Algérie : la peine du journaliste Khaled Drareni réduite à 6 mois et une amende de 50 000 Dzd
Le journaliste Khaled Drareni, en liberté provisoire depuis le 19 février 2021, a été condamné aujourd’hui à six mois de prison avec sursis et une amende de 50 000 Dzd.
Le journaliste algérien Khaled Drareni a été condamné à six mois de prison avec sursis. « Le reporter indépendant devenu un symbole de la lutte pour la liberté de la presse en Algérie, a vu sa peine réduite de deux ans de prison ferme à » six mois avec sursis à la suite d’un nouveau procès.
Après 11 mois d’enfermement et les accusations ignobles des plus hauts responsables du pays, Khaled est aujourd’hui formellement « libéré ». -Il reste près de 300 autres détenus d’opinion en Algérie. Justice et liberté à tous les prisonniers de l’arbitraire.
Condamné pour incitation à attroupement non arme, Khaled Drareni avait été arrêté en aout 2020 alors qu’il couvrait une marche du hirak a Alger.
Après avoir passé 11 mois en prison, il a été gracie par le président algérien Abdelmadjid Tebboune et libéré en février 2021.
Jeudi, la cour d’appel d’Alger a réduit la peine du fondateur du site d’information Casbah Tribune grâce à une requalification des faits. L’amende de de 50.000 dinars algériens a été maintenue.
Khaled Drareni est également correspondant pour la chaine de la télévision TV5 Monde et l’ONG Reporters sans frontières (RSF).
Les autorités lui ont également reproché d’avoir travaillé pour un média étranger sans accréditation
Selon la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, plusieurs journalistes algériens sont en prison, après des condamnations ou dans l’attente de leur jugement.
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