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Algérie: L’armée algérienne brûle vifs deux jeunes Sahraouis… D’où vient cette hai

L’armée algérienne brûle vifs deux jeunes Sahraouis… D’où vient cette haine? … Par Gherrabi Mohammed.

Lors de son discours devant la 75ème Session ordinaire de l’AG de l’ONU, le « chef « de l’État algérien a défini les grandes lignes de la politique étrangère de son pays : …, attachement au droit international, notamment le droit des peuples à l’autodétermination, …

L' »ambassadeur » de l' »état fantoche » en Algérie Abdelkader Taleb Omar a salué jeudi à Batna le (« rôle de premier plan » de l’Algérie dans le soutien du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes).

Abdelmadjid Tebboune plaide-t-il pour l’autodétermination du peuple kabyle?

Le 26 septembre 2020- Rassemblement des indépendantistes kabyles devant le siège de l’ONU à New York pour:

  1. Commémorer la 3ème année depuis la remise du mémorandum pour l’autodétermination de la Kabylie à l’ONU.

  2. Dénoncer l’injustice qui s’abat sur les militants indépendantistes kabyles ces derniers temps entre emprisonnements et convocations à la justice.


Abdelmadjid Tebboune a depuis Alger, un discours adressé à la 75e Assemblée générale de l’ONU. Abordant le dossier du Sahara, il a demandé l’organisation d’un référendum, une solution dont il a feint d’oublier qu’elle est déjà définitivement enterrée par la communauté internationale.

Dans un discours sans méthode, sans fond, prononcé juste pour la forme, il n’a pas hésité par exemple à affirmer que «la diplomatie algérienne a été déterminante pour le règlement de plusieurs crises épineuses et conflits régionaux et internationaux». Sur ce volet, le président algérien a choisi de faire semblant d’ignorer que l’Algérie est marginalisée dans le conflit libyen et la crise malienne, deux pays avec lesquels elle partage pourtant une frontière terrestre longue de plusieurs centaines de kilomètres.

L’unique fois, dans son discours, où Tebboune a oublié la langue de bois et jeté le masque, c’est quand il a évoqué le conflit du Sahara. Mais il l’a fait à rebours des efforts de la communauté internationale, ramant désespérément à contre-courant, dans l’objectif vain de ramener ce dossier plusieurs années en arrière.

«S’agissant de la question du Sahara occidental, nous déplorons les obstacles qui entravent son règlement, notamment l’arrêt des négociations entre les deux parties au conflit et les atermoiements dans la désignation d’un nouvel Envoyé onusien pour le Sahara occidental. A cet égard, l’Algérie appelle à l’application des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment l’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara occidental, reporté depuis plus de 29 ans, la désignation dans les meilleurs délais d’un Envoyé du Secrétaire général de l’ONU, la relance du processus de négociations entre les deux parties au conflit et la concrétisation des aspirations des peuples du Maghreb arabe et de l’Afrique, au développement et à l’intégration», a ainsi déclaré Tebboune.

Cette tirade d’un président qui a affirmé plus d’une fois, lors d’interviews télévisées, n’avoir aucun problème avec «le Maroc frère», a au moins le mérite de dessiller les yeux à ceux qui ont cru à l’illusion d’une main tendue vers le Maroc par un Tebboune qui poursuit, en exécutant zélé, le travail de sape de l’intégrité territoriale du Maroc par le régime fossilisé d’Alger. Ce n’est, en fait, que l’ombre d’une main que Tebboune tend vers le Maroc, quand, de sa main réelle, il conspire, tantôt à couvert, tantôt à découvert, contre les intérêts du Royaume.

Pourquoi donc exiger de nouveau un référendum alors que le Conseil de sécurité de l’ONU l’a déjà enterré depuis plusieurs années, lorsque Peter Van Walsum, l’ex-Envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, a clairement conclu que cette option est irréalisable? Et puisque Tebboune en appelle «à l’application des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité», pourquoi n’a-t-il pas pris en considération la dernière résolution onusienne en la matière, à savoir la résolution 2494, du 30 octobre 2019?

L’armée algérienne brûle vifs des orpailleurs sahraouis, dans le « camp Dakhla »

Les habitants des camps de Lahmada près de Tindouf viennent d’être horrifiés par la barbarie de l’armée algérienne. Lundi soir, deux jeunes Sahraouis ont été brûlés vifs par des soldats algériens alors qu’ils se trouvaient au fond d’une tranchée d’orpaillage non loin des camps.

De telles méthodes sont utilisées pendant la Seconde Guerre mondiale, où le feu était souvent utilisé par les troupes nazifascistes contre les populations civiles en Italie, et en 2015, un ressortissant jordanien a été brûlé par le groupe terroriste ISIS Daesh.

Exécution sommaire et de la façon la plus barbare! Dans la nuit du 19 au 20 octobre, les camps de Lahmada près de Tindouf ont été secoués par une horrible tragédie, suite à l’assassinat atroce de deux jeunes Sahraouis, brûlés vifs par l’armée algérienne. A la vue des images diffusées par certains sites d’opposants au Polisario, les deux victimes se trouvaient sur un grand chantier d’orpaillage à ciel ouvert, où l’on voit quantité de matériel, dont un groupe électrogène. Ce qui prouve que l’activité n’a rien de clandestine et que les soldats algériens ne pouvaient ignorer une présence humaine dans la tranchée qu’ils ont volontairement incendiée.

