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Algérie: L’After foot, place au Hirak, La mafia militaro-politico-mediatico-financière algérie

Algérie: L’After foot, place au mouvement de protestation du Hirak… La mafia militaro-politico-mediatico-financière algérienne active son plan B

Après l’élimination de l’Algérie de la CAN 2021. Il est temps désormais de faire le bilan

Huile, médicaments, lait, semoule, produits agricoles, viandes… L’Algérie est régulièrement confrontée à des pénuries alimentées par une réglementation des prix trop rigide et inadaptée qu’aucun gouvernement ne veut se hasarder à réformer.

@DilemAli l’unique et l’éternel ❤️#algerie #sardine #huile pic.twitter.com/elGCKf0ojq — Bouzid Ichalalene (@BouzidIchalalen) March 20, 2021

Lorsque les effets de la drogue (One, Two, Three…) se dissipent, ils cèdent la place à la réalité dans laquelle vivent les algériens.

Le Hirak est de retour !

Le temps long du hirak: le  passé et ses présences, un peuple privé de sa Révolution.

Le 22 février 2019, un appel à manifester lancé de façon anonyme sur les réseaux sociaux sonnait le début d’un mouvement de contestation populaire inédit.

Déclenché le 22 février 2019, le hirak, mouvement de protestation populaire inédit en Algérie, avait poussé Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis deux décennies, à la démission deux mois plus tard. Ce mouvement pacifique a dû suspendre en mars 2020 ses manifestations hebdomadaires en raison de l’épidémie de coronavirus. Mais il continue de réclamer le démantèlement du « système » en place depuis l’indépendance en 1962, synonyme à ses yeux d’autoritarisme et de corruption.

Le Hirak est toujours présent, la lutte se poursuit au nom de l’instauration d’un État de droit et des libertés, un «Etat civil, pas militaire»

Plan A: « Terrorisme » pour réprimer les libertés publiquesDes experts onusiens accusent le régime Algérien d’instrumentaliser politiquement le « terrorisme » pour réprimer les libertés publiques

Des experts et des rapporteurs Spéciaux de l’ONU ont accusé le régime Algérien d’ »instrumentaliser politiquement le terrorisme » pour réprimer les libertés publiques.

Dans une communication adressée au haut Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH), ces experts et rapporteurs onusiens accablent le régime Algérien et l’accusent d’instrumentaliser politiquement le « terrorisme » pour réprimer et interdire les libertés publiques.

D’après les médias Algériens, qui relèvent que les autorités Algériennes n’ont toujours pas répondu à ces graves accusations, un groupe d’experts et de procédures spéciales de l’ONU a envoyé, le 27 décembre dernier, une communication au HCDH concernant « certains textes de loi en rapport avec le domaine sécuritaire et la lutte anti-terroriste récemment approuvés » en Algérie.

Les mêmes sources ajoutent qu’il s’agit d’un groupe d’experts comprenant la Rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection des droits de l’Homme et des libertés, fondamentales dans la lutte antiterroriste, le Groupe de travail sur la détention arbitraire, la Rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection du droit à la liberté, d’opinion et d’expression, le rapporteur spécial sur le droit de réunion pacifique et la liberté d’association et la rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’Homme.

Ces rapporteurs spéciaux et experts ont interpellé le HCDH à intervenir rapidement auprès des autorités Algériennes afin de leur réclamer un contrôle minutieux des nouvelles lois antiterroristes adoptées entre 2020 et 2021.

Selon le document, ces Rapporteurs Spéciaux ont réclamé aussi des comptes à ces autorités concernant l’instrumentalisation de ces nouvelles lois antiterroristes dans la répression menée contre des opposants et des activistes pacifiques.

Les mêmes sources précisent que « les textes législatifs ayant fait l’objet de cette communication semblent être en directe opposition avec les meilleures pratiques en matière de législation antiterroristes« .

« Nous soulignons encore une fois que nous sommes pleinement conscients des problèmes de sécurité lié au terrorisme auxquels l’Algérie est confrontée mais nous sommes profondément inquiets par le fait que l’Ordonnance 21-08 et la loi nº 20-06 manquent de précision nécessaire pour garantir que les mesures prises en vertu de celle-ci sont nécessaires et proportionnées« , a analysé ainsi le groupe d’experts et de Procédures Spéciales des Nations-Unies portant sur la situation politique actuelle qui prévaut en Algérie.

