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Afrique: La Panafricaine "OCP AFRICA", impliquée auprès de notre continent ... (Dossier)


OCP AFRICA, impliquée auprès de notre continent

Basé au Maroc, OCP AFRICA est présent dans 16 pays et compte 12 filiales. Ses employés représentent 17 nationalités différentes: ils sont fiers d'être une société africaine diversifiée et multiculturelle qui travaille main dans la main avec les agriculteurs, les gouvernements et les partenaires du continent.

Doté d’une longue expérience du groupe marocain OCP dans la transformation et production de phosphates et dérivés, OCP AFRICA a été créée en 2016 pour contribuer au développement durable de l’agriculture africaine. OCP AFRICA propose des solutions adaptées aux conditions locales et aux besoins des différentes cultures. OCP AFRICA travaille par ailleurs en partenariat avec un réseau de partenaires – gouvernements, organisations à but non lucratif et entreprises – grâce auxquels il apporte toutes les ressources nécessaires à la réussite des fermiers. OCP AFRICA comprend les besoins complexes des sols africains et permet l’accès aux bons produits, au bon moment, au bon endroit et au juste prix. Présents dans 18 pays à travers 12 filiales et comptant 17 nationalités différentes, OCP AFRICA est fière d’être une entreprise africaine multiculturelle travaillant main dans la main avec les fermiers et ses partenaires sur tout le continent.

Sa vision

Nous vivons un moment historique pour l’agriculture en Afrique, un moment de transformation qui ouvre le champ des possibles pour les fermiers et les industriels.

  • L’Afrique peut-elle devenir un leader mondial de l’agriculture durable, utilisant ses propres ressources pour libérer son immense potentiel agricole et ainsi nourrir sa population croissante ?

  • L’Afrique peut-elle devenir le grenier du monde ?

OCP AFRICA, croît à cet avenir plein de promesses. C’est pourquoi il travaille main dans la main avec les principaux acteurs de cette transformation: les fermiers africains.

Nigeria: la deuxième usine d’urée au monde, Dangote Fertilizer, entre en activité
SEM. Muhammadu Buhari, inaugure la méga usine d’engrais de Dangote

La méga usine d’engrais de Dangote est entrée mardi officiellement en activité. D’un coût de $2,5 milliards, l’usine se situant sur 500 hectares dans la zone franche de Lekki dans l’État de Lagos est conçue pour produire 3 millions de tonnes d’urée par an.

Du 1er au 6 mars 2021, le groupe OCP accueillait une délégation nigériane menée par Timipre Marlin Sylva, le ministre d’État des Ressources pétrolières. La visite a pour objectif d’accélérer le projet de plateforme de production d’engrais et d’ammoniac. Annoncé en juin 2018 à l’occasion de la visite du président nigérian Muhammadu Buhari au Maroc, ce projet vise à produire 750.000 tonnes d’ammoniac et 1 million de tonnes d’engrais d’ici 2025.

Pour développer le projet, OCP Africa et la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA) ont signé ce 2 mars un pacte d’actionnaire afin de créer une joint-venture entre les deux partenaires. Pour alimenter la future usine en gaz, la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) a signé un mémorandum d’entente avec les deux partenaires (OCP Africa et NSIA) afin d’évaluer l’opportunité d’une prise de participation de la NNPC dans le projet.

Nourrir le Nigeria

Cette visite intervient après le succès de l’accompagnement par le Groupe OCP de la première phase du Presidential Fertilizer Initiative. Lancée en 2016 par le président Muhammadu Buhari, cette initiative avait comme objectifs de mettre des engrais de haute qualité à la disposition des agriculteurs nigérians au bon moment et à un prix abordable, et de relancer l’industrie d’engrais en difficulté afin que le Nigeria puisse atteindre la sécurité alimentaire. Grâce à l’implication du groupe phosphatier, la capacité de production locale a atteint plus de 5 millions de tonnes par an permettant un meilleur accès des agriculteurs nigérians à des engrais de qualité.


OCP va aussi participer à la deuxième phase de cette initiative puisque, durant la visite de la délégation nigériane, un mémorandum d’entente a été signé entre l’Association des producteurs et distributeurs d’engrais du Nigeria (FEPSAN), la NSIA et OCP Africa dans cet objectif.⇒ Download: mémorandum (PDF).

