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Alerte Santé: Après la grave vague épidémiologique de paludisme, la diphtérie, la Dermatose nodulaire contagieuse et le Virus du Nil Occidental (West Nile)... le choléra est de retour en algérie

gherrrabi

 «Le sage n’attend pas que les hommes soient malades pour les soigner, il les guide quand ils sont en bonne santé.» Extrait du plus ancien ouvrage de médecine chinois traditionnelle: le Huangdi Nei Jing

L'algérie est devenue un nid de maladies extrêmement graves et réputées contagieuses. Après la grave vague épidémiologique de paludisme, la diphtérie, la Dermatose nodulaire contagieuse et le Virus du Nil Occidental (West Nile)... le choléra est de retour en algérie

Retour du choléra en Algérie

Plusieurs dizaines d'hospitalisations suspectes, l'affaire nourrit une polémique sur l'état sanitaire général du pays, mais aussi sur l'éventuelle dissimulation de la maladie par les autorités sanitaires.

Le choléra, maladie d’origine hydrique qui cause des vomissements et des diarrhées foudroyantes, connaît une résurgence dramatique en algérie. Les victimes se comptent, chaque année, par milliers. Les facteurs de contamination sont connus: la bactérie du choléra se transmet, entre autres, par de l’eau contaminée lorsque les conditions de traitement de l’eau et d’assainissement sont insuffisantes.

Le lien entre la maladie et l’accès à l’eau potable a été démontré dès le XIXe siècle, en Angleterre.

Selon le site de l'OMS, Le choléra «est une infection intestinale aiguë due à l'ingestion d'eau ou d'aliments contaminés par le bacille Vibrio cholerae. La durée d'incubation est courte, de moins d'un jour à cinq jours. Le bacille produit une entérotoxine qui provoque une diarrhée abondante, indolore pouvant aboutir rapidement à une déshydratation sévère et à la mort du sujet si le traitement n'est pas administré rapidement. La plupart des patients présentent aussi des vomissements

Le phénomène avéré de l’irrigation par les eaux usées. Une pratique qui a tendance à se généraliser surtout dans les petits vergers.

Devant cette situation alarmante, comment les algériens peuvent protéger leurs santé et celle de leurs enfants, lorsqu’on sait qu'ils sont devant un gouvernement à l’incompétence qui n’est plus à démontrer.

Le pire est que même l’eau potable en Algérie serait impropre à la consommation selon des études récente. Il y’a peu, une étude menée par le Centre national de toxicologie (CNT) le 7 avril 2017 et lancée à l’occasion de la Journée mondiale de la santé sur l’eau du robinet a démontré que les taux retrouvés dans l’eau de ces substances hautement toxiques est parfois 100 fois supérieurs à la norme internationale. « Les taux observés de ces métaux dans les eaux consommées, l’arsenic, le plomb, le nickel, le lithium, le cadmium, le fer, le sélénium, le manganèse sont entre 10 à 100% supérieurs à la norme requise pour chaque substance. La majorité des wilayas concernées par l’enquête sont plus ou moins touchées par cette contamination des eaux. Les wilayas du Sud et certaines de l’Est sont particulièrement touchées. », Pouvait-on lire.

80% de la production agricole algérienne est irriguée avec des eaux usées

L’utilisation des eaux usées dans l’irrigation agricole en Algérie n’est un secret pour personne. Chaque année, la presse rapporte des informations concernant ce fléau qui prend de l’ampleur en l’absence de contrôle et la non application de la loi contre ceux qui risquent d’empoisonner la population par cette pratique malsaine et dangereuse.

L’utilisation des eaux usées pour l’irrigation peut provoquer des maladies redoutables plus graves encore que le choléra, les symptômes de ces dernières n’apparaissent pas dans l’immédiat, les poisons contenues dans les produits irrigués par les eaux d’égouts s’accumulent au fur et à mesure dans le corps humain et ne se manifestent qu’après des décennies et s’avèrent ainsi compliquées et difficiles et dans beaucoup de cas, impossibles à traiter ! La prolifération des maladies cancéreuses en Algérie et leurs développement d’une année à l’autre est vraiment inquiétante et angoissante, elle est à lier en partie à ce phénomène.

