Depuis le 22 février 2019, les autorités algériennes mettent tout en oeuvre pour museler les journalistes et les médias qui veulent témoigner des grandes manifestations qui secouent le pays.
L’emprisonnement de journalistes professionnels et non professionnels sur la base du code pénal, le contrôle maintenu sur le champ de l’audiovisuel, l’étranglement économique des titres indépendants et l’émergence de fonds occultes finançant les médias.
La mort en détention le 11 décembre 2016 du journaliste britanno-algérien Mohamed Tamalt est venu noircir le tableau puisque c’est la première fois qu’un détenu meurt pour des opinions publiées sur Facebook.
Les annonces légales, un bon moyen de pression.
La manne des annonces, dépendant des pouvoirs publics, représenterait environ dix milliards de dinars par an. Cette somme est répartie entre deux cents titres au bon gré des autorités.
Les mauvais élèves punis, les bons élèves (les lèche-bottes ont baissé leur pantalon…) récompensés. exemple le TSA – Tout sur l’Algérie.
TSA, Hier:
TSA, Aujourd’hui: Relation presse-pouvoir en Algérie.
Toute la presse algérienne le nomme « Le Moudjahid Lakhdar Bouregaa », même l’APS:
TSA: « Et pour quelques dollars de plus »
Il y a une vraie culture du délire algérien sur le Maroc. Avec ses codes, ses postures et ses réflexes. Un délire médiatique qui reflète une pathologie politique presque atavique. Dans l’architecture des médias algériens, on peut trouver les rubriques ordinaires comme « Politique internationale », « Horoscope » ou « Faits divers « . Mais on peut trouver aussi une rubrique qu’on peut intituler « Haine du Maroc ». Elle est si florissante et si porteuse pour ses promoteurs qu’elle dispose déjà de ses plumes stars et de ses éditorialistes vedettes. Et ils se livrent depuis des années un concours invisible à celui qui versera le fiel le plus venimeux sur le pays voisin, à celui qui dégoupillera à son encontre la plus empoisonnée des charges. Pour ses plumes et ses faiseurs d’opinion en mission de déconstruction, il s’agit d’un concours qui mène vers les cimes et garantie les carrières les plus juteuses. L’institution militaire algérienne, véritable détentrice des clefs de l’ascenseur social algérien, sait récompenser ces nervis de la propagande anti-Maroc dont la presse algérienne est devenue l’unique réceptacle.
La réponse au média TSA est: il suffit de taper économie algérienne dans google…
Abdelmadjid Tebboune, reconnaît officiellement qu’elle ne tiendra pas au delà de 2021
algerie7: C’est un aveu. Même s’il est mal-assumé, mal formulé, il demeure, néanmoins, un aveu qui en dit long sur la situation économique très dangereuse dans laquelle se retrouve l’Algérie menacée par une véritable faillite financière avec l’actuel crash pétrolier qui bouleverse l’économie mondiale.
Ce mardi, Abdelmadjid Tebboune, a présidé au siège de la Présidence de la République, une réunion de travail consacrée à l’évaluation de la situation économique, au lendemain de la chute drastique du prix du baril de pétrole sur le marché international, a indiqué un communiqué des services de la Présidence diffusé par l’APS. Dans ce communiqué, la Présidence reconnaît clairement que « l’Etat dispose de moyens suffisants pour les années 2020 et 2021 pour ne pas subir des pénuries d’intrants industriels ou de produits nécessaires à la vie du citoyen ». Oui, uniquement 2020 et 2021 car à partir de 2022, l’Algérie aura épuisé entièrement ses réserves de change avec la chute drastique des prix du baril du pétrole et les conséquences de la propagation dangereuse du coronavirus sur toute la planète.
L’Algérie ne peut tenir que pendant 2020 et 2021 à une crise mondiale financière et économique. Au delà de cette date, rien ne peut garantir que l’Etat algérien pourra fournir des produits de base et de première nécessité à sa population parce qu’il n’aura plus d’argent dans ses réserves de change. Voila ce qu’il fallait lire entre les lignes et ce que la Présidence de la République ne peut dire publiquement pour ne pas effrayer les Algériens.
Et encore, il faudra beaucoup de chance à l’Algérie pour que les actuels réserves de change d’à peine 61 milliards de dollars subsistent jusqu’à 2021 car en cette année 2020, ses réserves seront sérieusement éprouvées et elles devront baisser de plus de 25 milliards de dollars selon certaines prévisions calculées à partir des indicateurs actuels de l’évolution des conséquences économiques du coronavirus. L’Algérie s’approche donc de la zone rouge qui peut l’amener à se déclarer en faillite financière et lors de la réunion « présidée » par Tebboune, des mesures superficielles ont été annoncées pour tenter de redresser la barre. Certaines mesures sont mêmes utopiques. Nous y reviendrons dans nos prochaines publications.
La diversification de l’économie a permis au Maroc de résister aux chocs
La politique de diversification économique que le Maroc a adoptée depuis bien d’années lui a permis de prémunir son économie et de résister aux chocs survenus dans le monde.
Grâce à cette diversification, qui repose sur plusieurs secteurs stratégiques et est axée sur le renforcement du partenariat économique avec les pays du Golfe, l’Inde, la Chine et la Russie, le Maroc a géré “avec succès” la crise économique mondiale de 2008 ainsi que ses incidences négatives. le Maroc aspire en permanence à nouer de nouveaux partenariats et à drainer des investissements vers les secteurs stratégiques vitaux, notamment les énergies renouvelables, l’industrie, le transport et l’agriculture où le Royaume a accompli “un progrès notable et d’importantes réalisations” à la faveur des efforts déployés par le gouvernement sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.
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