Les points communs entre les systèmes totalitaires
Le parti Baas, qui a été au pouvoir en Syrie pendant plus de 50 ans
Le parti Frelimo, qui dirige le Mozambique depuis près d'un demi-siècle.
Malgré la contestation populaire et la dénonciation des irrégularités, le Conseil constitutionnel a validé la victoire du candidat du Frelimo, le parti au pouvoir, aux élections du 9 octobre. Les émeutes ont repris dans les rues des villes mozambicaines.
Au moins 33 personnes ont été tuées et 15 autres blessées lors d’une émeute dans une prison de haute sécurité située près de Maputo, la capitale du Mozambique.
Les faits se sont déroulés dans un contexte de crise post-électorale dans le pays. Alors que des partisans de l’opposition manifestaient contre la validation de la victoire du Frelimo au pouvoir, près de cet établissement pénitentiaire, des prisonniers ont profité de la confusion pour briser un des murs de l'enceinte.
La population n'accepte pas les résultats des élections
Lundi, la victoire de Daniel Chapo à l’élection présidentielle a été confirmée deux mois après l’élection présidentielle. Mais le résultat donnant 65 % des voix au candidat du parti Frelimo, la formation dominante du pays, est rejeté par son adversaire Venâncio Mondlane, crédité de 24 %. Des émeutes violentes agitent Maputo, explique la BBC, qui décrit la capitale comme “une ville fantôme”. La veille de Noël, les magasins étaient restés fermés et les habitants cloîtrés chez eux par peur “des pires troubles dans la ville depuis l’arrivée au pouvoir de Frelimo en 1975”.
Le Mozambique est plongé dans une crise post-électorale inédite. Au moins 21 personnes ont perdu la vie après la confirmation lundi de l’élection de Daniel Chapo par la Cour Constitutionnelle, ont annoncé les autorités mardi.
Plus de 1 500 auraient pris la poudre d’escampette.
1 500 prisonniers s’évadent au Mozambique, cette évasion massive a eu lieu dans un contexte de grave crise politique. Les prisonniers se sont échappés en abattant un mur. Seuls 150 ont été rattrapés. Selon les explications du patron de la police mozambicaine. Parmi les fugitifs figurent des djihadistes qui écument la région de Cabo Delgado, au Nord. Les affrontements entre prisonniers avec le personnel pénitentiaire et les forces de police ont fait une trentaine de morts.
L'UE "extrêmement préoccupée" par les violences
L'Union européenne s'est déclarée mardi "très préoccupée" par les violences post-électorales au Mozambique. Dans une déclaration officielle, Bruxelles appelle "les parties à la retenue et leur demande de s'abstenir de toute action susceptible d'exacerber les tensions".
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