Algérie / PLFC2020 : Hausse des prix des carburants. Une hausse importante des prix des carburants est envisagée dans le projet de loi de finance complémentaire pour 2020.
Après la chute des cours du brut, les prix des carburants ont baissé partout dans le monde sauf en Algérie ! L’Algérie, où l’essentiel des carburants sont issus de la production locale, avec un raffinage sur place, de nouvelles hausses des prix des hydrocarbures.
Le projet de loi de finance complémentaire (PLFC) pour l’année 2020, adopté le dimanche 10 mai par le conseil des ministres, prévoit une hausse des prix des carburants.
En effet, selon l’article 28 de la LFC 2020, « Il est institué au profit du budget de l’Etat, une taxe sur les produits pétroliers (TPP) ou assimilés, importés ou obtenus en Algérie, notamment en usine exercée ».
Le texte prévoit une augmentation « de 9 DA le litre pour le gasoil, 17 DA le litre pour l’essence sans plomb et l’essence normal, et 16 DA le litre pour l’essence super». Toutefois, la taxe du GPL/C reste épargné de toute augmentation.
« Dans ce cadre, la TPP (taxe sur les produits pétroliers) constitue un outil efficace de réajustement des prix des carburants en fonction des impacts socio-économiques et budgétaires attendus. A cet effet, il est proposé, pour l’année 2020, une augmentation des tarifs de la TPP à raison +3 DA/L pour les trois catégories d’essence et +5 DA/L pour le Gasoil », énonce le même texte.
Le gouvernement fait face à une grave crise financière, liée à une baisse drastique de ses ressources, suite à la chute brutale des prix des hydrocarbures. Pour atteindre quelques équilibres financiers, le gouvernement revoit le volume des subventions, notamment celles liées aux carburants.
« Cette augmentation des tarifs de la TPP générerait des recettes budgétaires supplémentaires, au titre de la période juin-décembre 2020; estimées à 41,5 milliards DA en matière de TPP. S’agissant des recettes budgétaires additionnelles en matière de TVA, elles sont estimées à 7,9 Milliards DA», précise-t-on.
Que vaut la promesse de Tebboune de rapatrier l’argent public détourné ?
Le président «du fait accompli», intronisé par une violence soft contre la volonté de la majorité du peuple, avait annoncé lors du simulacre de débat, regroupant les candidats aux élections présidentielles, qu’il allait ramener l’argent détourné, volé et bien mis à l’abri dans les coffres des banques occidentales.
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