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Algérie: l’insoutenable vérité sur les séquestrés dans les camps de Tindouf sur le sol algérie

Algérie: l’insoutenable vérité sur les séquestrés dans les camps de Tindouf sur le sol algérien réduits à l’esclavage!…

Au XXIème siècle, la pratique de l’esclavage semble avoir été légalisée dans les camps de Tindouf, derrière les miradors de la honte que la sécurité militaire algérienne a hissés pour parquer et enfermer ce qu’elle appelle les « réfugiés » et qui ne sont, en réalité, que des séquestrés

Human Rights Watch a constaté des formes d’esclavage qui persistent au XXIème siècle dans les camps de Tindouf sur le sol algérien. Les victimes sont dans de nombreux cas des Sahraouis ayant la peau foncée.

Un homme, a ainsi monnayé sa libération contre une somme d’argent versée à son « maître ».

Un document légalisé, ayant foi d’acte judiciaire qui accable le polisario.

On eut pu se limiter à ce cas, non isolé, si d’autres témoignages et d’autres drames de ce genre ne venaient étayer ce que nous ne cessons d’affirmer, à savoir l’immense chape de plomb qui couvre les multiples et graves violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf.

« Stolen » ou les images « volées » d’enfants nés esclaves à Tindouf!

Rappelez-vous: en 2006, deux journalistes du Sydney Morning Herald, Violeta Ayala et Dan Fallshaw, se rendent à Tindouf, à la demande du représentant du Polisario en Australie, un certain Kamel Fadel, pour réaliser un film sur l’aspect humain du conflit du Sahara et mettre la lumière sur le vécu des habitants des camps.

L’idée de départ était de réaliser un film de propagande au profit du Polisario, et son sponsor algérien, sur le calvaire qui serait induit de la séparation des familles de part et d’autre du mur de défense marocain.

Mais une fois dans les camps, quelle ne fut la surprise des deux reporters en apprenant, par la voix même des habitants, que des familles entières étaient mises en esclavage pour l’incroyable raison qu’elles étaient d’une tout autre couleur de peau! Le déclic a été une rencontre avec « une belle fille noire sahraouie », dénommée « Fetim », « la première personne à nous parler sans évoquer la politique ».

Premier témoignage, et voilà que les deux reporters sont complètement sidérés au point de décider de changer de piste d’enquête. Ils apprennent que les camps de Tindouf étaient divisés en deux: d’un côté, les noirs de peau et de l’autre, leurs maîtres blancs, les « Bayden », pour reprendre un terme courant dans les camps! Au fil des témoignages, ils découvrent, à leur grande stupéfaction, que les Noirs, ramenés souvent de Mauritanie (les Harratines), n’avaient pas les mêmes droits que ceux qui dirigeaient les camps. « Fetim nous a dit que les Noires étaient toujours des esclaves, qu’elles n’avaient pas le droit de décider avec qui elles allaient se marier, que leurs enfants pouvaient être enlevés et qu’elles n’avaient pas non plus de pouvoir sur leur destin »!

Ce film a fait l’objet d’une campagne insidieuse de la part des séparatistes du Polisario qui ont usé de tous les moyens pour empêcher sa projection, ce qui a amené les producteurs du documentaire à travailler dans la confidentialité pour en parachever le montage de peur que les bandes ne leur soient volées.Le documentaire (Stolen), réalisé par l’Australo-bolivienne, Violeta Ayala et l’Australien Dan Fallshaw, relate, en 75 minutes, une histoire sisyphienne de l’asservissement dans les camps de Tindouf.

