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algérie, la confortable installation du sérail militaire algérien en France

gherrrabi
algérie, la confortable installation du sérail militaire algérien en France

Mohamed Goudjil, le fils de Président de la chambre haute du Parlement algérien, est employé au sein du service de l’Enseignement de Langues et Cultures d’Origine (ELCO), un organisme sous tutelle du Ministère algérien de l’Education Nationale et rattaché à l’Ambassade d’Algérie en France.

La mission principale de ce service, qui pour rappel a reçu un budget en 2020 d’un montant de 2.830.000 euros, consiste à organiser, à l’intention des élèves issus, en majorité, de parents d’origine algérienne inscrits dans les écoles françaises, un enseignement complémentaire visant à l’apprentissage des langues arabe et tamazight et à tous les élèves les valeurs de la culture et civilisation algériennes.

Le personnel de l’ELCO a ainsi vocation à œuvrer à l’approfondissement de la compréhension mutuelle entre les peuples algérien et français et à l’élargissement de la coopération culturelle entre les deux pays.

Or nous apprenons que pas moins de deux plaintes pour harcèlement à connotation sexuelle visant le conseiller pédagogique de l’ELCO Mohamed Goudjil, ont été déposées par une de ses collègues au niveau d’un commissariat parisien ! La seconde plainte étant déposée en de Décembre 2021...

Rappelons que cette dame s’était déjà, le 12 Septembre 2019, plainte à ses responsables quant aux agissements et comportements inappropriés ainsi que du harcèlement à connotation sexuelle qu’elle subissait sur son lieu de travail par Mohamed Goudjil…

Au mois d’Octobre 2020, cette même personne adresse une lettre aux services de l’Ambassade d’Algérie pour se plaindre à nouveau du comportement du fils du Président du Sénat algérien qui la prenait en photo à son insu, contrevenant ainsi à son image et à sa vie privée.

Déjà en Octobre 2016, un courrier de protestation, signé par plusieurs employées de l’ELCO, s’élevait contre les agissements de Mohamed Goudjil qui « s’est distingué par un comportement outrancier déjà porté à la connaissance de la tutelle » pouvait-on y lire !

Suite à cette missive, Mr Noureddine Toualbi, l’ex directeur de l’ELCO et Psychanalyste de formation, avait saisi la Ministre de l’Education Nationale Nouria Benghebrit. Dans son rapport que nous avons pu lire, Toualbi avait indiqué que Mohamed Goudjil souffrait de misogynie et d’un machisme qui n’étaient pas compatibles avec le milieu de l’enseignement. A ce titre, le fils Goudjil avait reçu un blâme !

Mais cela n’a vraisemblablement pas suffi à le faire changer, bien au contraire…

Un des polémistes du net installés à Londres a fait les frais des agissements surprenants et a de nouveau été manipulé par Mohamed Goudjil, le fils du 2ème homme du Pays, afin de se venger de la personne qui avait déposé plainte contre lui.

Il nous parait probable que ce soit lui qui aurait induit en erreur cet activiste installé en grande Bretagne, en lui indiquant que nous serions en contact avec l'une des victimes, source, selon lui, de l’un de nos dernier articles !

Au-delà de l’inexactitude de cette information, nous sommes étonnés que le grossier stratagème ait pu si facilement prendre et influencer notre blogueur réfugié dans la capitale anglaise.

En effet, n’importe quel journaliste, même amateur, aurait fait quelques recherches préalables et aurait pu se douter de la grossière manipulation et de l’illégalité de la démarche consistant à accuser publiquement une personne, qui a déposé deux plaintes contre lui pour harcèlement à connotation sexuelle…

Les Gardiens du Temple

"Saviez-vous que Mohammed Goudjil, le fils du président de la maison de la nation en Algérie, Salah Goudjil, et sa femme travaillent dans l'école algérienne à Paris, le but de ceci n'est pas un poste de travail mais une carte de séjour en France (Mama França)" le journaliste algérien Amir Boukhors « Amir Dz » (Wikileaks algérien)

L'Ecole Algérienne en France

L'Ecole Algérienne en France, dispense un enseignement similaire à celui de l’école publique en algérie. son programme et ses méthodes d’organisation de la scolarité suivent les directives du Ministère algérien de l’Education Nationale.

