Algérie: Qu’est-ce qui a changé depuis le départ de Bouteflika ?
Il serait utile de revenir brièvement sur le niveau scolaire des dirigeants algériens. De tous les chefs qui ont accédé à la présidence aucun d’eux n’a obtenu son BAC.
A commencer par Benbella qui a un niveau de deuxième année secondaire, soit la capacité de maîtriser l’arabe et le Français. Pas plus. Il n’a aucun diplôme. Son successeur, Boukharouba, alias Boumediène, n’a pas eu son BAC, non plus. Il n’a aucune qualification universitaire lui aussi. Chadli, lui, n’a jamais mis ses pied même pas dans un lycée. Même chose pour Ali Kafi. Même Boudiaf n’a pas eu son BAC. Zeroual, quant à lui, on ne connait pas son parcours scolaire ni jamais entendu parler de diplômes qu’il aurait obtenus mais une chose est sûre, il n’a pas eu son BAC.
Pour Bouteflika, certains disent qu’il n’a même pas passé son BAC. A Oujda, au Maroc où sa mère gérait un Hammam, Bouteflika a été recalé d’un concours de recrutement comme agent d’ordre dans la police royale. Il a raté un autre concours à l’âge de 18 ans. Il n’a pas obtenu le concours de recrutement comme facteur passé à la poste de Oujda. Rien n’empêche il sera ministre et même président de l’Algérie. Ce sont ces gens là qui décident du sort de l’Algérie depuis 1962. Tous les chefs d’Etat cités, aucun d’eux n’a été élu démocratiquement, aucun d’eux ne maîtrise l’Anglais. Il n y a que Boudiaf qui a pu écrire un livre. Les autres n’ont jamais pu rédiger leurs propres discours ! Par contre, de tous les chefs révolutionnaires, Abane Ramdahne, Hocine Aït Ahmed et Ferhat Abbas étaient les seuls à avoir leur BAC et qui ont, à vrai dire, des compétences requises pour devenir chefs d’Etat.
Abdelmajid Tebboune:
M. Tebboune est passé d’une longue carrière de fonctionnaire à celle de Premier ministre en 2017, mais il n’est resté en poste que sept mois après s’être disputé avec des hommes d’affaires influents.
Il a également été ministre du Logement et ministre de l’Information.
Lors de sa campagne, il a promis de retrouver l’argent des contribuables algériens « volé et caché à l’étranger ».
M. Tebboune a été surnommé « l’élu » par les utilisateurs des médias sociaux qui le considèrent comme proche de l’ex chef de l’armée, le général Ahmed Gaid Salah.
Maladresses, contradictions, populisme ….
«Nous n’irons ni au Fonds monétaire international (FMI) ni à la Banque mondiale (BM) car l’endettement porte atteinte à la souveraineté nationale, une expérience que nous avons vécue au début des années 1990», car «lorsque nous empruntons auprès de banques étrangères, on ne peut parler… du Sahara occidental». On le savait déjà, mais c’est plus clair une fois dit!
Ces propos sont ceux du président algérien, Abdelmajid Tebboune, fidèlement rapportés par l’agence de presse officielle: APS.
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