Frontex, l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes a beaucoup de pain sur la planche…
Le Hirak, la révolution de l’espoir
Ce mouvement révolutionnaire a réussi à changer la donne en redonnant l’espoir aux Algériens de voir s’ériger l’Algérie dont ils rêvent. Depuis le 22 février 2019, l’Algérie vit au rythme d’un renouveau tant espéré par toutes les générations de l’Algérie post-indépendance. Une volonté d’un changement radical à tous les niveaux de la société, dans l’espoir d’une reconstruction du pays sur des bases démocratiques, solides et pérennes.
« Rien n’a changé »
Sous le règne de Bouteflika
Sous le règne de Tebboune
Mal élu et décrié
« Elu » au 1er tour le 12 décembre, M. Tebboune, 74 ans, succède formellement à Abdelaziz Bouteflika, contraint à la « démission » en avril par un mouvement (« Hirak ») populaire inédit de contestation du régime. Un prédécesseur, dont il fut un fidèle et pour lequel il n’a pas eu un mot. Longtemps ministre de M. Bouteflika, puis éphémère Premier ministre en 2017, tombé rapidement en disgrâce, M. Tebboune, fonctionnaire de carrière et authentique apparatchik, est pour le Hirak un pour représentant du « système ».
Les Algériens sont descendus dans la rue par dizaines de milliers, à peine annoncée sa victoire à l’élection présidentielle du 12 décembre. Pour le Hirak, le mouvement pacifique qui s’est soulevé contre le système depuis le 22 février 2019, le nouveau chef de l’État est un homme du sérail. L’arrivée au pouvoir de ce rouage d’un régime honni est perçue comme le résultat d’une mascarade électorale — un scrutin imposé par l’état-major de l’armée — pour lequel l’abstention a atteint presque 60 %. Depuis, les manifestations continuent.
Le pays entier nie toute légitimité à Tebboune le fantoche ‘élu’ par l’armée
Tebboune cherche (cette légitimité) à l’étranger
Tebboune en quête d’une impossible légitimité
Puisque les urnes ne lui ont pas conféré la légitimité attendue, Abdelmadjid Tebboune entend la créer en situation. La crise de légitimité dont souffrent Tebboune et le régime algérien est aggravée par l’incapacité des autorités à répondre aux attentes socioéconomiques de la population et à mettre en œuvre les changements politiques réclamés par le Hirak.
A la proclamation des résultats de la présidentielle, les félicitations n’étaient pas aussi nombreuses que par le passé. Et la réaction de la France, très scrutée en Algérie, a laissé le régime sur sa faim. «J’ai pris note de l’annonce officielle que Monsieur Tebboune a remporté l’élection présidentielle algérienne dès le premier tour», a déclaré Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse à l’issue d’un Conseil européen à Bruxelles. Il a insisté sur «le dialogue qui doit s’ouvrir entre les autorités et la population».
L’aide financière accordée à la Tunisie suscite la polémique
150 millions en dollars pour la Tunisie alors que le peuple meurt de faim, les hôpitaux surchargés, les jeunes quittent le pays sur des barques, corruption, drogue, injustice organisee…. Voilà la gestion de la mafia militaire et #tebboune comme façade civil #Algerie — Aghiles Amrane (@aghiles_amrane) February 2, 2020
La décision du président Abdelmajid Tebboune d’effectuer un dépôt de garantie de 150 millions de dollars à la Banque centrale tunisienne (BCT) suscite l’incompréhension chez de nombreux Algériens. Dans un contexte où les réserves de change sont en chute libre, ils estiment que le pays a d’autres priorités.
Médiateur dans la crise libyenne ?
Pour un pouvoir en crise, la tentation est toujours forte de détourner l’attention vers les affaires extérieures. En Algérie, l’implication dans la crise libyenne s’est, en quelque sorte, imposée d’elle-même. Avec deux conséquences : rejouer à l’infini la partition de l’armée « protectrice de l’intégrité des frontières », comme l’a dit Tebboune, et mettre en scène, sous sa houlette, le grand retour de l’Algérie dans le jeu diplomatique.
Tebboune reçoit l’accréditation et la bénédiction de l’occidentImposé par les militaires et par l’occident
La chancelière allemande Angela Merkel a adressé un message au chef de l’état, Abdelmadjid Tebboune dans lequel elle a rappelé les « liens d’amitié » qui « unissent depuis longtemps la République Algérienne Démocratique et Populaire et la République fédérale d’Allemagne ». « Je me réjouis de la perspective de continuer à renforcer avec vous, en tant que Président, la coopération empreinte de confiance entre nos deux pays », a écrit la chancelière allemande.
Le chef de la diplomatie européenne, tout en sagesse et sans emphase, a déclaré «avoir pris acte (tout comme Macron) des résultats provisoires de l’élection présidentielle en Algérie, ce pays ami et voisin de l’UE. J’espère que cette élection ouvrira une nouvelle page, permettant de répondre à la profonde volonté de changement que les Algériens expriment depuis février dernier».
Une bataille légitime entre les partenaires étrangers de l’Algérie, pour la sauvegarde de leurs intérêts dans un pays riche en sous sol fait que les puissances occidentales ne peuvent ne pas s’inquiéter de la situation politique qui y règne et de la crise qui perdure depuis le 24 février 2019 et qui ne sera pas réglée demain.