L’école primaire accueille les enfants de 6 à 11 ans. Sa mission est de dispenser un enseignement en langue arabe pour tous les cycles scolaires. L’enseignement de la langue française est renforcé et dispensé sur la base de programmes et horaires arrêtés par le Ministère de l’Education Nationale.

Le fonctionnaire le plus vieux du monde

Salah Goudjil, né le 14 janvier 1931 à Batna (avant la Seconde Guerre mondiale), est un homme d'État algérien. Membre du Front de libération nationale (FLN), il est notamment ministre des Transports de 1979 à 1986 et président du Conseil de la nation depuis 2019.

La confortable installation à Paris du fils de Saïd Chengriha, le patron de l’Armée

Le patron de l’armée algérienne et à ce titre l’homme fort du pouvoir à Alger qui affiche résolument ses liens avec Moscou, a pourtant installé son propre fils, Chafik Chengriha, à Paris où ce dernier est cornaqué par quelques hauts gradés, notamment le colonel Omar Zemirli.

Le commandant Chafik Chengriha, fils du général Siad Chengriha, chef d’état major de l’armée algérienne, a la formation d’un ingénieur informaticien. Depuis 2020, le jeune Chafik réside à Paris pour les besoins d’un stage qui serait indispensable … à sa formation.

Un stage? Quel stage?

Le fils de Chengriha est en fait rattaché au bureau militaire de l’ambassade d’Algérie à Paris, l’un des services les plus discrets de la diplomatie algérienne rattaché directement au ministère algérien de la Défense nationale.

Ce bureau gère depuis Paris et en toute opacité des budgets de plusieurs millions d’euros. Ces fonds servent à financer les soins médicaux des hauts responsables militaires algériens nombreux à venir se soigner en France. Ce bureau prend en charge également les formations des rejetons de la nomenklatura dans les établissements civils ou militaires français.

Autrement dit, le chef d’état major algérien n’est pas à l’abri d’une contradiction. L’homme fort du pouvoir algérien ne manque pas une occasion d’affirmer sa fidélité à la Russie, principal fournisseur d’armements à l’Algérie, qu’il soutient notamment dans son conflit avec l’Ukraine. Mais le même fait en sorte que son fils vive à Paris, aux frais du contribuable algérien. Et qui plus est au sein d’un département qui gère le véritable scandale des soins dispensés en France aux gradés algériens et autres privilégiés du système.

La sinécure parisienne est confortable. Le propre gendre de Gaïd Salah, le prédécesseur de Chengriha à la tète de l’armée, jusqu’en décembre 2019, date de son décès brutal est suspect, occupait pratiquement les mêmes fonctions à l’ambassade d’Algérie en France

Le fils Chengriha bien encadré

A Paris, la route de Chafik Chengriha a croisé celle d’un colonel devenu depuis 2021 un des lobbyistes les plus influents du sérail militaire algérien en France. Il s’agit du colonel Omar Ould Zemirli, un ex-haut responsable de la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA), le tout puissant bras armé de l’armée algérienne. Rattaché au célèbre DRS du fameux général Toufik du moins jusqu’à l’éviction progressive de ce dernier en 2015, ce service de renseignement s’est peu à peu approprié les principales prérogatives de l’appareil sécuritaire algérien (sécurité de l’armée naturellement, mais aussi enquêtes financières, surveillance des journalistes…etc)

Le colonel Omar réside entre Paris et Lille au nord de la France. Ses adversaires au sein de l’institution militaire n’hésitent pas à envoyer en France quelques barbouzes qui scrutent la moindre de ses initiatives. L’irrésistible ascension du colonel Omar a démarré lors de la nomination de son propre frère, le général Sid Ali Ould Zemirli à la tête de la DCSA à partir de fin avril 2020. De nombreux officiers ayant fait l’objet d’une purge profonde menée par le défunt Ahmed Gaïd Salah dés 2013-2014 pour mettre fin au pouvoir du général Toufik, ont pu ainsi regagner des postes importants grâce aux interventions de notre colonel.

Le pouvoir d’influence du colonel Omar s’est accru par le fréquentation de Chafik Chengriha qu’il a hébergé chez lui à Paris. C’est ainsi que le colonel a pu peser sur les promotions, les réhabilitations et nominations de plusieurs officiers. Un véritable clan s’est constitué au cœur de l’institution militaire algérienne qui a pour but d’en devenir l’épicentre, comme le fut le DRS des belles années 1990-2015.

