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Algérie / Scandale: Un gigantesque trafic de voitures du polisario, secoue la mafia militaro-politic


Scandale: Un gigantesque trafic de voitures du polisario, secoue la mafia militaro-politico-financière algérienne.

Témoignage du site « Algériepartplus.com » sur un gigantesque trafic de voitures mis en place honteusement par le polisario en violation des lois, des règles et surtout au détriment du peuple algérien. Ses ramifications sont dénoncées par notre confrère avec éloquence.

Le tribunal criminel d’Ain Témouchent, dans l’ouest de l’Algérie, a prononcé, le 26 janvier, 15 peines de prison, allant de trois ans à la perpétuité, dans l’affaire dite des « véhicules du polisario ». Pas un seul contrebandier polisarien n’a, toutefois, été inquiété. Les Algériens découvrent que leur régime a enfanté un bâtard à son image.

Le scandale des « véhicules du polisario » n’a pas fini de susciter des remous au sein de l’opinion publique du pays voisin de l’Est. En mars 2020, plusieurs médias algériens, y compris l’APS, avaient annoncé le démantèlement du réseau mais sans citer l’implication de membres du Polisario.

Les membres du polisario achètent des voitures d’occasion en Europe et particulièrement en Espagne pour les introduire ensuite en Algérie. Bénéficiant de plusieurs largesses qui leur sont consenties par les autorités algériennes, les propriétaires de ces voitures ne le dédouanent pas ces véhicules qui sont introduits dans le cadre de l’admission temporaire (AT) bénéficiant de la suspension totale des droits et taxes, pour utilisation d’un véhicule touristique ou commercial en l’état.

Il y a 45 ans de cela, les Algériens ont invité les polisariens à manger chez eux. Ce qu’ils ne pouvaient alors prédire, c’est que leurs invités ont tellement d’appétit qu’ils allaient finir par se mettre à dévorer leurs propres hôtes.

Cette histoire d’horreur résume parfaitement ce que doivent actuellement ressentir nos voisins de l’Est.

Près de 3000 véhicules immatriculés en Espagne

Malheureusement, les différents walis qui se sont succédés à la tête de la wilaya de Mostaganem ont laissé faire les trafiquants sans agir ni bouger le petit doigt. Les conséquences sont désastreuses : près de 3000 véhicules immatriculés en Espagne furent revendus en toute illégalité par la filière des trafiquants des « véhicules dit Polisario ». Ces véhicules ont été ensuite acheminés dans plusieurs wilayas répartis sur l’ensemble du territoire national.

مركبات البوليساريو المزعومة: الفضيحة التي تهز الجزائر بأسرها وتودي بحياة العديد من الضحاياhttps://t.co/X9oh3TdjVL — bobamza (@bob094) February 2, 2021

Des Algériens recourent aux polisariens établis en Europe, qui bénéficient d’une dérogation des autorités algériennes pour importer des véhicules à condition de les emmener dans les camps de Tindouf, afin d’introduire en Algérie des véhicules parfois volés, expliquent les mêmes sources, ajoutant que lesdits véhicules sont récupérés dès qu’ils franchissent le port de Mostaganem, par des intermédiaires algériens, qui procèdent à la falsification de leurs documents et de leurs plaques d’immatriculation pour les écouler en Algérie.

Les premières plaintes dénonçant des documents administratifs falsifiés ont permis aux services de sécurité de lancer une vaste enquête à partir de l’été 2019. Une quinzaine de membres actifs des réseaux de trafic de ces véhicules d’occasion importés depuis l’Europe ont été interpellés et présentés devant plusieurs juridictions à Ain Témouchent, Oran ou Mostaganem. Rien que dans la wilaya d’Oran, plus de 280 voitures achetées par des victimes algériennes arnaquées par les fraudeurs et trafiquants ont été saisies par les brigades mobiles des Douanes ou des brigades de la Gendarmerie Nationale.

Les nouveaux propriétaires de ces voitures trafiquées ont été entendues en tant que « victimes » par les services de sécurité. Or, ils n’ont jamais été indemnisés après avoir subi un lourd préjudice financier alors que ces citoyens pensaient avoir fait « une bonne affaire » en achetant des voitures d’occasion à des prix plus au moins alléchants.

Notons enfin que les « importateurs sahraouis » affiliés au Polisario n’ont jamais été inquiétés par la justice algérienne ni recherchés par les services de sécurité. Et pourtant, ils sont les principaux responsables de ce trafic à large échelle appelé « le trafic des véhicules dits Polisario »

Faux réfugiés, vrais trafiquants

La glauque affaire des « véhicules du polisario », révélée par le site d’information «Algériepartplus.com », se raconte en quelques mots.

Depuis 2017, les polisariens se livrent à un trafic de véhicules automobiles entre l’Espagne et l’Algérie, trafic sur lequel les autorités du pays voisin fermaient les yeux.

Les voitures étaient introduites, à partir du port de Mostaganem, sous le régime du transit temporaire, c’est-à-dire qu’elles devaient quitter le territoire algérien au terme de six mois, maximum.

Les polisariens, qui écoulaient ces véhicules assez bon marché en Algérie, devaient nécessairement disposer de complicités dans certaines Wilayas du pays voisin, puisque ces dernières délivraient les cartes grises aux acheteurs.

Les victimes de cette arnaque à grande échelle n’avaient plus que leurs yeux pour pleurer quand elles se sont fait saisir, par la suite, leurs véhicules.

Au-dessus de la loi

Le sentiment de se faire pigeonner s’est élargi à l’ensemble des citoyens du pays voisin quand le tribunal criminel d’Ain Témouchent s’est contenté de sanctionner, assez sévèrement, une quinzaine de complices algériens, alors qu’aucun des premiers mis en cause, c’est-à-dire les trafiquants polisariens, ne figurait au box des accusés.

Nombre de commentateurs algériens n’ont pas manqué de souligner que les polisariens se comportent exactement comme leurs géniteurs qui président à la destinée du pays voisin. Les bâtards d’un régime mafieux ne sauraient être que des escrocs.

Les Algériens n’ont jamais été dupes sur la nature du polisario. Ils ont toujours su que c’est le bâton de leur régime dans la roue du Maroc, toujours présenté comme « l’ennemi classique ».

Ils ont longtemps préféré détourner le regard, gênés entre le sentiment de patriotisme (mal placé dans le cas de figure) et la conscience que c’est un coup bas porté à leurs voisins marocains.

Sauf maintenant que les voisins de l’Est se rendent compte que cela fait près d’un demi-siècle que leur régime couve, à Tindouf, un nid de vipères qui n’hésitent pas à les mordre et s’en tirer indemnes par-dessus le marché, la donne ne va pas manquer de changer.

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