L’agriculture est un élément vital pour l’économie nigériane, contribuant à 25,8 % de son Produit Intérieur Brut (PIB) de 72,3 billions de nairas en 2021. Cependant, les agriculteurs sont parfois limités par un approvisionnement restreint en engrais et en semences améliorées.

«La dépendance du Nigeria à l’égard des produits importés dans le secteur agricole appartiendra bientôt au passé» , a déclaré le dirigeant nigérian lors de l’inauguration à Lagos, la capitale commerciale, des attentes de l’usine d’engrais Dangote, en plus d’autres initiatives agricoles, notamment des incitations aux agriculteurs.

Alors que le marché mondial des engrais a été secoué, le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, Godwin Emefiele, est d’avis que l’inauguration de l’usine arrive à point nommé, car elle a « aidé le Nigeria à résoudre un éternel problème d’engrais ».

La méga usine d’engrais de Dangote entre en activité alors que l’invasion de Ukraine par la Russie a fait grimper les prix du gaz naturel, un ingrédient clé pour la fabrication de l’urée, mais aussi les prix des engrais, la Russie étant le premier exportateur d’engrais azoté et le deuxième d’engrais potassiques et phosphoré. Or, le ministère russe du Commerce et de l’industrie a demandé au début du mois aux producteurs d’engrais du pays- PhosAgro, Uralchem et Eurochem – de suspendre temporairement les exportations. Sous sanctions des pays occidentaux, ils devront de facto réduire leurs expéditions. Les exportations russes d’engrais représentent 13% de la production mondiale.

Avec la nouvelle usine d’engrais d’une capacité de 3 millions de tonnes métriques par an, le Nigeria s’attend à »un boom car les engrais sont maintenant facilement disponibles en plus grande quantité et de meilleure qualité», a déclaré M. Buhari.

«Nous nous attendons à l’émergence d’une nouvelle race d’agropreneurs qui ajouteront de la valeur à l’agriculture et rendront la nation autosuffisante en matière de production alimentaire», a-t-il ajouté, invitant de nombreux Nigérians à « se lancer maintenant dans l’agriculture en tant qu’entreprise.»

Les engrais de l’usine située dans une zone industrielle de Lagos seront exportés vers de nombreux pays, dont les États-Unis, le Brésil, l’Inde et le Mexique, a déclaré Aliko Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique et propriétaire de l’usine, au milieu des ondes de choc de la Russie où une guerre en cours avec l’Ukraine a perturbé les approvisionnements.

Dans le monde entier, les coûts élevés des engrais menacent déjà les agriculteurs dans un contexte de sanctions à l’encontre de la Russie, l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’engrais, où les autorités ont demandé en mars aux producteurs nationaux d’arrêter temporairement les exportations.

«La nouvelle usine rendra le Nigeria autosuffisant dans la production d’engrais avec une capacité excédentaire pour exporter vers d’autres marchés africains et le reste du monde», a déclaré Dangote, ajoutant que l’usine permettra également de « réduire considérablement le niveau de chômage » dans la nation avec 33% de taux de chômage en décembre 2020.

«Notre objectif est de rendre les engrais disponibles en quantité et en qualité suffisantes pour nos nombreux agriculteurs, afin d’assurer une plus grande production agricole» , a déclaré M. Dangote à propos des activités de l’usine d’engrais.

Côte d’Ivoire: protocole d’accord entre l’OCP Africa et le Ministère ivoirien de la Promotion de la Riziculture.

Un protocole d’accord entre l’OCP Africa et le Ministère ivoirien de la Promotion de la Riziculture a été signé ce vendredi 04 septembre 2020 à la salle des fêtes de l’Hôtel Sofitel Ivoire d’Abidjan (Côte d’Ivoire-Afrique de l’Ouest), en vue de faire de la Côte d’Ivoire l’un des plus gros exportateurs africains de riz à l’horizon 2030.

Au cours d’une cérémonie de signature de convention faite entre le Vice-Président de l’OCP Ouest Africa, Mohamed BENZKRI et le Ministre ivoirien de la Promotion de la Riziculture, Gaoussou TOURE, cet accord de partenariat Public/Privé, s’est fait sous la supervision de SEM Abdelmalek KETTANI, Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire.

