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algérie: nouveau scandale... De l'huile de moteur dans l'huile de cuisine

Les scandales ne cessent de se multiplier dans ce "pays". Profiter… à en crever!

Les prix des denrées alimentaires grimpent en flèche en algérie, où les consommateurs affirment que l'huile de cuisson et le lait sont si rares qu'il faut amadouer les commerçants pour en obtenir.

Une grande quantité d’huile de cuisine commercialisée en algérie est complétée à l’huile de moteur

Des milliers de tonnes d’huile de cuisine commercialisées en algérie mélangées à du lubrifiant pour moteur sont présentes dans les rayons des magasins algériens. La mayonnaise, les plats cuisinés, la vinaigrette industrielle, les conserves à l’huile préparées avec de l’huile de moteur sont achetées à l'insu des consommateurs dans les grandes surfaces.


  • La question reste posée: combien de produits contenant de l’huile frelatée ont-ils été distribués entre-temps?

  • Plus grave, tous les produits contenant de l’huile contaminée n’ont pas été retirés des rayons.

Rappel: La crise sanitaire du printemps 1981
  • Le scandale dit « de l’huile frelatée » est une catastrophe sanitaire d'origine industrielle qui a fait, en 1981, 20 688 victimes en Espagne. Entre 370 à 835 en sont mortes, suivant les décomptes.

  • La cause officielle de cette catastrophe, avancée à partir de 1981 par les autorités espagnoles, a été "confirmée" en 1983 lors d'une conférence internationale à Madrid et désignée alors sous le nom de « syndrome de l'huile toxique » (SHT).

Au printemps 1981, les hôpitaux et les médecins des environs de Madrid ont à faire face à une multiplication de malades présentant un tableau clinique ne correspondant à rien de connu mais évoquant d'abord une pneumopathie. L'épidémie, qui a commencé début avril, voire avant, atteint son pic en juin et prend vraiment fin en septembre (dernier cas répertorié); à l’époque elle n'est toutefois perçue que début mai.

Le premier cas de ce qui prit rapidement la dimension d'une épidémie faisant la une des journaux est celui d'un garçon de huit ans, Jaime Vaquero Garcia, mort le 1er mai 1981 lors de son transfert à l'hôpital La Paz à Madrid. Ses cinq frères et sœurs sont également hospitalisés: l'une des filles est placée en unité de soins intensifs; les quatre autres enfants sont envoyés à l'hôpital del Rey, prestigieux établissement madrilène spécialisé dans les maladies infectieuses, où les médecins diagnostiquent une « pneumonie atypique ».

Quelques jours plus tard, deux frères habitant à Torrejón dans le voisinage des premières victimes, et montrant les mêmes symptômes, sont hospitalisés d'urgence. Quinze jours plus tard, on recense plus d'une centaine de cas semblables, tous regroupés dans la région de Madrid.

Les personnes atteintes, parmi lesquelles on croit d'abord trouver un nombre significatif de femmes et d'enfants, présentent le même tableau clinique : les premiers symptômes rappelant ceux de la grippe - fièvre, difficultés respiratoires, nausées et vomissements - sont suivis rapidement d'un œdème pulmonaire et de démangeaisons et de douleurs musculaires.

La piste d'une épidémie résultant d'une infection pulmonaire (par une légionelle ou un mycoplasme), d'abord envisagée (la découverte par les scientifiques de l'existence de la maladie du légionnaire est alors toute récente), est abandonnée au vu du résultat négatif d'un traitement par antibiotique. Diverses hypothèses, rapports et rumeurs circulent alors. Une étude minutieuse des dossiers cliniques des patients croisée avec l'examen de données géographiques et sociologiques oriente les recherches vers l'hypothèse d'une intoxication alimentaire. Des enquêtes épidémiologiques sont diligentées.

Début juin, le Dr Juan Tabuenca Oliver, directeur de l'hôpital pour enfants Niño Jesus, annonce qu'il a identifié la cause de l'épidémie: les 210 enfants traités dans son service ont tous consommé de l’huile de colza.

Tard dans la soirée du 10 juin, par voie de la télévision - sur TVE-, une annonce officielle informe le public que l'épidémie est due à une « huile frelatée » sans autre précision. C'est le 21 juin que les autorités se feront plus précises, incriminant seulement alors spécifiquement l'huile de colza dénaturée vendue frauduleusement comme huile d'olive: cette huile, plutôt à usage industriel qu'alimentaire, peu coûteuse, aurait été importée de France par la SA RAP (Refinería de Aceite de Pescado) de Saint-Sébastien, pour le compte du groupe milanais RAELCA, et raffinée par ITH à Séville. Elle était vendue sur les marchés hebdomadaires comme « huile d'olive » et se retrouvait ainsi consommée en salade ou dans les cuisines. Selon l'hypothèse généralement reçue depuis, l'empoisonnement était dû aux composés toxiques introduits dans le processus d'affinage pour extraire l'aniline et dénaturer les huiles en vue de leur utilisation par l'industrie.

Une fois reconnue l'origine du mal, les autorités de santé mirent en œuvre une opération de collecte où les ménages qui avaient acheté de l'huile toxique pouvaient l'échanger contre une bouteille d'huile d'olive véritable. Cette opération d'échange de bouteilles a été lancée le 26 juin. La corrélation du déclin de l'épidémie avec la mise en place de cette mesure est observée, mais aussi discutée dans ses détails et sa signification.

Le 12 septembre The Lancet publie un article du Dr Juan Tabuenca Oliver.

En juin 1982, le gouvernement met en place un Plan Nacional para el Síndrome Tóxico, présidé par Eduardo Sanz Ortega, puis, en 1983, par Carmen Salanueva Urtiaga.

Nombre de victimes

Un premier décompte officiel, basé sur le nombre d'hospitalisation de patients suspectés d'être atteints du syndrome, est établi en octobre 1981. En mai 1997, le bureau européen de l'OMS, réexaminant les cas en rapport avec les critères retenus, publie un décompte de 19 904 patients.

Les associations de victimes font état de 4 000 invalides, 20 000 personnes affectées plus ou moins durablement et 1 200 morts.

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