A New York, le leader du Mouvement d’Autodétermination de la Kabylie, Ferhat Mehenni a réalisé un coup diplomatique d’envergure avec la rencontre 3 représentants officiels des pays du Golfe aux Nation Unies. Une rencontre diplomatique d’une portée considérable marquant un tournant important dans la quête d’autonomie de la Kabylie.
Ferhat Mehenni, leader charismatique du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), a franchi un cap significatif en s’entretenant avec les représentants de trois nations influentes du Golfe aux Nations Unies.
Ces entretiens, tenus dans la discrétion des couloirs de l’ONU, ont été révélés selon des sources proches de Maghreb-Intelligence. Ils indiquent une volonté croissante de la part de ces États du Golfe de comprendre les ambitions et les projets du MAK, notamment en ce qui concerne la déclaration d’indépendance de la Kabylie.
Il y a un mois, Le leader du MAK, Ferhat Mehenni, a déclaré qu’il profitera d’une allocution prévue à New York le 20 avril 2024, pour proclamer « la renaissance de l’État kabyle ». L’annonce sera diffusée via les réseaux sociaux, marquant ainsi un tournant décisif dans la quête d’autonomie de la région.
Dans une vidéo diffusée sur Youtube, Mhenni a sollicité l’appui de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, afin de soutenir la cause de l’autodétermination kabyle. Il a exprimé sa gratitude envers les alliés de la Kabylie, soulignant que l’amitié est fondée sur le respect mutuel de leur aspiration à l’autodétermination. Il a également invité le souverain marocain à apporter son aide précieuse pour concrétiser les aspirations du peuple kabyle.
Les tractations de Mehenni n’ont pas manqué de surprendre les services de renseignement algériens, en particulier le général de division Djebbar M’henna, chef de la Direction du Renseignement et de la Sécurité Extérieure (DDSE). Les rencontres entre Mehenni et les représentants des pays du Golfe sont considérées comme un boomerang pour Alger, qui à chaque rencontre à l’ONU sur le Sahara tente de saper les discussions, car se sentant déjà larguée et son désir d’exacerber les tensions déjà vives dans le Maghreb, voué à l’échec, car le dossier restera toujours Sahara marocain.
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