finance.

Une rencontre aux enjeux multiples

Alors que le sommet de samedi en Tanzanie pourrait être décisif pour l’avenir des relations entre la RDC et le Rwanda, la visite de Bourita à Kigali prend une dimension particulière. Le Maroc, fort de son influence diplomatique, pourrait jouer un rôle dans l’apaisement des tensions entre les deux pays voisins.

Ce déplacement témoigne également de la volonté du Royaume de renforcer ses liens avec le Rwanda, un pays émergent qui cherche à diversifier ses partenariats internationaux. Il sera intéressant d’observer les retombées de cette mission diplomatique marocaine, qui pourrait avoir un impact au-delà du cadre strict des relations bilatérales.

« Artisans de Guerre »

Ceux qui relancent la course aux armements, à ceux qui manipulent les opinions pour créer l’ennemi à combattre.

Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et le cataclysme de Hiroshima et Nagasaki, la plupart des guerres se sont déroulées dans l’hémisphère Sud, tantôt contre les puissances coloniales, tantôt contre l’ennemi communiste et, le plus souvent, pour spolier les peuples de leurs ressources.

«Hassan II avait averti de Gaulle que l’Algérie allait devenir le cancer de l’Afrique» Xavier Driencourt
  • Le Général Saïd Chanegriha a entamé sa visite officielle au Rwanda le 19 février 2024

  • L’algérie, en ayant récemment conclu des accords militaires avec le Rwanda, est accusée par la RDC de soutenir les ambitions expansionnistes de Kigali, ce qui ne fait qu’exacerber les tensions existantes.

L’ambassadeur algérien à Kinshasa convoqué suite à la visite du chef de l’Armée Algérienne au Rwanda

D’après une communication officielle du Ministère des Affaires Étrangères de la République Démocratique du Congo, Mohamed Yazid Bouzid, ambassadeur de l’algérie à Kinshasa, a été convié à une rencontre le lundi 26 février 2024 avec le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de la Francophonie, M. Christophe Lutundula. Cette démarche visait à discuter de la récente visite du Chef d’état-major de l’armée algérienne, le Général de corps d’armée Saïd Chanegriha, à Kigali, Rwanda, le 20 février 2024.

Selon le compte du Ministère de la Défense du Rwanda, le Général Saïd Chanegriha a entamé sa visite officielle au Rwanda le 19 février 2024. Accueilli par le Général MK Mubarakh, Chef d’état-major de la Force de Défense du Rwanda (RDF), et par le Ministre de la Défense, Juvenal Marizamunda, le Général Chanegriha a souligné l’importance des relations positives entre les deux armées et exprimé le désir de renforcer ces liens.

Au cours de sa visite, le Général Chanegriha a mis l’accent sur le renforcement de la collaboration bilatérale face aux défis régionaux, soulignant l’importance de la communication continue entre les deux forces.

Cette visite intervient dans un contexte de tensions accrues dans la région des Grands Lacs, notamment dans la province du Nord Kivu en RDC, où l’armée congolaise, soutenue par les forces de la SADC, affronte les rebelles du M23, appuyés par la RDF. Des accusations d’agression par le Rwanda à l’est de la RDC ont été confirmées par des experts des Nations Unies et des pays occidentaux, exacerbant les tensions régionales.

Le gouvernement de la RDC adopte actuellement une position diplomatique ferme, mettant en garde contre toute coopération avec le Rwanda dans des domaines susceptibles de compromettre la sécurité et la stabilité de la RDC.

L’algérie est, en effet, passée maître en création de conflits inutiles avec d’autres pays

Cette visite au Rwanda, suivie de la convocation de l’ambassadeur algérien, reflète les tensions géopolitiques croissantes dans la région des Grands Lacs. La RDC insiste sur l’importance de protéger sa souveraineté et sa sécurité nationale face à ce qu’elle considère comme des menaces extérieures.