Le choléra, d'après les neuf épidémies qui ont régné à Alger
Les dattes algériennes infectées par le Virus de l’hépatite A

C’est ce qui ressort sans équivoque de la publication de l’Office Fédéral de la Protection des Consommateurs et de la Sécurité Alimentaire (The Federal Office of Consumer Protection and Food Safety is an agency of the German government): ⇒ Publication

Avertissement de l’Office Fédéral de la Protection des Consommateurs et de la Sécurité Alimentaire (The Federal Office of Consumer Protection and Food Safety is an agency of the German government): Virus de l’hépatite A dans les dattes algériennes… Le virus de l’hépatite est étroitement lié aux eaux usée.

Les hépatites  en Algérie

Les hépatites virales constituent tant par leur fréquence que par leur gravité potentielle, un véritable problème de santé publique. En effet, si leur fréquence varie en fonction du virus (près de 10% des adultes sont séropositifs au virus A dans les pays en voie de développement contre 15 à 30 % de séropositivité pour l’hépatite B), il est bien connu que l’incidence de l’infection par les virus hépatotropes est directement liée au niveau d’hygiène publique et à la pertinence des programmes de santé. L’Algérie, bien sur, n’échappe pas à la règle générale : pays, en pleine transition épidémiologique, il supporte aussi bien les problèmes liés à un niveau d’hygiène encore faible et ceux résultants de la modernité. Le taux de portage d’anticorps anti A chez les algériens de moins de 30 ans est supérieur à 30 %, la prévalence de l’hépatite E est voisine de 20 %, la prévalence de l’hépatite B est de 3 % environ dans la population générale (soit un million de malades potentiels). Quant à la prévalence du virus C, elle est de 1 % chez les donneurs de sang et de près de 50 % dans les populations à risque tels les hémodialysés.   

L’hépatite A :
  1. L’hépatite A est une inflammation du foie dont l’évolution peut être bénigne ou grave.

  2. Le virus de l’hépatite A (VHA) se transmet par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés ou par contact direct avec une personne infectée.

  3. L’OMS estime qu’en 2016, l’hépatite A aurait provoqué environ 7 134 décès (soit 0,5 % de la mortalité due aux hépatites virales).

  4. Le risque d’infection par le virus de l’hépatite A est lié au manque d’eau potable et à la médiocrité des conditions d’assainissement et d’hygiène (mains infectées et sales, par exemple).

  5. Les épidémies peuvent durer longtemps et causer des pertes économiques substantielles.

Le virus de l’hépatite A fait partie de la famille des Picornaviridæ et appartient au genre Hepatovirus. Il se transmet principalement par voie féco-orale, le plus souvent de manière indirecte, par l’intermédiaire d’eau ou d’aliments contaminés, plus rarement directement au contact d’un malade. Le virus est éliminé en grandes quantités dans les selles des personnes malades. Il peut alors contaminer l’environnement, notamment l’eau, où il peut survivre de nombreux mois. Les flambées à transmission hydrique, bien que rares, trouvent en général leur origine dans une eau de boisson contaminée par des eaux usées ou insuffisamment traitée.

Le virus de l’hépatite A est cosmopolite et entraine des cas sporadiques (quelques cas non reliés) ou des épidémies, souvent de façon cyclique. La période d’incubation est de 14 à 28 jours.

Quatre-vingt dix pour cent des hépatites sont dites asymptomatiques, car le sujet, bien qu’atteint, ne présente aucun signe de la maladie. Lorsque ce n’est pas le cas, l’hépatite A se manifeste par une fatigue plus ou moins marquée, un syndrome pseudo-grippal avec fièvre, frissons et douleurs musculaires, ainsi que des troubles digestifs modérés. Parfois, à la suite, vient se greffer une légère  » jaunisse  » qui peut persister entre 2 à 6 semaines. Les urines sont alors rares et foncées (couleur thé). Les examens biologiques demandés par votre médecin auront tôt fait de confirmer la responsabilité du virus de l’hépatite A.

