Joe Biden présenté en marionnette sur la chaîne algérienne Echorouk TV.. Cependant un jeune partisan du Hirak écope de trois ans de prison pour avoir publié des mèmes moquant le « président » mal élu et décrié Abdelmadjid Tebboune.
Deux poids, deux mesures
Le nouveau président des Etats-Unies, Joe Biden présenté en marionnette (guignol) moquant, lors d’une émission diffusée sur la chaîne algérienne Echorouk TV. Cependant un partisan du Hirak écope de trois ans de prison pour avoir publié des mèmes moquant le « président » mal élu et décrié Abdelmadjid Tebboune.
Un jeune partisan du mouvement de contestation Hirak, a été condamné lundi à trois ans de prison ferme pour avoir publié des mèmes moquant le président Abdelmadjid Tebboune.
Un jeune internaute algérien, partisan du mouvement de protestation anti-régime Hirak, a été condamné, lundi 4 janvier 2021, à trois ans de prison ferme pour avoir publié des mèmes moquant le « président » Abdelmadjid Tebboune.
« Walid Kechida est condamné malheureusement à 3 ans de prison ferme assorti d’une amende. L’heure est très grave au moment où on s’attendait à sa libération aujourd’hui, voire même une relaxe », a déclaré Kaci Tansaout, coordinateur du Comité national de libération des détenus (CNLD), une association qui vient en aide aux prisonniers d’opinion en Algérie. « Maintenant on doit se mobiliser tous aux côtés des avocats au procès en appel », a-t-il ajouté. Cette lourde sentence a été confirmée par l’un des avocats, Me Moumen Chadi
Biden a-t-il supprimé la proclamation de Trump des sites officiels?
Des salves de fake news sont venues annoncer la suppression de différentes publications concernant le Maroc sur les sites de la Maison Blanche et du département d’Etat.
La proclamation de Trump sur la marocanité intégrale du Sahara et sur le plan marocain d’autonomie:⇒ Proclamation
Sur le site du Département d’Etat, l’annonce de l’ouverture du consulat américain à Dakhla ainsi que la dernière réunion organisée conjointement par les USA et le Maroc au sujet de l’initiative d’autonomie avec la participation de 40 pays, ne sont plus accessibles:
En réalité, et comme c’est le cas à chaque nouveau mandat, toutes les annonces et activités sont déplacées dans la section des archives des mandats précédents.
Voici le lien concernant le Sahara.⇒ trumpwhitehouse.archives.gov
Et ainsi de suite sur:⇓ https://www.whitehouse.gov/ https://www.state.gov/
Des milices du Polisario dans les camps de Tindouf en Algérie utilisent la force contre les réfugiés sahraouis détenus, pour les empêcher de protester contre la politique de la direction du Polisario, qui rejette la proposition d’autonomie proposée par le Maroc.
Des milices du #Polisario dans les camps de #Tindouf en #Algérie utilisent la force contre les #réfugiés sahraouis détenus, pour les empêcher de protester contre la politique de la direction du Polisario, qui rejette la proposition d’autonomie proposée par le #Maroc pic.twitter.com/AESgUFeSq0 — European Center (@EU_Center) January 24, 2021
A part l’Afrique du sud, plus aucun pays africain ne soutient ouvertement le Polisario.
À part l’Afrique du sud, plus aucun pays africain ne soutient ouvertement le Polisario. Tous ses anciens amis, ou bien l’ont lâché, ou se sont repliés dans une position de neutralité. Un état des lieux que vient de constater Sabri Boukadoum, lors d’une tournée ratée en Afrique australe.
Cela fait presque plus de deux semaines que le ministre algérien des Affaires étrangères est en tournée en Afrique australe, une région historiquement, géographiquement et stratégiquement aux antipodes du Maghreb, et donc du conflit du Sahara.
Selon Africa Intelligence, dans un article publié sous le titre «Sahara occidental: affaibli à l’Union africaine, Alger tente de mobiliser ses derniers ‘’amis’’», cela n’a pas empêché Sabri Boukadoum de visiter les «rares capitales encore pro-Polisario en Afrique» dans l’espoir de raviver le dossier du séparatisme sahraoui sur lequel l’Algérie a misé, à perte, le gros de ses pétrodollars. Mais «sa déception est grande», rappelle Africa Intelligence.
Car à part Pretoria, aucune autre capitale parmi la demi-douzaine que Bouadoum a visitées n’a accepté de mentionner le Sahara dans le communiqué final conjoint.
Ce n’est pas faute d’avoir essayé, voire insisté, mais Boukadoum a finalement été obligé de constater que le «ton a changé» à Luanda et Nairobi surtout, qui ont pris en compte le fait que le Maroc est désormais revenu dans le giron de l’organisation panafricaine et qu’il faut respecter sa souveraineté.
Mieux, ces pays ont aussi mis en avant la résolution de l’Union africaine, prise en juillet 2018 à Nouakchott, en vertu de laquelle le dossier du Sahara est du seul ressort de l’Organisation des Nations unies.
Avec, autres presses
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