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Algérie: Une semaine à peine après sa nomination, le nouveau « Premier ministre » Aïmene Benabderrah

Algérie: Une semaine à peine après sa nomination, le nouveau « Premier ministre » Aïmene Benabderrahmane testé positif au Covid-19, sera-t-il évacué à l’étranger comme Benbatouch…? 

Le nouveau « Premier ministre » algérien Aïmene Benabderrahmane s’est placé samedi en isolement pour sept jours après avoir été testé positif au Covid-19, ont annoncé ses services dans un communiqué.

M. Tebboune, 75 ans, avait lui-même contracté le Covid-19 fin 2020 et a été hospitalisé pendant plusieurs mois en Allemagne. Le citoyen algérien Brahim Ghali alias Benbatouch, a été hospitalisé en Espagne…

M. Benabderrahmane nommé Premier ministre le 30 juin 2021 par Abdelmadjid Tebboune, «a été testé positif à la Covid-19 samedi», selon ce communiqué qui précise qu’il «s’est mis en confinement pendant sept jours, à compter d’aujourd’hui, en attendant de refaire un test de dépistage à l’issue de cette période». Tous les hauts responsables conviés à cette réunion ont été soumis à un test de dépistage PCR obligatoire hier vendredi afin de vérifier s’ils ne sont pas porteurs du virus qui continue de faire des ravages inquiétants en Algérie.

«Le Premier ministre continuera de travailler et de s’acquitter de ses missions à distance», ajoute son bureau.

Aïmene Benabderrahmane, infecté par le COVID-19 et il a été écarté de la réunion organisée ce vendredi à Alger. Il a été également demandé au nouveau Premier-ministre de se soumettre à un confinement sanitaire strict car chaque personne infectée va contaminer en moyenne 3 personnes en l’absence de mesures de protection.

Au final, seuls les ministres de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, de la Santé, de l’Industrie Pharmaceutique, de la Communication, du Commandant de la Gendarmerie nationale, et du Directeur général de la Sûreté nationale ont pu assister à cette réunion stratégique au cours de laquelle la situation épidémiologique et sanitaire du pays a été soigneusement étudiée et analysée à la lumière des nouvelles données de la 3e vague qui déferle sur le pays depuis plusieurs semaines.

Le « président » Abdelmadjid Tebboune a présidé samedi une réunion du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie, au cours de laquelle il a été décidé d’une «réactivation ferme» des mesures préventives et l’accélération de la cadence de vaccination, a indiqué la présidence dans un communiqué.

Inquiets, les médecins multiplient les appels au respect des gestes barrières et à la vaccination.

Les faiblesses statistiques de l’Algérie empêchent une évaluation fiable de l’épidémie. En effet, on mesure le plus souvent les limites du dépistage: seuls les cas graves arrivent à l’hôpital et sont testés (quand les tests sont disponibles), c’est-à-dire au final un faible pourcentage des contaminés. Un grand nombre de malades ou de décédés ne sont pas testés.

Conséquence : le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.

Mauvaise exploitation de la rente gazière et pétrolière, corruption, …

On croit qu’un pays doté de ressources naturelles, du pétrole et du gaz dans le cas de l’Algérie, a tout pour pouvoir se développer rapidement. Mais c’est oublier que l’argent facile généré par l’or noir monte à la tête. Une oligarchie, une mafia militaro-politico-financière, composée de clans familiaux, du FLN, des chefs de l’armée et d’une coterie d’hommes d’affaires s’est très largement enrichie en détournant des fortunes. D’énormes sommes sont dissimulées par ces gens en France, en Suisse ou encore dans les pays du Golfe. Pour maintenir la paix sociale, ils ont créé un Etat providence dispendieux et inefficace. Aujourd’hui, si l’on excepte l’extraction des hydrocarbures qui représentent les deux tiers des ressources de l’État, il n’y a plus d’industrie. Le chômage est endémique, c’est dramatique pour les jeunes qui forment la majorité de la population et qui ne se voient aucun avenir, d’où leur légitime colère.