C’est la commission des droits de l’homme relevant de «Sahraouis pour la paix», un mouvement dissident du Polisario, qui a été la première à annoncer ce crime commis par l’armée algérienne, après avoir été alertée par ses nombreux relais au sein du camp dit de «Dakhla», d’où sont originaires les deux victimes. Or ce camp, totalement encerclé par les milices du Polisario et l’armée algérienne, est connu pour être celui des opposants purs et durs au Polisario, et dont les habitants sont majoritairement favorables à un retour au Maroc. Les deux victimes tuées par l’armée algérienne ont été nommément et tribalement identifiées. Il s’agit de Mha ould Hamdi ould Soueilem (Reguibat) et Alioune Al Idrissi (Brabiche).

Le Feu, une pratique utilisée en Afrique du Sud

« Afrophobie ? » « Xénophobie ? » « Racisme entre Noirs ? » Un « Noir » déjà bien « noir » qui massacre un « étranger » sous prétexte qu’il aurait la peau trop sombre : la haine de soi par excellence ? Mais bien sûr, c’est tout cela en même temps ! » s’exclame l’historien et enseignant à l’université du Witwatersrand à Johannesburg Achille Mbembe, dans un long texte repris par Courrier international. Ce dernier décrit une situation devenue explosive alors qu’en 2015 et 2017 déjà ces mêmes violences avaient défrayé les chroniques. Interrogeant un chauffeur de taxi sur la manière dont les agresseurs s’y prennent, Achille Mbembe nous apprend que le feu utilisé est un héritage de l’apartheid. «Parce que du temps de l’apartheid, le feu, c’était la seule arme que nous avions, nous, les Noirs. Nous n’avions pas de munitions, d’armes et tout ça. Avec le feu, on pouvait fabriquer des cocktails Molotov et les jeter sur l’ennemi à bonne distance », explique le chauffeur.

L’armée algérienne à la gâchette facile et rapide… Elle pris l’habitude de tirer sur les sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf au sud de l’Algérie 

Cet incident grave n’est pas le premier. Le mois de mai dernier, un groupe de six jeunes orpailleurs sahraouis ont été pris pour cible par une unité de l’armée algérienne alors qu’ils prospectaient une zone des environs du camp dit d’Eddakhla situé à 150 kilomètres au Nord-Est de Rabouni. Hostilités, attaques et assassinats … perpétrés contre les sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf au sud de l’Algérie par l’armée algérienne sont en recrudescence sont devenus un phénomène quotidien..

D’où vient cette haine?

Comparez:

L’extravagant train de vie des sbires du polisario avec le contribuable algérien

Où se sont donc évaporés -excusez du peu!- les centaines de milliards de dollars qui ont jusqu’ici été octroyés par le régime algérien au front polisario? Selon le journal électronique «Tamurt.info», le budget alloué par le régime algérien au financement du Front Polisario «est inconnu des dirigeants politiques algériens. Seul le DRS est au courant». Et d’ajouter que «personne n’est en mesure d’apporter le moindre nombre, même approximatif, de «milliards» que verse l’Algérie aux responsables du Polisario. Aucun député, ni ministre ne peut percer ce secret. Ce budget échappe à tout contrôle des politiciens et reste toujours un mystère». Le témoignage d’un ex-Premier ministre algérien recueilli par le journal électronique «Tamurt.info» est on ne peut plus éloquent. «Le budget que verse l’Algérie au profit du Polisario, rien que pour agacer le Maroc, dépasse l’entendement, mais il reste toujours secret». «J’étais Premier ministre et je ne savais rien de ce qui se tramait au sujet du financement qui leur a été alloué durant les années 1990, c’est-à-dire durant la crise financière que l’Algérie traversait, mais je sais que ce budget est supérieur à ce que tout le monde pense», a-t-il ajouté. Aucun journaliste ni politicien algérien ne peut aborder ce sujet ni y faire allusion. Le sujet est tabou. Et personne ne connaît le nombre de milliards de dollars que le régime a gaspillés pour financer cette organisation séparatiste depuis sa création au début des années 70 du siècle passé.

Le calvaire des soldats des troupes de l' »armée » algérienne

Les soldats de troupe de cette « armée » algérienne vivent un vrai calvaire. Les retraités de cette « armée » algérienne manifestent chaque jour contre la misère alors que les « généraux » (ex caporaux et planton de l’armée française) se font soigner en Europe à coups de millions d’Euros et que leurs rejetons contrôlent des fortunes en « Algérie » et à l’étranger.

Communiqué de presse conjoint de L’Observatoire du Sahara pour la Paix, la Démocratie et des Droits de l’Homme ”OSPDH” et de la Ligue du Sahara pour la Démocratie et les Droits de l’Homme (LSDDH) condamnant les assassinats perpétrés contre les sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf sud de l’Algérie.


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