La fin du match entre le Mouloudia d’Alger etle club tunisien de l’US Monastir dans le cadre du tour préliminaire de la Ligue des champions de la CAF a été entachée d’actes de violences, de vandalisme et au moins une personne a été tuée.
Les scènes de hooliganisme sont devenues monnaie courante dans les stades en Algérie. Ce samedi 21 septembre 2024, le nouveau stade de Douera à Alger a connu des émeutes d’une rare violence dans les gradins. Des bagarres ont eu lieu sur la pelouse et même dans les vestiaires après le sifflet final de la rencontre Mouloudia d’Alger-U S Monastir remporté pourtant par les locaux (2-0).
Tribunes saccagées, joueurs tunisiens agressés, des dizaines de blessés et un supporter décédé, tel est le bilan provisoire de ces nouveaux actes de violences et de vandalismes.
L’US Monastir a réagi trop vivement suite aux incidents regrettables survenus lors du match retour contre le MCA.
La direction du club dénonce fermement les agressions physiques et verbales injustifiées subies par sa délégation officielle. Ces actes de violence, accompagnés de comportements irresponsables et de harcèlement, ont été observés sur le terrain, dans les vestiaires et dans la zone mixte, impliquant des responsables, des journalistes, et d’autres individus sans lien avec le football.
La direction souligne également l’absence de mesures préventives de la part des officiels, face aux menaces qui pesaient sur la sécurité des joueurs et du staff, ainsi que des journalistes tunisiens. Ces derniers ont été exposés à des jets d’objets, de fumigènes et à l’utilisation de gaz lacrymogène de manière totalement inacceptable.
En conséquence, l’US Monastir s’engage à entreprendre toutes les démarches légales nécessaires pour protéger ses droits et maintenir l’image du club et de la Tunisie à l’international. Elle appelle également le ministère de la Jeunesse et des Sports, ainsi que la Fédération tunisienne de football, à intervenir auprès des instances internationales. Enfin, la direction exprime sa gratitude aux supporters pour leur soutien indéfectible durant ce match difficile remporté par le MCA.
Tout le monde se rappelle la finale de la Coupe Arabe U17 entre l’Algérie et le Maroc (1-1, 4-2 tab)
Cette final a été émaillée par des violences au coup de sifflet final. L’UAFA (Union des associations arabes de football), organisatrice de la compétition, a prononcé ses sanctions.
D’après le communiqué publié par l’instance, l’Algérie devra ainsi s’acquitter d’une amende de 125 000 euros à cause de l’envahissement du terrain par ses supporters, et d’une autre de 25 000 euros à cause de la bagarre à laquelle ses joueurs ont pris part.
Le joueur algérien Abdelhak Benidir écope quant à lui de six mois de suspension pour «l’agression du portier du Maroc» !
Les supporters Marocains entre insultes et bastonnades en algérie
Pas plus tard que ce 8 mai 2015
La délégation marocaine qui accompagnait le Raja pour son match comptant pour les huitièmes de finale retour de la Ligue des Champions d’Afrique de football contre l’Entente Sportive de Sétif, composée du staff, des supporteurs et des journalistes, a été malmenée en Algérie. Un traitement honteux! A son arrivée, la délégation du Raja a été surprise par l’accueil très froid qui leur a été réservé, ainsi que la piètre qualité de l’hôtel choisi par les dirigeants de l’ES Sétif pour y loger les Marocains.
«La fouille et la répression étaient au rendez-vous dès les premiers instants. Ensuite, on nous a demandé de montrer nos passeports comme si on allait passer la frontière. On nous a empêchés de déployer les grandes banderoles et d’atteindre les grillages, mais après plusieurs tentatives, nous avons réussi à le faire», dénoncent les supporters du club marocain. Dès le début de la rencontre, plusieurs incidents ont eu lieu. Le Raja accuse les dirigeants du club algérien et les forces de l’ordre algériennes d’avoir agressé le staff et les supporteurs des Verts. «Nous avons tous été tabassés par la police algérienne. Le président de l’ES Sétif est allé agresser les joueurs du Raja sous les yeux de l’arbitre, à la mi-temps. Ils nous ont insultés de tous les noms. Il y a 10 blessés. Même les journalistes ont été agressés… Nous nous sommes bien comportés avec toutes les composantes de l’ES Sétif lors de leur déplacement à Casablanca. Nous ne comprenons pas la raison pour laquelle on nous traite de cette manière», a confié Mohamed Boudrika, président du Raja. Mohamed Boudrika a même affirmé que le président du club algérien a proféré des insultes contre les joueurs et responsables du Raja en les traitants de «juifs», devant l’indifférence totale du commissaire du match. Les supporters du Raja précisent: «Durant toutes les phases de la rencontre, des centaines d’éléments de la police algérienne nous entouraient et, tout en nous surveillant, ils se moquaient de nous et nous repoussaient à chaque fois qu’on essayait d’atteindre les grillages. En seconde période, le nombre de policiers a sensiblement augmenté. Dès le premier but, les agressions ont commencé et on a dû riposter pour leur montrer qu’on n’avait pas peur d’eux. A la fin du match, les agressions se sont généralisées et toute la galerie du virage qui nous a été réservée a dû riposter. Même l’encadrement du club n’a pas échappé à l’agression et à la bastonnade de la part de tous ceux qui étaient à l’intérieur du stade». Les journalistes marocains ayant accompagné le Raja ont été délibérément installés à côté des ultras de l’ES Sétif. Les représentants des médias nationaux ont eu à subir des insultes et des jets de bouteilles de la part des Algériens.
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