Selon M. BENZKRI, ce Partenariat gagnant-gagnant scellé en ce jour, porte notamment sur quatre principaux domaines de coopération:
  1. le développement et l’innovation de formules de fertilisants adaptées aux besoins des sols ivoiriens pour une fertilisation raisonnée ;

  2. le développement et la structuration de la chaîne de valeur des activités rizicoles en Côte d’Ivoire ;

  3. le déploiement de formations et de sensibilisation des riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles et à la fertilisation raisonnée en Côte d’Ivoire;

  4. et le développement de la digitalisation pour la sensibilisation et le suivi des riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles et à la fertilisation raisonnée en Côte d’Ivoire.

« OCP Africa est convaincue du potentiel de croissance du secteur de la riziculture en Côte d’Ivoire et souhaite mettre en place des solutions novatrices permettant de lever les principales barrières à sa pleine réalisation », a déclaré M. BENZKRI.


Se réjouissant de cette signature de protocole d’accord, le Ministre ivoirien de la Promotion de la Riziculture, Gaoussou TOURE, a révélé que l’ensemble des Experts riz au niveau mondial s’accordent sur le fait qu’à l’horizon 2030, le principal défi mondial sera de savoir comment nourrir les 10 milliards de populations attendues. « Gouverner c’est prévoir, raison pour laquelle le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane OUATTARA, a décidé de créer le 04 septembre 2019 un Ministère dédié au riz. Ainsi, le 11 mars 2020 est adopté en Conseil des Ministres, la stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR) 2020-2030 », s’est-il exprimé. Ajoutant que cette stratégie a pour objectif d’assurer à la Côte d’Ivoire, l’autosuffisance en riz de bonne qualité avant 2025, de faire du pays, un des plus gros exportateurs de riz à l’horizon 2030.

En effet, les activités majeures de la SNDR 2020-2030 pour faire de la Côte d’Ivoire, un des plus gros exportateurs africains de riz à l’horizon 2030 sera entre autres, l’élaboration, l’adoption et la mise en œuvre de Projets rizicoles intégrés (irrigation, aménagement des parcelles, production de semences à haut rendement, mécanisation, appui aux riziculteurs, etc) ; la réhabilitation de 64 barrages et des parcelles rizicoles sur environ 55.000 hectares, patrimoine de l’Etat ; la réduction sur le Plan National des variétés de semences de riz utilisée pour assurer la livraison de paddy homogène aux usines ; la mise en place de politiques efficaces de régulation du marché, de marketing et de distribution, etc.

Par ailleurs, toutes ces activités de la SNDR 2020-2030 vont permettre notamment, de basculer progressivement d’une riziculture traditionnelle de subsistance non rentable et non finançable, à une riziculture de marché moderne, performante, compétitive, rentable, durable et respectueuse de l’environnement ; faire du riziculteur, un opérateur économique à part entière, un professionnel, gestionnaire d’une affaire rentable et durable ; créer des emplois et des richesses dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire, en particulier dans les zones rurales pauvres à transformer en zones riches par une exploitation rationnelle des immenses potentialités rizicoles existantes.

Notons que la Côte d’Ivoire qui occupe la 5ème place d’importateurs au niveau mondial, avec 45 et 70 kilogramme par année de consommation de riz de sa population, va permettre par le canal de cette convention entre l’OCP Africa et le Gouvernement ivoirien qui confirme la Coopération Sud-Sud, d’accélérer la mise en œuvre de la SNDR 2020-2030.

L’OCP et la DG de Saham finances primés au 6ème Africa CEO Forum à Abidjan

L’Office Chérifien des Phosphates (OCP) et la directrice générale de Saham finances, Nadia Fettah, ont été primés, lundi soir à Abidjan, dans le cadre du 6ème Africa CEO Forum, respectivement dans les catégories « CSR, stratégie de l’année » et « meilleur DG de l’année».