Le département d’Etat américain, le ministère français des Affaires étrangères et d’autres pays, ont condamné la poursuite des offensives menées par le mouvement du 23 mars (M23) avec le soutien du Rwanda, ainsi que la présence des forces rwandaises sur le territoire congolais.

Parallèlement, l’Algérie, en ayant récemment conclu des accords militaires avec le Rwanda, est accusée par la RDC de soutenir les ambitions expansionnistes de Kigali, ce qui ne fait qu’exacerber les tensions existantes.

Pour l’instant, les autorités algériennes ont choisi de rester silencieuses face à cette convocation diplomatique, laissant planer le mystère quant à leur réaction future dans cette affaire.

Il reste maintenant à savoir pourquoi Alger a choisi de se ranger aux côtés du Rwanda dans son conflit contre la RD Congo. Est-il besoin d’être un devin pourquoi le général sénile Chengriha a parcouru 5.131,02 km pour se rendre à Kigali?

La réponse est toute simple: La RD Congo est historiquement un pays ami et allié du Maroc. Et comme le régime algérien souffre d’une maladie aigue qui s’appelle le Maroc et son intégrité territoriale, il a cru bien se venger d’un pays ami et allié du Maroc, la RDC, qui a ouvert un Consulat général à Dakhla le 19 décembre 2020, environ un mois après l’intervention héroïque des Forces armées royales pour libérer El Guerguarate et la nettoyer de toute présence des miliciens séparatistes du « polisario ».

Un régime hypocrite qui change de positions comme il change de chemise.

L'hypocrisie est l'attitude morale par laquelle on exprime des sentiments, des opinions que l'on n'a pas ou que l'on n'approuve pas, ou plus simplement l'acte de mentir consciemment pour s'attirer des faveurs sociales.

L’algérie ce cancer métastatique qui gangrène notre continent:
"Actes inamicaux" et " ingérence"... d'alger: Le torchon brûle 🪔 entre le Mali et l’algérie...

L'ambassadeur d'algérie à Bamako, El Haoues Riache a été convoqué mercredi par le ministère malien des Affaires étrangères après des "actes inamicaux" et "une ingérence" d'alger dans "les affaires intérieures" du Mali, a annoncé mercredi le ministère. Il lui est notamment reproché des réunions avec des séparatistes touareg sans associer les autorités maliennes.

Bamako a convoqué l’ambassadeur d'Algérie "pour élever une vive protestation" du Mali "suite aux récents actes inamicaux posés par les autorités algériennes, sous le couvert du processus de paix au Mali", affirme le ministère dans un communiqué.

“Les gens se laissent facilement manipuler. La religion est le moyen le plus efficace pour ça...” Michael Moore

L’audience accordée, le mardi 19 décembre, par Abdelmadjid Tebboune à l’imam quiétiste malien, Mahmoud Dicko, au siège de la présidence de la république en présence du général-major Mehenna Djebbar, patron des services de renseignements extérieurs.

Grâce aux documents declassifiés wikileaks, nous savons depuis des années que l'algerie passe des accords avec les groupes terroristes pour qu'ils attaquent le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Maroc... en échange de quoi, les algériens ferment les yeux sur leur agissements au Sahel.

Il est à souligner que l’mam Mahmoud Dicko a été reçu seul à El Mouradia alors qu’il avait en face de lui, outre le président de la république algérienne, son directeur de cabinet, son conseiller chargé des affaires religieuses et des relations avec les zaouïas et en présence, surtout, du Directeur Général de la Documentation et de la Sécurité Extérieure, le général-major Mehenna Djebbar.

La présence de ce dernier, à l’audience, signifie clairement qu’il y a une action menée par une structure de renseignements qui n’a rien à voir avec la diplomatie. D’où l’interprétation d’ingérence dans les affaires intérieures du Mali.

Pourquoi l'imam Mahmoud Dicko?

