Le manque de liquidité dans les bureaux de postes, les coupures d’eau et les incendies sont des « actions planifiées » dont le but est semer la « discorde » et l’ « instabilité » en Algérie, a déclaré ce dimanche le premier ministre.
La théorie du complot (ou les néologismes complotisme ou conspirationnisme) est une expression d’origine anglaise, définie pour la première fois en 1945 par Karl Popper, qui dénonce comme abusive une hypothèse (en anglais theory) selon laquelle un événement politique a été causé par l’action concertée et secrète d’un groupe de personnes qui croyaient avoir intérêt à ce qu’il se produise, plutôt que par le déterminisme historique ou le hasard. Pour Peter Knight, de l’université de Manchester, « un petit groupe de gens puissants se coordonne en secret pour planifier et entreprendre une action illégale et néfaste affectant le cours des événements ». L’objectif étant de détenir ou de conserver une forme de pouvoir (politique, économique ou religieux).
« La faute à la main invisible de l’étranger »
« La main étrangère », « la théorie du complot extérieur », des « parties anonymes », « la faute à la main invisible de l’étranger »… ce sont autant d’expressions que l’imaginaire collectif algérien entretient.
Le système algérien, comme dans toutes les dictatures militaires, a conscience que l’administré est plus enclin à focaliser son regard sur l’ennemi fantomatique extérieur que sur les monstres de l’intérieur qui sévissent en toute impunité. Il ne lui reste plus qu’à jouer sur la fibre patriotique de l’Algérien qui est allergique à tout ce qui est étranger.
Administration, médias, artistes, intellectuels ont été habitués à désigner « la main extérieure » qui serait derrière toutes les révoltes populaires contre le système. C’est un mécanisme colonial tout prêt à être activé, reconduit par l’establishment algérien, depuis 1962, date de l’accession du pays à son indépendance. Bien des intellectuels et autres théoriciens du régime ont été actionnés pour entretenir et faire fleurir le syndrome de « la main étrangère » dans le discours populaire, en politique, à l’école comme à la mosquée.
L’Algérien est victime d’un endoctrinement idéologique accompli par le système, depuis 60 ans. Diabolique est le système né du coup d’État contre les instances légitime du Gouvernement provisoire algérien (GPRA), car il a réussi à corrompre des intellectuels de la taille de Mohammed Harbi.
L’histoire nous renseigne que ce dernier, alors directeur du magazine « Révolution africaine », hebdomadaire officiel du FLN, parti unique, était le premier à prendre sa plume pour dénoncer la « main étrangère » en désignant Hocine Aït Ahmed qui venait de créer le Front des forces socialistes (FFS). Il était allé jusqu’à consacrer son éditorial, « Défense de la Révolution (1) », à dénoncer la création du parti politique d’opposition, le FFS, par Hocine Aït Ahmed. Il faut dire que le conflit algéro-marocain tombait à pic pour les besoins de la propagande officielle : « la main étrangère » est intervenue en même temps que la révolte du FFS.
N’est-il pas temps de débattre sans complexe de la responsabilité et de la culpabilité réelle ou supposée de « la main de l’intérieure » quant aux crises nées depuis l’indépendance ?
Le citoyen lambda, dès qu’il crie son humiliante douleur, est accusé de servir la main étrangère alors que la main intérieure est encore plus dangereuse ! « La main de l’étranger » ?
Le Professeur Tassadite Yacine précise : « la main extérieure est insignifiante sans la main intérieure, notre problème est plutôt avec la main intérieure ». Abane Ramdane n’a-t-il pas été assassiné par la main intérieure, alors qu’il échappait superbement à la main extérieure ?
Abdelaziz Djerad, « Premier ministre » s’exprimait après la réunion qu’il a tenue . « J’ai été chargé par le président de la république de mener une enquête sur le manque de liquidités dans les bureaux de poste, les incidentes et le manque relatif d’eau pendant les jours de l’Aïd », a-t-il expliqué.
Le « Premier ministre » a ajouté que le « président » Tebboune a « donné cet ordre, parce que c’est une étrange coïncidence que durant le mois se produisent trois phénomènes qui touchent à la stabilité et affectent la relation entre les pouvoirs publics et les citoyens ».
Mensonge
Après avoir argumenté son explication, M. Djerad a livré les détails et il a commencé par le problème du manque de liquidités, qui provoque des bousculades et des files d’attente devant les bureaux de poste. « En un mois, 4000 milliards de centimes ont été retirés des bureaux de poste », a précisé Djerad en qualifiant ce chiffre d’ « énorme ».
Le Premier ministre concède qu’il peut y avoir des « problèmes opérationnel et administratif », mais il s’est dit « surpris » que des citoyens retiraient chaque jour de l’argent. « Après vérification, une sorte de complot a été observé afin de créer des problèmes la veille de l’Aïd-El-Adha », a-t-il soutenu, sans donner de détails sur les personnes derrière ce complot.