Recevant le Prix au nom de l’OCP, le directeur général d’OCP Africa, Karim Lotfi Senhadji, s’est félicité de cette distinction, soulignant qu’au-delà de l’aspect CSR, l’OCP est résolu à contribuer au développement de l’agriculture dans toute l’Afrique. Pour sa part, la directrice générale de Saham finances s’est dite honorée de cette distinction, la dédiant aux 3000 collaborateurs travaillant pour le compte de Saham finances dans 22 pays africains. A l’adresse du jury de cette 6ème édition, Mme Fettah a souligné que ce prix vient récompenser une véritable success-story panafricaine, dont elle est « fière » de faire partie. La 6ème édition du Forum économique « Africa CEO Forum » se tient, les 26 et 27 mars à Abidjan, en présence de quelque 1400 participants provenant de plus de 60 pays, entre chefs d’entreprises et représentants d’institutions gouvernementales et financières africaines et internationales. Cet événement est organisé par «Jeune Afrique Media Group», éditeur de «Jeune Afrique» et de «The Africa Report», et par «rainbow unlimited», société suisse spécialisée dans l’organisation d’événements de promotion économique.

Rwanda - Groupe OCP: création d’unités de production d’engrais

Le ministère de l’Agriculture et des ressources animales du Rwanda a signé un mémorandum d’entente avec le Groupe OCP pour la mise en place d’unités de blending de production d’engrais dans le pays. Dans un communiqué parvenu à "ABJ", le groupe marocain indique que cet accord paraphé en marge de la visite du Roi Mohammed VI à Kigali prévoit la mise en place d’unités de blending, l’approvisionnement d’engrais de qualité, la promotion et le développement de produits innovants, le renforcement des circuits locaux de commercialisation et de distribution, et la consolidation des systèmes de vulgarisation agricoles. «Ce partenariat "WinWin" apportera une plus forte valeur ajoutée pour la population locale offrant ainsi aux agriculteurs locaux des engrais spécifiques adaptés à leurs sols et ¢cultures», lit-on dans le communiqué.

L'OCP lancé dans un projet d'usine d'engrais en Ethiopie à 2,2 milliards d'euros

Associé aux autorités éthiopiennes, le groupe public marocain de phosphates OCP lance un projet de complexe de fertilisants en Ethiopie de plus de 2,2 milliards d'euros sur cinq ans. Le Maroc qui détient les premières réserves mondiales de phosphates cherche de plus en plus à s'intégrer vers l'aval alors que la diplomatie de Moahmmed VI creuse son sillon pour préparer l'intégration du royaume à l'Union africaine dont le siège est situé à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.

Ce sera le plus gros projet industriel conduit par une entreprise marocaine en dehors des frontières du royaume. L'Éthiopie et le Maroc ont signé samedi 19 novembre 2016 un accord de construction d'une énorme usine d'engrais agricoles, à l’occasion d’une visite officielle de Mohammed VI dans ce pays.

Le projet sera conduit par le groupe public marocain OCP qui exploite les très importantes ressources du royaume en phosphate et s’est lancé depuis plusieurs années dans la fabrication d’engrais élaborés sur ses plateformes de Jorf-Lasfar et Safi notamment et cherche maintenant à dupliquer cette expérience à l’international.

L’investissement est estimé à plus de 2,2 milliards d'euros sur cinq ans. Il devrait permettre à l’Éthiopie de devenir autosuffisante pour certains engrais dès 2025, selon les promoteurs du projet qui sera implanté dans la ville de Dire Dawa à 250 km au sud de la frontière avec Djibouti.

Le complexe vise la production de 2,5 millions de tonnes d’engrais par an, à l’horizon 2022.

"S’appuyant pleinement de la complémentarité entre les ressources naturelles respectives des deux pays, cette plateforme de production d’engrais, intitulée Dire Dawa Fertilizer Complex, produira des engrais à base de potasse et de gaz d’Ethiopie et d’acide phosphorique du Groupe OCP.", indique l’Office des phosphates dans un communiqué sans préciser les modalités de financement.

Pour rappel, l'OCP a réalisé un chiffre d’affaires 2015 de 4,9 milliards de dollars en hausse de plus de 12% en monnaie marocaine et stable en dollars. Le groupe marocain est lancé depuis cinq dans un gigantesque programme d'investissements et a consacré 1,4 milliard de dollars à ceux-ci l'an dernier. Par ailleurs, depuis l'an dernier, l'OCP se constitue peu à peu un réseau de filiales commerciales et d'unités de mélange dans une quinzaine de pays du continent noir.