Et ces représentants de haut niveau des Nations-Unies ont réclamé au gouvernement Algérien « de réviser les dispositions décrites supra afin qu’ils soient en conformité avec les normes internationales des droits de l’Homme ».

« Nous réitérons particulièrement notre préoccupation quant à la définition d’actes terroristes adoptées par l’article 87 bis qui, en incluant dans la catégorie d’acte terroriste une large variété d’infractions entre en collision avec le principe de sécurité juridique, porte atteinte aux droits de réunion pacifique et à la liberté d’expression, et imposent également des sanctions disproportionnées à des actes qui ne devraient pas être traités par des législations antiterroristes« , estiment encore ces Rapporteurs Spéciaux des Nations-Unies qui craignent le pire pour le sort des défenseurs des Droits de l’Homme et les activistes pacifiques de l’opposition Algérienne.

Ces rapporteurs spéciaux ont souligné que « le travail légitime et pacifique des défenseurs des droits humains ne doit jamais tomber sous le coup des législations antiterroristes ou autrement être criminalisé », estimant que certains actes énumérés dans le nouvel article 87 bis du Code Pénal pourraient ainsi aboutir à des poursuites, en violation du droit international des droits de l’Homme« .

Ces experts de l’ONU ont demandé enfin aux autorités Algériennes de procéder au « contrôle judiciaire ou législatif sur les organes exécutifs d’un Gouvernement, comme la Commission de classification des personnes et entités terroristes, afin d’éviter d’éventuels abus« .

Plan B: les écoles fermées pendant dix jours 

Que ce soit à l’école primaire, dans les collèges ou les lycées, les élèves algériens devront désormais rester chez eux pendant au moins 10 jours. Le gouvernement a décidé de fermer les établissements scolaires après une hausse des cas de contaminations au Covid-19.

 » La situation est alarmante étant donné que les chiffres augmentent de façon exponentielle et que cela provoque un engorgement dans les établissements de santé, en particulier dans les hôpitaux et dans les unités de soins intensifs« , explique le docteur Nabil Meliani.

Dans un communiqué le gouvernement précise que la fermeture des écoles est une mesure à titre préventif qui ne s’applique pas aux universités. Ce sont les recteurs qui choisiront ou non de les laisser ouvertes.

« Les chiffres qui ont été annoncés par le ministère de la Santé sont élevés et ils dépassent 1 300 cas, mais en fait ces chiffres ne reflètent pas la réalité, car un grand nombre de personnes n’ont pas de symptômes et n’ont donc pas jugé utile de se faire tester. Et d’autres personnes ont été dissuadées par le PCR ou les tests antigéniques. Dans tous les cas, les chiffres (réels) sont bien plus importants que ceux donnés officiellement« , explique le docteur Mustapha Khiati.

  1. Selon les chiffres officielle, Depuis l’enregistrement du premier cas de Covid-19 en Algérie en février 2020, le pays a recensé près de 6 500 morts sur une population totale de plus de 43 millions d’habitants.

  2. Selon l’UE et l’OMS, ces chiffres seraient à la fois faux, mais surtout trompeurs à cause d’une méthode «charlatanesque» de dépistage.

L’Algérie observe une omerta sur le nombre de tests quotidiens, qu’ils soient PCR ou sérologiques. Fin mai, le Premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad, annonçait fièrement que le nombre de tests de dépistage réalisés en Algérie a dépassé la barre de 7000 depuis le recensement du premier cas positif au Covid-19. Quelques jours auparavant, un autre officiel annonçait l’exploit de 400 tests PCR par jour. Mais ces chiffres restaient très bas en comparaison avec d’autres pays africains, y compris parmi les plus pauvres du continent. Ce qui a probablement poussé le régime à décréter, depuis fin mai, la loi du silence sur le nombre de dépistages.

La manipulation des chiffres par le régime algérien a été pointée du doigt par Matshido Rebecca Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique du Nord, qui a ouvertement remis en cause, la «fausse baisse» des cas de contamination au Covid-19 à travers les données trompeuses fournies par les autorités sanitaires algériennes. L’OMS, quitte à déclencher une passe d’armes verbale avec le président Tebboune, a même qualifié l’Algérie de pays à haut risque d’accélération constante du nombre des personnes contaminées par le Covid-19.


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