Tebboune le « Mal élu » au pouvoir par l’habituelle parodie électorale. L’accumulation des atrocités et des atteintes aux droits de l’homme a contraint l’ONU, les États-Unis, et même l’Union européenne à émettre des protestations, tandis que cette tragédie, qui devrait retenir l’attention des Français et de allemands du fait du soutien aussi honteux qu’indéfectible, réaffirmé par Emmanuel Macron et Angela Merkel, est couverte en France et ailleurs par le silence des médias de masse. Pire certains médias Français sont devenus les enjoliveurs de cette mafia militaro-politico-financière…
Après la messe et les bénédictions, la mafia militaro-politico-financière actionne Sa Machine RépressiveLa pandémie Covid-19, “une aubaine pour le pouvoir”
Vague de répression
Depuis le début du soulèvement populaire le 22 février 2019, des internautes isolés, en particulier en province, sont régulièrement poursuivis pour leurs publications sur les réseaux sociaux.
Une vague de répression s’est abattue sur des militants du « Hirak », des opposants politiques, des journalistes ou encore de simples blogueurs depuis le début de la pandémie de Covid-19 en Algérie .
Plusieurs personnes ont écopé de peines allant jusqu’à un an de prison ferme pour avoir participé à une manifestation interdite. La vague de répression a débuté en même temps que l’épidémie de Covid-19.
Selon le dernier décompte du Comité national pour la libération des détenus (CNLD), une association de soutien, une cinquantaine de personnes sont actuellement en détention dans les prisons algériennes pour des faits liés au « Hirak », un chiffre qui continue sa montée exponentielle.
Le hirak a transformé l’Algérie mais n’a pas changé le système
Les haraga sont de retour. Retour sur ce phénomène inquiétant.Accélération des tentatives de traversées
Contrairement aux idées reçues, les harragas ne sont pas des chômeurs. Beaucoup ont un emploi; ce sont parfois même des étudiants ou des fonctionnaires ayant un statut social dans leur ville ou leur région. Bien que minoritaires, les femmes sont de plus en plus nombreuses à tenter, elles aussi, la traversée de la Méditerranée.
Cette histoire risque de faire couler beaucoup d’encre.
Conséquence de l’instabilité politique en Algérie et de l’incapacité de son régime à offrir de l’espoir à sa jeunesse, répression, système de santé défaillant, chômage….les Haragas algériens reprennent la “traversée de la Méditerranée” pour débarquer sur les côtes européennes notamment espagnoles qui sont les plus proches du territoire algérien notamment des wilayas de l’ouest comme Ain Témouchent, Mostaganem, Oran ou El-Ghazaouet. Ce qui s’est passé dans la nuit du vendredi à samedi dans la province de Murcia avec le “débarquement” de plus de 418 haragas algériens est un signe avant-coureur de la tragédie qui attend l’Espagne dans les prochaines semaines, voire prochains mois. Depuis quelques mois, des centaines de vidéos et photos de haraga algériens sont publiées sur les réseaux sociaux. Dans certaines, on voit même des femmes et des familles entières prendre le large pour rejoindre les côtes européennes. Certains réussissent, d’autres y laissent leur vie.
Plusieurs vidéos et photos de nouvelles vagues de haraga circulent sur les réseaux sociaux. Ces dernières se multiplient de jour en jour comme pour dire que le phénomène de la harga reprend en Algérie et prend de plus en plus d’ampleur. Mais un nouveau phénomène attire l’attention des gens qui visionnent ces vidéos. A bord de ces embarcations de fortune se trouve une famille transportant leur fils malade pour se soigner en Espagne.
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur cité par le journal local El diaro de Sevilla, près de 1 700 ressortissants algériens, également appelés harragas, sont parvenus à atteindre l’Espagne depuis le début de l’année, sur un total de 6 773 migrants – au cours de la même période l’an dernier, ils n’étaient qu’une centaine d’Algériens. Ces derniers représentent désormais la première nationalité des arrivées illégales dans le pays. Ils dépassent même les Marocains avec moins de 1 000 arrivées depuis janvier. Un tel phénomène ne s’était pas produit depuis 2016, d’après le quotidien El País qui cite les données de la direction générale de la police.
Un rapport de la commission européenne, que s’est procuré El País, montre que les Algériens empruntent de moins en moins la voie marocaine pour rejoindre l’Espagne par la mer, comme c’était le cas depuis des années. Ces harragas partent désormais directement des plages algériennes. Depuis janvier, 46% des arrivées par bateau via la mer d’Alboran sont parties d’Algérie, contre 10% en 2019, note le rapport de la commission européenne.
En Avril 2020, un bateau transportant des migrants clandestins Algériens a débarqué cette semaine sur l’île méditerranéenne de la Sardaigne; coïncidant avec la propagation incontrôlable du Coronavirus en Italie, épicentre de l’épidémie en Europe. Un phénomène qui a suscité l’étonnement et a soulevé plusieurs questions du côté des autorités du pays.
Selon le site d’informations Italien La Voix d’Italie cité par le quotidien Echorouk; les « harraga » en provenance d’Algérie ont repris le cap de la migration clandestine vers le sud de la Sardaigne; soulignant que la barque qui a récemment accosté à porto Tramatzu, comptait 6 harragas, dont une femme à bord.
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