La consommation moyenne d'engrais en Afrique est de 10 kg par hectare seulement contre une moyenne de 100 kg dans le monde, avec seuls quatre marchés africains développés : le Kenya, l’Afrique du sud, le Nigeria et... l’Ethiopie, un pays qui tire 40% de son PIB du secteur agricole.

Cette plateforme intégrée "sera dotée de toutes les infrastructures nécessaires, logistiques, accès aux intrants, stockage et transport et satisfera 100% de la demande en engrais de l'Éthiopie en proposant des engrais adaptés à des prix compétitifs aux agriculteurs locaux. De plus, la nouvelle connexion par rail avec les pays voisins permettra d’exporter au marché régional", explique l'OCP. Selon le groupe marocain, un investissement additionnel de 1,3 milliard de dollars est prévu d'ici 2025 pour atteindre 3,8 millions de tonnes d'engrais de capacité par an à travers neuf unités.

À noter que l'expansionnisme du groupe marocain ne se limite pas à l'Afrique. Ce 21 octobre, l'OCP a créé une JV à 50 - 50 avec le groupe industriel indien Kribhco pour un investissement dans une usine d'engrais dans un port dans l'État d'Andhra Pradesh pour 230 millions de dollars.

Partenariat entre l’OCP Kenya et la KNTC pour améliorer l’accès des agriculteurs aux engrais

La Kenya National Trading Corporation (KNTC) a conclu un partenariat avec OCP Kenya pour améliorer l’accès des agriculteurs aux engrais à des prix abordables, rapporte dimanche le journal "Daily Nation, citant la KNTC".

Le partenariat garantira que les agriculteurs obtiennent les intrants non seulement au prix correct, mais aussi au bon moment, selon la KNTC, qui est une institution gouvernementale ayant pour mandat de promouvoir des produits abordables et de soutenir le commerce de gros et de détail dans le pays grâce à des partenariats avec les parties prenantes du secteur.

Son travail comprend également la stabilisation des prix des produits de consommation en assurant l’équilibre entre l’offre et la demande grâce à la disponibilité des produits.

En mars dernier, le ministre kényan de l’agriculture Peter Munya a annoncé une nouvelle initiative entre le gouvernement et les fabricants d’engrais. L’accord, a-t-il dit, bénéficiera aux petits agriculteurs étant donné que les engrais subventionnés ne pouvaient pas être fournis pour la saison, rappelle le journal, ajoutant que les agriculteurs, en particulier les petits exploitants, avaient été exploités pendant longtemps par des intermédiaires et des marchands sans scrupules, dont certains avaient détourné le programme d’engrais subventionné par le gouvernement.

« Grâce à notre partenariat avec OCP Kenya, les petits exploitants agricoles pourront accéder aux engrais à un prix abordable, ce qui est un effort louable. Comme nous le savons tous, avec un apport d’engrais suffisant, la productivité sera bonne », a déclaré Timothy Mirugi, directeur général de la KNTC, cité par le journal.

« Lorsque le gouvernement a mis fin au programme d’engrais subventionné, il a recherché des partenariats avec le secteur privé. Cela a conduit à cette initiative. OCP Kenya, en tant que représentant du Groupe OCP Maroc, importera l’engrais tandis que notre mandat sera de garantir que les agriculteurs y accèdent de manière transparente, éliminant ceux qui ont profité de manière injuste du programme précédent en vendant frauduleusement le produit », a expliqué M. Mirugi.

Grâce à ce partenariat, les agriculteurs achèteront les engrais au prix fixe de 2.300 shillings (environ 23 dollars) à travers le pays pour un sac de 50 kg, contre les précédents prix frauduleux de 2.800 shillings et 3.200 shillings (entre 28 et 32 dollars environ) le sac.

Le directeur général de la KNTC a assuré, par ailleurs, que le gouvernement kényan travaille sur un système d’achat électronique d’engrais, qui sera beaucoup plus efficace et transparent.