M. Djerad a poursuivi en remarquant que le phénomène de retrait massif de l’argent de la Poste « n’a pas été observé ni jeudi, ni samedi ». « Dans l’attente des enquêtes approfondies, il y a des indications qui montrent que cette opération malveillante dont l’objectif est de semer la confusion parmi les citoyens », a-t-il accusé.
VéritéOui M. le « premier ministre », le manque de liquidité dans les bureaux de postes, est une «action planifiée» dont le but est semer la « discorde » et l’ « instabilité » en Algérie, mais planifié par qui …Voilà la vérité qu’il faut dire.
Une partie de cette vérité, nous vient d’un mercenaire qui a servi dans les rangs de la mélisse polisario pour une période de 8 ans, il s’agit de Abdellah originaire de la Guinée Bissau, Abdellah avait soudainement disparu pour plus tard, pour réapparaître exhibant une grosse somme d’argent en Dinar Algérien.
Mensonge
Sur l’arrêt de la station de dessalement de Fouka, qui a provoqué des perturbations dans l’alimentation en eau potable de certains quartiers d’Alger et de Tipaza, M. Djerad a estimé que c’était « une action planifiée par un certain groupe », qu’il n’a pas identifié. Il a rappelé qu’une enquête a été ouverte et qu’une plainte a été déposée contre x par le ministère des Ressources en eau. « C’est une action de sabotage », a-t-il accusé.
Pour les pannes d’électricité, M. Djerad a donné une explication en affirmant que « certains des poteaux électriques ont été vandalisés à Annaba et dans plusieurs régions du pays ».
Vérité« Ne jette point l’eau sale avant d’avoir l’eau propre. » Anonyme
Depuis près de trois décennies, le discours relatif à l’eau a radicalement changer : rareté, pénurie, crise, pollution sont devenus les mots clefs d’une nouvelle problématique. Envolées les certitudes d’hier, le temps des bilans et des interrogations s’impose.
Le problème de l’eau en Algérie est-il une fatalité ?
Le pays est-il moins bien loti que ces voisins ou les autres pays du bassin méditerranéen ?
L’eau est-elle une denrée importante et vitale aux yeux des décideurs ?
Pourquoi les canalisations ne sont elles pas réparer dans les temps impartis ?
Comment en Algérie on est arrivé jusqu’à envisager à importer de l’eau ?
Les barrages en service sont ils à même de répondre aux besoins des utilisateurs ?
Leur nombre est il insuffisant?
Leur taux de remplissage est- il plus ou moins acceptable ?
Les potentialités en eaux souterraines
Les potentialités en eaux souterraines directement exploitables sont évaluées, par les services techniques de l’ANRH et par la DGAIH, à 1,8 milliards de m3 dans la région Nord. Ces ressources sont relativement faciles à mobiliser et sont, aujourd’hui, exploitées à plus de 90%.
Dans le sud, les ressources en eau souterraines sont beaucoup plus importantes et sont contenues principalement dans des aquifères, qui s’étendent, pour certains, au delà même des frontières algériennes : il s’agit des nappes du Continental Intercalaire (CI) ou nappe albienne, et du Complexe Terminal (CT). Ces formations s’étendent sur des superficies respectives de 600.000 et 350.000 km2. Elles recèlent, pour la première, pas moins de 45.000 km3 et selon PERENNES (1979), certains auteurs évaluent la capacité de l’aquifère entre 12.000 et 50.000 km3 et conservent les 12.000 km3 pour la réserve d’eau possible et réelle.
Pour la seconde, les capacités sont plus modestes et évaluées entre 8 et 12.000 km3. En somme, les réserves théoriques des deux aquifères sont estimées à près de 60.000 km3. Si les volumes emmagasinés dans ces deux aquifères sont énormes, il ne faut pas perdre de vue qu’ils ne sont que très peu renouvelables pour ne pas dire qu’ils sont fossiles. La plus importante des nappes (albienne) est captée à de grandes profondeurs et est caractérisée par une eau chaude (60°), entartrante et une minéralisation de 2g/l.
Les nappes du Sahara septentrional sont exploitées à hauteur de 5 milliards de m3 par an, ce qui porte le total des ressources en eau exploitables (souterraine et superficielle à 6,8 milliards de m3.
Jusqu’en 1980, date du premier réveil « hydraulique » suite à la grande sécheresse, ces eaux ont constitué l’essentiel de la ressource utilisée pour satisfaire la demande en eau potable notamment, relayée progressivement par les eaux superficielles mobilisées par les barrages.
Un réseau hydrométrique peu étoffé
L’aménagement d’ouvrages hydrauliques (barrages, retenues collinaires, seuils de dérivation…) porte le plus souvent sur des cours d’eau non jaugés (MEBARKI, 2005). Il n’en demeure pas moins qu’un réseau de stations de jaugeage, même lâche, étoffait le pays depuis l’époque coloniale. Cependant, la méconnaissance du potentiel réel en eau de surface, liée à cette faiblesse du réseau de stations hydrométriques et la non exploitation des données de celles existantes, se traduit par l’absence de données sur la variation des crues, des crues exceptionnelles et leur débit.