 Rappel: Au Royaume-Uni le Public Health England (PHE) enquête sur 28 cas d’hépatite A survenus dans différentes régions d’Angleterre depuis le début de l’année 2021 dont certains sont liés à des dattes importées par Sainsbury’s. Les études épidémiologiques et les tests sur les produits suspects se poursuivent. À la suite de ces enquêtes, Sainsbury’s a volontairement rappelé les dattes Medjool de la marque Taste the Difference et a retiré ses stocks des rayons. Il s’agit d’une mesure de précaution prise par l’entreprise. Le produit rappelé provient d’un importateur qui fournit à Sainsbury’s uniquement des dattes provenant de Jordanie.

Les principaux importateurs de dattes en Europe sont également les principaux consommateurs : la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni sont les plus grands marchés européens pour les dattes, représentant plus de 50 % du marché européen. Au cours des cinq dernières années, un taux de croissance élevé des importations a été constaté aux Pays-Bas, en Espagne et en Italie également.

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  • Quels sont les symptômes ?

"Dans la plupart des cas, l'infection ne provoque qu'une diarrhée bénigne ou elle reste même asymptomatique", rassure tout d'abord l'Organisation Mondiale de la Santé(nouvelle fenêtre). "Moins de 25% des personnes infectées développent des symptômes", ajoute l'Institut Pasteur, "mais 10 à 20% d'entre elles vont déclarer une maladie sévère." En clair de violentes diarrhées et vomissements, sans fièvre, dans les quelques heures à quelques jours suivant l'infection (période d'incubation).

Les pertes d'eau peuvent atteindre 15 litres d'eau par jour et les personnes touchées peuvent alors rapidement se retrouver dans un état de déshydratation sévère. "En l’absence de traitement, dans ses manifestations les plus sévères, le choléra est l’une des maladies infectieuses les plus rapidement mortelles : la mort survient en 1 à 3 jours", explique l'Institut.(nouvelle fenêtre)

  • Comment l'attrape-t-on ?

Enfants et adultes peuvent être touchés en ingérant des aliments ou en buvant de l'eau contaminés par le bacille Vibrio cholerae. Il est important de noter qu'il est impossible d'attraper la maladie en touchant un malade ou en étant dans la même pièce, cependant, les selles des malades restent contaminées, les vomissures aussi. "La maladie peut donc se propager rapidement dans les régions où les eaux usées et les eaux pour la consommation humaine ne sont pas convenablement traitées", alerte l'OMS.

  • Comment s'en protéger ?

La première règle à adopter dans une zone à risque est de suivre des mesures simples d'hygiène : se laver soigneusement les mains, notamment avant de cuisiner et de manger, bien cuire les aliments et les manger avant qu'ils ne refroidissent, ne pas boire l'eau du robinet, éviter les glaçons.

Il existe également deux vaccins oraux qui assurent une protection d'une durée maximale de 3 ans. Ils ne sont pas cependant fiables à 100% et n'empêchent donc pas de suivre les règles d'hygiène de base.

  • Quel traitement ?

En premier lieu, il faut se réhydrater. "La réhydratation précoce permet de sauver pratiquement tous les patients infectés par le choléra", assure l'OMS. "On peut réhydrater rapidement et facilement la plupart d'entre eux en leur faisant absorber de grandes quantités d'une solution de sels de réhydratation orale (disponible en pharmacie, ndlr). En cas de déshydratation sévère, il peut s'avérer nécessaire de mettre le malade sous perfusion intraveineuse."

Au bout de quelques heures, l'amélioration est perceptible et le malade guérit complètement en quelques jours.

Dans certains cas cependant, les cas les plus graves, une prise d'antibiotiques peut s'avérer nécessaire en complément. Mais les spécialistes alertent sur le fait que le choléra développe de plus en plus de résistances.

  • Où sévit encore le choléra ?

Selon l'OMS, on enregistre près de 3 millions de cas chaque année et plus de 95 000 décès du choléra et ces chiffres seraient bien en-dessous de la réalité. De nouvelles épidémies surviennent sporadiquement dans les régions du monde "où l'approvisionnement en eau, l'assainissement, la sécurité sanitaire des aliments et l'hygiène sont insuffisants", précise l'Organisation Mondiale de la Santé.

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