L’Imam Mahmoud DICKO, ancien président du conseil supérieur islamique du Mali et animateur principal du mouvement M5. 

Mahmoud Dicko n’est pas n’importe qui, puisque c’est lui qui a initié et pris la tête d’un vaste soulèvement populaire contre l’ancien président malien feu Ibrahim Boubacar Keita, finalement renversé en août 2020 par un coup d’État militaire.

Le très influent imam Mahmoud Dicko et ses ouailles, ont commencé le job en fragilisant, par de véritables raz-de-marée [les 5 et 19 juin 2020, à l’appel de l’imam, des dizaines de milliers de manifestants sortent dans les rues pour réclamer la démission d’IBK], le pouvoir d’Ibrahim Boubacar Keïta, ce qui a abouti de façon imparable à la chute de l’ancien président malien. [Il est arrêté le 18 août 2020 et, dès le lendemain, Assimi Goïta devient président du Comité national pour le salut du peuple.

Depuis le référendum de juin dernier sur la nouvelle Constitution malienne, à laquelle Mahmoud Dicko est vivement opposé, tout comme les mouvements Touaregs qui ont boycotté son vote, Mahmoud Dicko est devenu un adversaire farouche du régime militaire de son pays qu’il qualifie régulièrement d’«arrogant».

Le Mali dénonce "la persistance des actes d'ingérence" de l'Algérie

Le Mali a dénoncé mercredi "la persistance des actes d'ingérence" de l'Algérie voisine, ancien pays médiateur pour la paix dans sa partie nord confrontée à une rébellion touareg, que Bamako accuse de soutenir les "groupes terroristes", dans un communiqué.

"Il y a trois sortes d'ingrats: ceux qui oublient le bienfait, ceux qui le font payer, et ceux qui s'en vengent.” Santiago Ramon y Cajal

On peut rappeler le soutien matériel du Mali aux combattants algériens du F.L.N en lutte pour leur indépendance. Ce soutien créa d’ailleurs des « frictions » entre le Mali et la France et, était un sujet de divergence entre Modibo Keita et le sénégalais L. S. Senghor au sein de la fédération du Mali

En juin 1960, la « rénovation » de la Communauté provoqua son éclatement, par le revirement de Félix Houphouët-Boigny. Seul le Mali de Modibo Keita embrassa franchement la cause algérienne, offrant même son territoire pour ouvrir un nouveau front saharien au FLN dans plusieurs villes du Mali comme Tombouctou, Kidal ou Gao, où était installé l’état-major d’une unité des combattants algériens.

Algérie: jalousie pétrolière ou diplomatie sournoise ?

Le Mali et l'Algérie partagent un bassin pétrolier commun, qui est l'un des plus grands d'Afrique. En 2007, la société algérienne Sonatrach avait signé un accord avec le Mali pour l'exploration de ce bassin. Cependant, cet accord a été suspendu en 2012, en raison de la crise au Mali. Selon des sources maliennes, la véritable raison de cette brouille diplomatique entre les deux pays serait que l'Algérie souhaite reprendre l'exploration et l'exploitation du bassin pétrolier. Les autorités maliennes, qui ont récemment renforcé leur contrôle sur le nord du pays, souhaitent exploiter ce potentiel énergétique par elles-mêmes.

Niger : le calvaire des migrants subsahariens refoulés par l'algérie

Des dizaines de milliers de migrants subsahariens ont été expulsés, ces dernières années, par l’algérie vers le Niger. Déposés à la frontière entre les deux pays, au milieu du désert, ils doivent ensuite parcourir 15 km à pied pour atteindre le village d’Assamaka.

Leurs téléphones et leur argent ayant été confisqués en algérie, les migrants se retrouvent dans des centres de transit débordés où ils attendent leur rapatriement vers leur pays d’origine.