L’ancien réseau : durant la période coloniale, les stations de jaugeage étaient peu nombreuses et leurs sites d’implantation avaient un lien avec la localisation de barrages existants ou en projet. Cependant, peu de stations ont donné des résultats satisfaisants pour cause de dégradation de leur matériel. Ainsi, des corrections ont été apportées au fur et à mesure, rendant la lecture des relevés un peu plus correcte. Ces derniers sont publiés par l’Annuaire hydrologique de l’Algérie qui a été interrompu durant de la guerre. Il ne sera repris que quelques années après l’indépendance par la Direction des Etudes de Milieu et de la Recherche Hydraulique (DEMRH).
Le réseau actuel : une longue période d’inactivité a été observée, puisqu’il n’a été repris qu’en 1968 par l’organisme cité plus haut, dénommé aujourd’hui Agence Nationale des Ressources Hydrauliques (ANRH). Cette agence s’est employée à densifier le réseau. C’est ainsi que beaucoup de stations furent implantées. Malheureusement, certaines d’entre elles ne sont plus opérationnelles. Aujourd’hui, ce réseau connaît un début de modernisation avec l’installation de stations automatiques (enregistreurs électroniques), opération lente mais louable et bénéfique, transférant les données sur ordinateur, remplaçant ainsi le mode d’enregistrement graphique sur papier (limnigraphe classique) et limitant les lacunes de relevé pendant les périodes de congé du personnel affecté à cette tâche. Selon l’ANRH, 208 stations hydrométriques essaiment le territoire national. 70 d’entre elles seulement sont automatisées et 100 en cours d’automatisation.
Dans ce réseau, certains sites ont même connu des détériorations ayant entraîné leur arrêt.
Toujours selon l’ANRH, le constantinois qui disposent actuellement de 46 stations, 16 d’entre elles sont à l’arrêt. A signaler également, le désintéressement des observateurs (les relevés sont parfois réalisés par des non professionnels). Quant à la mise à l’arrêt de certaines stations hydrométriques, trois (3) raisons peuvent être citées :
départ en retraite du personnel qui ne sera pas remplacé immédiatement mais obéira aux conditions de recrutement ;
à l’endommagement du matériel (actes d’incivilité) par des personnes insouciantes de l’intérêt du matériel ;
à la suspension des postes situés à l’aval d’un barrage, donc n’ayant plus aucun rôle.
De part ce constat, il ne faut point s’étonner que dans les études, antérieures de faisabilité d’un ouvrage, l’on se trouve avec des données erronées conduisant à un dimensionnement inadéquat. On notera à ce propos ce que disait SARVARY (MEBARKI, 2005) : …par manque de jaugeages lors des crues, les courbes d’étalonnage ne sont déterminées, dans la majorité des stations, que pour les étiages. Pour estimer les débits pendant les crues, il faut les extrapoler… Il faut noter que c’est d’une bonne connaissance des apports et de leur variabilité que dépend le dimensionnement des ouvrages hydrauliques.
Kabylie : Plusieurs forêts ravagées par le feuMensonge.
Sur les incendies qui touchent le nord du pays depuis un mois, M. Djerad ne s’est pas étalé, précisant qu’à Batna, des personnes « qui brûlaient délibérément des forêts » ont été arrêtées. « 4 à 5 incendies ont été enregistrés en même temps et au même endroit. Une enquête est en cours », a-t-il ajouté.
Vérité
A Akfadou à Vgayet et à Thala Guilef et Boughni à Tizi Ouzou, des milliers d’arbres sont déjà dévorés par des flammes ravageuses. De nouveau, la mafia militaro-politico-financière algérienne est pointés du doigt….
Pourquoi en Algérie les incendies ne se déclenchent qu’en Kabylie et de manière un peu prématurée cette année?
Pourquoi depuis des décennies aucun pyromane n’a été arrêté ?
Au moins un. La raison est claire, c’est la mafia militaro-politico-financière algérienne qui est derrière ces incendies et c’est elle qui veut massacrer la Kabylie.
Au moment où les Kabyles se mobilisent pour protéger la nature, avec une prise de conscience collective grandissante et agissante, le régime algérien maintien toujours sa politique de la terre brûlée en Kabylie. L’été s’annonce très chaud en Kabylie cette année encore. L’année passée des dizaines de milliers d’oliviers étaient partis en fumée et cette année encore une autre catastrophe similaire s’annonce malheureusement d’ores et déjà.
Que faire devant cette situation ?
Qui sauvera les forêts kabyles.
Des vidéos, qui prouvent que ces incendies sont volontaires:
Cocktails «explosif » des feux de forêt
Cette vidéo montre un hélicoptère en train de lancer du feu sur la forêt
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