Scandale du Polisario: Exploitation militaire des enfants dans les camps de Tindouf.
Environ 300 000 enfants soldats, filles et garçons de moins de 18 ans, sont mêlés à des conflits dans le monde. Ils sont utilisés comme combattants, coursiers, porteurs ou cuisiniers et pour fournir des services sexuels. Les raisons qui expliquent l’enrôlement des enfants ont été identifiées comme suit :
ils sont faciles à utiliser dans les combats ;
ils sont faciles à manipuler ;
ils aiment l’aventure ;
ils assimilent rapidement les techniques de combat;
ils ne s’intéressent pas au leadership ;
ils coûtent moins cher ;
ils constituent un défi moral pour les ennemis.
L’image de l’enfant africain porteur d’une kalachnikov plus grande que lui est d’ailleurs devenue le symbole d’une violence typiquement africaine, une violence barbare qui dépasse l’acceptable et le rationnel pour le regard occidental.
L’enrôlement forcé d’enfants-soldats par le « polisario » se poursuit en toute impunité sur le territoire algérien et en violation flagrante du droit international et sous les regards de la communauté internationale et de l’ONU .
Le Front Polisario est connu pour l’enrôlement des enfants soldats. le « polisario » défie la communauté internationale et la Charte de l’ONU et viole systématiquement les droits les plus élémentaires de l’enfance.
Tandis que les enfants des dirigeants du (FP) mènent la belle vie en Europe:
Photos: Mariam Bachir fille du dirigeant du FP, Bachir Mustapha Sayed et d’autres enfants de dirigeants du FP.
Que dit la CIDE ?
Chaque enfant a le droit de grandir dans un environnement qui le protège de la maltraitance et de l’exploitation et a le droit de ne pas faire la guerre, ni de la subir. C’est le droit à la protection dont doivent bénéficier tous les enfants et c’est l’un des droits de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) : les enfants ont le droit de grandir dans un cadre qui leur garantisse la protection (art. 19, 22, 32 à 35, 39 et 40).
Adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies le 25 mai 2000, il porte de 15 à 18 ans l’âge minimum requis pour la participation aux conflits armés et interdit l’enrôlement obligatoire avant 18 ans.
Le droit international a évolué rapidement vers la position selon laquelle aucun enfant âgé de moins de 18 ans ne devrait ni participer aux combats ni être enrôlé par qui que ce soit (Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant ; Convention de l’OIT sur les pires formes du travail des enfants ; N° 182, article 2 et 3; Protocole facultatif de la Convention relative aux droits de l’enfant sur la participation des enfants aux conflits armés, Article 1). Il est également intéressant de noter ici que sous le Statut de la Cour Criminelle Internationale (entrée en vigueur juillet 2002), la CCI aura la juridiction de poursuivre des personnes accusées des crimes, du génocide, de l’agression, et des crimes de guerre contre l’humanité. Est inclus dans la liste de crimes de guerre « la conscription ou l’enrôlement des enfants sous l’âge de quinze ans dans les forces armées nationales ou les utilisant pour participer activement aux hostilités » (article 8.2.b(XXVI)). Il y a également une disposition concernant un âge minimum de 18 ans pour la juridiction de la cour. Le statut CCI exclut la cour de juger toute personne qui était sous l’âge de 18 à l’heure de la commission alléguée d’un crime. (il devrait noter cependant que ceci ne signifie pas que les enfants soldats ne seront pas poursuivis – ceci peut dépendre des dispositions légales domestiques).
Dans un communiqué l’Observatoire du Sahara pour la Paix, la Démocratie et des Droits de l’Homme ”OSPDH” condamne fermement l’exploitation militaire des enfants dans les camps de Tindouf au sud de l’Algérie.
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