Mais les interventions intempestives du colonel Omar ont fini par irriter à Alger et éveiller les soupçons de l’entourage du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Lorsque le scandale a éclaté en janvier dernier après la publicité donnée aux enregistrements des vidéos de Ghermit Bounouira, l’ex-secrétaire particulier de Gaïd Salah pourtant détenu dans une prison de haute sécurité à Blida, le général Saïd Chengriha se retrouve sous le feu des révélations sur les réseaux sociaux. Plus que jamais menacé de déstabilisation, Saïd Chengriha demande alors à son fils de cesser toutes relations avec le colonel Omar.

Nouvelles guerres de clan

Le fils Chengriha prend ses distances avec son mentor, mais ne reste pas inactif dans les coulisses. Cette situation risque de braquer à nouveau les projecteurs sur Saïd Chengriha qui, lors des promotions qui auront lieu comme chaque année début juillet au sein de l’armée, risque de se retrouver affaibli face au Président Abdelmadjid Tebboune. Ce dernier tentera de peser sur les nominations pour nouer des alliances avec une partie de l’armée. De belles chicayas en perspective. «Si le général Chengriha ne fait pas le ménage dans son entourage, explique un ancien ministre algérien, il risque d’y laisser des plumes».

De nombreux médias algériens mènent une campagne féroce de dénigrement contre le colonel Omar Zemirli et son protégé. Derrière Chafik Chengriha, c’est clairement son père qui est dans le collimateur de clans puissants.

Des enquêtes, dit-on, seraient menées par la Direction Générale de la Lutte contre la Subversion (DGSLS), dirigée par le puissant général-major M’henna Djebbar, un poids lourd de l’armée algérienne et ancien du DRS du général Toufik, qui cherche à imposer une nouvelle configuration au sein du pouvoir algérien.

Mohamed Chérif Abbas a rejoint une banlieue chic de la ville de Lyon où il coule ainsi une retraite dorée auprès de ses enfants

L’ancien ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, fut particulièrement connu pour sa verve révolutionnaire qu’il aimait bien exercer à chaque fois qu’il s’attaquait à la France, cette ancienne puissance colonisatrice.

En novembre 2007, c’est cet homme qui avait déclenché une véritable crise entre Alger et Paris lorsque le 26 novembre 2007, quelques jours avant un voyage officiel du président français Nicolas Sarkozy en Algérie.

Mohamed Cherif Abbas donne une interview au quotidien El-Khabar où il dénonce les origines juives de Nicolas Sarkozy et le lobby juif qui a «le monopole de l’industrie en France».

Des propos d’une hostilité incroyable qui ont suscité une énorme controverse. A cette époque-là, il aura fallu l’intervention du Chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, pour désamorcer la crise avec Paris.

Mais Mohamed Cherif Abbas déteste-t-il réellement la France ? Non, loin s’en faut.

Et pour cause, après son départ du gouvernement en mai 2014, l’ancien maquisard originaire de Batna a préféré s’installer dans la vallée du Rhône… en France !

Mohamed Chérif Abbas a rejoint une banlieue chic de la ville de Lyon où il coule ainsi une retraite dorée auprès de ses enfants établis depuis longtemps dans cette métropole.

Algeriepart a obtenu au cours de ses investigations tous les détails sur la retraite controversée de cet ancien haut responsable algérien.

L’ancien ministre des Moudjahidine passe le plus clair de son temps au niveau d’un pavillon située au 72 rue de la République 69150 à Decines-Charpieu, dans les environs de la ville de Lyon.

L’homme qui attaquait violemment la France a obtenu le 16/12/2015 une carte de résidence de 10 ans délivrée par ces mêmes autorités françaises honnies et diabolisées par notre ancien ministre des Moudjahidine.

Son titre de séjour porte le numéro 6909045746. L’ancien dirigeant algérien dispose même d’un numéro de sécurité sociale. C’est le 136129935242157.

Comme par hasard, depuis qu’il a gouté aux douceurs de la France, on n’entend plus jamais parler notre ancien ministre des Moudjahidines contre l’ancienne puissance coloniale. Hypocrisie quand tu nous tiens…

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