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Le Groupe OCP finaliste du prestigieux Prix Franz Edelman 2021
L’OCP est nommé aux côtés d’autres organisations et opérateurs de renom dans le monde, notamment le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, Alibaba, Amazon, JD.com, Lenovo et le Memorial Sloan Kettering.

Le Groupe OCP, leader mondial des phosphates et des engrais, fera partie des finalistes du prestigieux Prix Franz Edelman 2021, pour ses accomplissements en matière d’utilisation des avancées technologiques en vue de transformer l’ensemble de ses processus de production, indique lundi un communiqué de l’OCP parvenu à APA.L’OCP est nommé aux côtés d’autres organisations et opérateurs de renom dans le monde, notamment le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, Alibaba, Amazon, JD.com, Lenovo et le Memorial Sloan Kettering.

Le prix Franz Edelman est décerné, chaque année, par l’Institut pour la recherche opérationnelle et les sciences de la gestion (INFORMS), une société académique américaine basée à Castonville (Maryland), qui récompense les expérience distinguées en termes de recherche opérationnelle, de science de la gestion et d’analyse avancée utilisés pour apporter des changements à la société, à l’industrie et aux entreprises.

« Cette reconnaissance témoigne du travail acharné de nos collaborateurs et de la culture d’innovation et d’entrepreneuriat que nous avons créée au cours des dix dernières années, et qui, je l’espère, continuera à produire des résultats exceptionnels alors que nous entrons dans la deuxième vague de notre programme de transformation », a assuré Nada Elmajdoub, Executive Vice-President – Performance Management du Groupe OCP, citée dans le communiqué.

L’OCP a été retenu pour ses réalisations dans les domaines de l’analytique avancée, de la recherche opérationnelle et des sciences du management qui ont permis au Groupe d’enregistrer des bénéfices annuels supplémentaires de près de 400 millions de dollars.

Au cours des dix dernières années, le groupe a transformé son activité pour devenir leader mondial de l’industrie des engrais : la première vague de son programme d’investissement de 20 milliards de dollars a permis au Groupe de doubler sa capacité minière, de tripler sa capacité de production d’engrais et de développer des actifs industriels distinctifs de pointe tels que le Slurry Pipeline, avec un impact positif majeur en termes de productivité, de flexibilité et de réduction de l’empreinte environnementale.

La création du Business Steering Group, en charge de l’optimisation des activités industrielles, de commercialisation et de chaîne logistique (supply chain) du Groupe, a été l’une des initiatives les plus marquantes de la dernière décennie.

En collaboration avec le cabinet de conseil Dynamic Ideas, des modèles avancés de la «supply chain» ont été développés pour optimiser les bénéfices de l’entreprise dans une approche globale, faisant levier sur la flexibilité inhérente à une chaîne de valeur intégrée depuis l’extraction minière à la hiérarchisation des marchés potentiels.

Ces modèles permettent notamment d’explorer comment les différents maillons de la chaîne d’approvisionnement influent les uns sur les autres, de faire différentes simulations et de comprendre les limites des infrastructures existantes afin d’améliorer l’arbitrage commercial et opérationnel et de prioriser les futurs investissements.

Grâce à une approche collaborative, le Business Steering Group a contribué de manière significative à briser les silos, à instaurer une culture d’innovation et d’entrepreneuriat, et de promouvoir le recours à l’intelligence collective.

L’analyse avancée et l’innovation sont désormais au cœur de la stratégie et de la vision du Groupe OCP. Cette approche moderne a notamment conduit à la création de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), une institution fondée pour la recherche et l’innovation où l’analyse avancée joue un rôle central dans la recherche et l’enseignement.

Elle a également permis au Groupe de développer un portefeuille de nouveaux produits adaptés aux sols et aux cultures des clients d’OCP, et de compléter son offre d’accompagnement des agriculteurs par le développement de solutions digitales, s’appuyant sur les technologies du « Machine Learning ».

Avec un siècle d’expertise et un chiffre d’affaires de plus de 54 milliards de dirhams en 2019, OCP est leader mondial sur le marché de la nutrition des plantes et des engrais phosphatés. Le Groupe offre une large gamme d’engrais phosphatés de spécialité, adaptés pour enrichir les sols, augmenter les rendements agricoles et nourrir les sols pour nourrir la planète de manière économique et durable.