COVAX livre 364.800 doses de vaccins contre la COVID-19 en Algérie

Un premier lot de 364.800 doses de vaccins anti COVID-19 a été réceptionné samedi 03 avril 2021, à l’aéroport international d’Alger Houari Boumediene, dans le cadre de la coalition internationale du vaccin contre la COVID-19 (COVAX). Le programme international Covax a lancé une campagne pour collecter 2 milliards de dollars supplémentaires afin de pouvoir réserver des doses de vaccins anti-Covid. Ce système permet aux 92 pays les plus pauvres d’obtenir des doses de vaccins, grâce à des fonds réunis par des donateurs.

Le mécanisme COVAX est le résultat d’un partenariat entre la Coalition pour les Innovations en matière de Préparation aux Epidémies (CEPI), Gavi, l’OMS et l’UNICEF, processus auquel l’Algérie a adhéré dès sa mise en place au niveau international. COVAX a pour vocation d’assurer une distribution équitable des vaccins contre la COVID-19 dans le monde entier.  Afin de garantir un accès équitable à la vaccination contre le Covid-19, la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Cepi), l’Alliance du Vaccin (Gavi) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont mis en place l’initiative Covax. Son fonctionnement est simple: des pays riches et des fondations donnent de l’argent pour développer et acheter des vaccins pour que 121 pays puissent protéger leur population. A ce jour, 54 millions de doses ont été livrées. Les donateurs les plus importants de l’initiative sont les gouvernements des Etats-Unis (l’équivalent de 2,1 milliards d’euros), l’Allemagne (820 millions), le Royaume-Uni (623 millions), la Commission européenne (400 millions), la Suède (202 millions), le Japon (170 millions), le Canada (167 millions), la fondation Bill-et-Melinda-Gates (132 millions) et l’Arabie Saoudite (129 millions). La France a versé 100 millions d’euros.

« Heureusement le ridicule ne tue pas »Tebboune annonce la production du vaccin Spoutnik en Algérie.

Dans son discours à la Nation (doigt bleu), le jeudi 18 février 2021, le « président » Abdelmadjid Tebboune a révélé que le vaccin russe contre le coronavirus, Spoutnik V, sera fabriqué en Algérie dans les six (06) à sept (07) mois à venir.

Le président a tenu par la suite à apporter quelques précisions quant à la production algérienne du vaccin. Ainsi, il a révélé que le vaccin sera produit en Algérie dans un délai de six (06) à (07) mois. Dans le même ordre d’idée, Tebboune a fait savoir que le gouvernement avait déjà convenu avec la Russie pour se faire. Le chef d’État a tenu à rassurer l’ensemble de la citoyenneté que le pays possède déjà une grande expérience en matière de production des vaccins. Il a indiqué : « Certes, ce vaccin (contre le coronavirus, ndlr) est spécial. Malgré cela, il existe différentes méthodes pour assurer sa fabrication».

Tebboune a, par la suite, indiqué qu’une fois le vaccin fabriqué, ce dernier arrivera à point nommé pour non pas seulement aider l’Algérie à accélérer sa campagne de vaccination; « mais aussi quelques pays africains et d’autres également ».

Pour rappel, le « ministre » de l’Industrie pharmaceutique est déjà revenu sur le même sujet. Lotfi Benbahmed a affirmé que le groupe SAIDAL Algérie assurera exclusivement la production du vaccin russe. Dans le détail, le ministre a indiqué que le groupe algérien possède les capacités nécessaires pour produire ce vaccin.

Cela va sans dire. Le partenariat algéro-russe permettra prochainement au groupe algérien de produire le vaccin, mais aussi la matière première de ce dernier. De ce fait, le vaccin qui sera fabriqué dans les mois à venir sera un produit 100% local.

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