Choc chez les deux reporters qui ont finalement décidé de dévoiler au monde cette réalité monstrueuse et montrer le visage hideux du front polisario (une tache noire sur le front de l’humanité) comptable de véritables « crimes contre l’humanité », comme l’avait clamé haut et fort en avril 2013 le juriste espagnol Miguel Angel Puyol Garcia, après avoir vu le film « Stolen » diffusé en 2009 à l’occasion du Festival international du Film de Melbourne. Le juriste espagnol réagissait alors à une recommandation soumise par les Etats-Unis au Conseil de sécurité, en vue d’élargir le mandat de la Minurso au monitoring des droits de l’Homme au Sahara. Il a saisi cette occasion pour dénoncer l’hypocrisie de l’Administration américaine qui voulait bien ouvrir un oeil sur la situation au Sahara, de loin meilleure que celle prévalant en Algérie tout entière, et fermer un autre sur l’affligeante réalité dans le goulag de Tindouf, où des pratiques d’un autre âge ont toujours lieu sans que personne au monde n’ose encore dénoncer, à plus forte raison agir. Jusqu’à quand?


Vaines tentatives d’enterrer le documentaire

Les sbires du polisario ont essayé, tout d’abord d’empêcher que le documentaire s’achève, usant de tous les stratagèmes pour dénaturer son contenu et faire en sorte que les images choquantes qu’il comporte ne parviennent pas au public. Dans une folle offensive, ils ont rameuté ainsi des journalistes étrangers acquis à leur thèse et les ont soudoyés afin qu’ils leur confectionnent des reportages à leur mesure, où les victimes filmées dans «Stolen» se dédisent et se désavouent en prétendant avoir touché de l’argent des réalisateurs pour assurer des rôles. Mais toutes ces tentatives ont été vouées à l’échec face à la réalité de la pratique de l’esclavage dans les camps de Tindouf. Plusieurs voix se sont élevées, dénonçant cette réalité, en particulier dans les médias australiens. Ainsi Romana Cacchioli, de l’Organisation de lutte contre l’esclavage a affirmé que toutes les scènes du documentaire sont véridiques, confiant au journal « Brisbane Times » que l’existence de cas similaires est attestée par les médias espagnols. Au soir du 11 juin, jour de la projection, pour la première fois du documentaire, les séparatistes ont tenté vainement de faire d’une manifestation de cinéma un événement politique. Ils ont ainsi fait venir Fatem des camps de Tindouf, au cinéma du boulevard June George à Sidney. Profitant de la présence de centaines de journalistes, de cinéastes et d’hommes politiques, ils l’ont présentée devant tout ce parterre pour dire d’une voix apeurée et terrorisée  » je suis l’héroïne du documentaire. Je n’ai fait qu’interpréter le rôle ». Fatem, dont les propos étaient traduits par Kamal Fadel, qui n’est autre que le représentant du Polisario à Sidney, a déclaré également aux journalistes : « Comment pourrais-je être esclave, alors que je suis maintenant en Australie en compagnie de mon époux. Les réalisateurs du documentaire se sont moqués de nous et dénaturé les vérités et la réalité dans les camps ». « Nous les avons accueillis parmi nous. Ils ont partagé nos repas et m’ont fait miroiter, comme à des dizaines de personnes qu’ils ont filmées beaucoup de choses, nous ont donné de l’argent, mais menti sur notre vie. Ils ont prétendu qu’ils veulent réaliser un documentaire sur la réunification des familles sahraouies, mais en fin de compte, ils sont partis sans dire au revoir ». Ayala a déploré lors d’une conférence de presse la terreur vécue par Fatem aux mains de ses tortionnaires qui l’ont emmené en Australie la forçant à camper un rôle dans cette misérable pièce de théâtre. « J’ai parlé au téléphone avec sa mère et son frère qui m’ont dit qu’elle a été forcée de quitter les camps. Nous ne voulions pas qu’elle quitte ses enfants et quand nous lui parlions, nous n’entendions que les échos de la peur et de la terreur. Elle a extrêmement peur et ne peut pas s’exprimer », a dit Ayala. Les responsables du festival et plusieurs cinéastes australiens ont soutenu la projection de ce documentaire, en déplorant les vaines tentatives de sa politisation. Le directeur exécutif du festival du cinéma de Sydney, Mark Sarfaty, a affirmé que « le choix de projeter ce film est approprié. Ce n’est pas notre rôle d’agir comme législateur ou censeur ». « Le choix des films est basé sur la qualité, la demande du public et une réelle volonté de présenter des histoires et des expériences inédites « , a affirmé, pour sa part, Claire Stewart, la directrice du festival.