Le groupe collabore étroitement avec plus de 160 clients à travers le monde. Engagé à servir au mieux le développement environnemental et social de l’Afrique, OCP met l’innovation au cœur de sa stratégie notamment pour la mise en place d’une agriculture durable et prospère sur le continent.

Algérie: Un objectif « un rêve » économique algérien, rivaliser avec le Maroc…
Concurrencer la présence du Maroc. Concurrence pour l’OCP ?

L’Algérie, troisième producteur de pétrole en Afrique a lourdement communiqué sur le développement de sa production nationale de phosphates. L’ambition est de taille : faire passer le niveau de production nationale de phosphates de 1 à 10 millions de tonnes par an, et occuper, ainsi le 5e rang mondial des producteurs de phosphates, derrière l’OCP, troisième. Pour traduire cette ambition en projet, Sonatrach, groupe pétrolier africain, ainsi que deux autres entreprises publiques algériennes, Asmidal (commercialisation d’engrais) et Manal (holding minier), ont conclu, à Tébessa (Est de l’Algérie), un accord de partenariat avec deux entreprises chinoises. Il s’agit de Wengfu, entreprise spécialisée dans l’extraction du phosphore et la production d’engrais, et CITIC (China International Trust and Investment Corporation), une entreprise publique de fonds d’investissement de la République populaire de Chine, déjà engagée dans plusieurs projets de construction et d’ingénierie en Algérie.

Dans un pays où la mafia politico militaro financière algérienne a personnalisé les pouvoirs politiques et financiers pendant des décennies, il n’est pas surprenant que la disparition symbolique des principaux sponsors du projet signifierait un échec total, ou du moins un revers considérable.

Selon le point de vente francophone Maghreb Confidentiel, le méga-projet algérien a été accueilli avec enthousiasme par le monde des affaires mondial.

Des géants de la construction et de l’ingénierie tels que le CITIC de Chine ont montré un vif intérêt pour la construction des installations de traitement du phosphate. Cependant, depuis l’arrestation de responsables politiques et d’hommes d’affaires qui ont été le principal porte-parole de la société en Algérie, l’enthousiasme pour la société s’est considérablement estompé.

Parallèlement, alors que le projet sur les phosphates en Algérie baisse, l’OCP marocain continue à multiplier les succès, à étendre sa portée mondiale et à nouer des relations de travail avec plusieurs gouvernements africains. La société a récemment annoncé une augmentation globale de ses revenus pour le premier trimestre de 2019.

Sur le continent africain, le géant marocain se positionne de plus en plus, à de nombreux égards, comme un élément indispensable de la volonté de l’Afrique d’atteindre la sécurité alimentaire et le développement durable.

Selon le Rapport annuel du Groupe OCP datant de 2017, le Groupe dispose d’un portefeuille de ressources et de réserves variées et de grande qualité parmi les plus importantes au monde allant jusqu’à 50 milliards de tonnes, soit plus de 71% des réserves mondiales (contre 2,2 milliards de tonnes pour l’Algérie, ndlr). En 2017, la production de l’OCP en roche phosphatée a dépassé 32 millions de tonnes, dont un tiers destiné à l’exportation, ce qui constitue 37% de la part de marché mondial, selon les statistiques préliminaires de l’Association internationale de l’industrie des engrais (IFA). Pour ce qui est de l’Acide phosphorique, le Groupe produit 5,7 millions de tonnes annuellement, dont 1,9 million de tonnes destinées à l’exportation (47% de la part de marché mondial). Enfin, sa production d’engrais phosphatés, consacrée principalement à l’exportation, était de 8,6 millions de tonnes (22% de la part de marché mondial).

La demande du marché mondial en phosphates marocains maintient sa tendance haussière. « En 2017, la demande est restée soutenue dans les principales régions, notamment en Amérique latine et en Amérique du Nord et plus particulièrement en Afrique, où nos exportations ont augmenté de près de 50%, passant de 1,7 million de tonnes en 2016 à 2,5 millions de tonnes en 2017 », souligne Mostafa Terrab, Président directeur général du Groupe OCP, dans le même rapport.

A lire aussi>>> Royaume du Maroc: Communiqué du Cabinet Royal

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