Décidément, rien ne va plus entre Alger et Niamey. Quelques mois après que la voisine de l’Est a voulu s’immiscer dans le processus de transition en cours au Niger depuis le renversement, le 26 juillet 2023, du président Mohamed Bazoum par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, c’est cette fois les récentes expulsions menées par les forces de sécurité algériennes à l’encontre de migrants nigériens en situation irrégulière qui a valu à la partie algérienne une volée de bois vert en bonne et due forme. En effet, les autorités nigériennes ont procédé, le 3 avril 2024, à la convocation de l’ambassadeur d’algérie pour lui communiquer leurs protestations vis-à-vis du caractère estimé “violent” desdites expulsions.

Bekhedda Mehdi, Ambassadeur algérienne auprès de la République du Niger, a été convoqué au Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieurs.

Le diplomate algérien a été interpellé suite aux différentes opérations de rapatriement et de refoulement des migrants subsahariens en situation irrégulière.

Des opérations faites dans le non respect des règles et du cout porté atteinte à l'intégrité physique et à la sécurité des biens des ressortissants Nigériens vivants en algérie.

De vastes opérations de rafles policières sont régulièrement menées dans certains quartiers de la ville de Tamanrasset, dans le Sud algérien, où vivent des ressortissants des pays subsahariens dont de nombreux Nigériens”, a dénoncé le gouvernement algérien. Ce à quoi la diplomatie algérienne a dès le lendemain réagi en procédant à son tour à appeler sur le tapis l’ambassadeur du Niger, tout en niant en bloc les accusations portées à son encontre.

Elle a, à cette occasion, “réitéré (...) le ferme attachement de l’algérie aux règles essentielles de bon voisinage, et sa volonté de poursuivre la coordination avec le Niger sur cette question concernant les flux migratoires, et sur toute autre question, dans le respect mutuel et sur la base des valeurs de coopération, de confiance et de solidarité”, mais en peinant à convaincre.

C’est ainsi que l’algérie se trouve actuellement aux prises avec ses voisins sahéliens directs, puisqu’en dehors du Niger elle a également eu maille à partir avec le Mali, qui lui reproche de s’allier aux séparatistes nord-maliens en vue de semer la zizanie dans son territoire.

Bamako avait d’ailleurs annoncé, le 31 décembre 2023, son retrait des accords d’alger, censés restaurer la paix entre le gouvernement central malien et les touaregs qui avaient à un moment réclamé leur indépendance.

Voici ce que pense une grande partie de l' "élite" algérienne du Niger.

"Congo, Somalie, Nigéria, Mali, Centrafrique, Syrie, Irak, Israël-Palestine, Ukraine... La fin de la guerre froide n'a pas laissé la place à un monde de paix. Deux décennies plus tard, plusieurs dizaines de conflits armés ensanglantent la planète. Si elles ressurgissent dans certaines parties de l'Europe, la plupart des guerres se déroulent aujourd'hui dans les pays du Sud. Et leur nature a profondément changé. Seule une minorité d'entre elles peuvent être décrites comme des conflits interétatiques. Les autres mettent aux prises un État, souvent déliquescent, et une ou plusieurs rébellions, avec pour enjeu le contrôle du pouvoir, du territoire ou des ressources naturelles. Les divisions ethniques et religieuses alimentent ces nouveaux conflits. Mais ils s'enracinent surtout dans les conséquences de la mondialisation, qui enrichit les plus riches et appauvrit les plus pauvres. Dans la plupart des cas, les guerres du XXIe siècle procèdent de la décomposition institutionnelle et sociale, tout en s'inscrivant dans le cadre des rivalités entre les grandes puissances, anciennes ou nouvelles. Véritable «roman de l'actualité internationale», L'État du monde révèle, au-delà de l'immédiateté de l'événement, les grandes tendances des changements à l'œuvre sur la planète." Faiseurs de paix et pratique de médiation; Résumé de l'ouvrage "Figures traditionnelles et nouveaux acteurs"

 
 
 

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