Pour les deux réalisateurs, la projection de ce film au Festival de Sydney constitue  » une petite victoire » eu égard à la campagne de propagande et de mensonges menée par des parties hostiles à cette projection et soutenant le Polisario et d’autres parties qui disposent de moyens que les réalisateurs, mus par le seul souci de transmettre la vérité en toute sincérité, ne possèdent pas.

Violetta a critiqué certains organes de presse qui, sans voir le film, ont demandé qu’il ne soit pas projeté et a fait savoir que les responsables du festival ont été avertis que le Polisario va « s’approprier le film et détourner la cause principale, qui raconte la misère des camps, l’esclavagisme et l’asservissement afin d’en faire une question politique ».

« Nous avons mené un travail documentaire de recherche. Il s’agit d’un documentaire réaliste et non pas du fruit de l’imagination. Il décrit des problèmes pénibles vécus dans les camps de Tindouf. Si les Nations Unies n’ont pas été capables de résoudre ce conflit vieux de 30 ans, qui sommes-nous pour politiser ce film ? C’est regrettable que le Polisario cherche à détourner les vérités « , s’indigne-t-elle.

Le film a bénéficié d’un financement de près de 251.000 dollars accordé par l’organisme de cinéma  » Screen Australia « .

« Le polisario a su mobiliser ses partisans ici, mais leur cause est perdue », note Tom Zubrycki, le producteur du film qui a une longue expérience dans la production des documentaires, se demandant: « comment peut-on nier les réalités décrites dans ce film ? »

La naissance de l’idée du film

Née en Bolivie, Violetta, qui s’est installée en Australie en 2003, indique que l’idée de réaliser ce film lui est venue après avoir rencontré une Sahraouie alors qu’elle était avec Dan en Mauritanie en tournage. Cette femme l’a approchée et a commencé à lui parler de la question du Sahara et du drame des personnes séquestrées. La vie de cette femme séparée de sa mère séquestrée dans les camps de Tindouf l’a profondément émue. Elle a ajouté, lors d’une conférence de presse tenue en marge du festival, qu’ils ont décidé, après le tournage du film, de se rendre dans les camps de Tindouf pour tourner un documentaire sur les camps et les conditions de vie difficiles des personnes qui y sont séquestrées. Elle ajoute que soutenus et encouragés par les mercenaires du Polisario, « nous sommes allés à Tindouf pour réaliser un film sur les Sahraouis». « Le polisario voulait un film de propagande, mais nous avons découvert des réalités différentes de ce à quoi nous nous y attendions. Ces réalités sont devenues le véritable enjeu et le thème principal de notre film. Les pires moments ont été les souffrances que nous avons vécues quand nous avons été détenus. Nous avons été forcés de cacher les enregistrements et chercher une personne capable de les sortir du Sahara », a-t-elle expliqué. « J’ai encore froid au dos au souvenir de cette période. Nous étions partis pour réaliser un film sur les camps et nous avons découvert que les populations vivaient dans une prison politique », affirme-t-elle. Les deux réalisateurs ont même été détenus pendant six jours avant de pouvoir s’enfuir à Paris, avec l’aide de l’Onu et de l’ambassade d’Australie. A notre retour en Australie, ajoute Violeta, le Polisario a lancé une campagne d’envergue pour inciter les producteurs à empêcher la poursuite du tournage. «Nous avions peur qu’ils ne volent le film» raconte-t-elle sans cacher sa satisfaction que le cauchemar ait pris fin, tout en promettant d’accorder tout son soutien aux familles séquestrées dans les camps de la honte en territoire algérien. «Je promets de réserver 10% des revenus de ce film et des prix reçus pour créer un fonds spécial pour soutenir la réunification des familles souffrant de discrimination, d’esclavagisme et d’asservissement dans les camps de Tindouf et de mettre en place un réseau pour réhabiliter les familles qui ont été libérées», a-t-elle soutenu.

Avec, autres presses

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