Capture d’écran Medi1TV Afrique
Jason Isaacson explique pourquoi l’Algérie refuse la main tendu du Maroc.
La pétition «Non à Trump» , signé à l’ambassade du Venezuela à La Havane par le « représentant » du front séparatiste .
Le Polisario a une fois de plus mis en évidence son manque de clairvoyance et sa méconnaissance de la géopolitique en rejoignant un groupe de pays socialistes qui rejettent la politique du président Donald Trump envers le Venezuela du président Nicolas Maduro.
Le représentant du front séparatiste à Cuba a signé à l’ambassade du Venezuela à La Havane une pétition anti-atout «Non à Trump» orchestrée par Maduro.
La campagne No More Trump cherche à recueillir 13 millions de signatures et se poursuivra jusqu’à ce qu’elle soit soumise aux réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies, où le Venezuela exhortera le secrétaire général Antonio Guterres à faire une déclaration sur les sanctions de la Maison Blanche.
Jason Isaacson, responsable des politiques et des affaires politiques, est un analyste de longue date des affaires politiques et stratégiques américaines et un défenseur de la paix israélo-arabe. Observateur aux pourparlers de paix au Moyen-Orient de 1991-92 à Madrid, Moscou et Washington, il a représenté l’AJC à la Conférence mondiale de 1993 sur les droits de l’homme à Vienne; depuis 1993, il a coordonné des réunions ministérielles périodiques de l’AJC à travers le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Europe et l’Asie, y compris de nombreuses visites qui étaient les premières d’une organisation civique juive américaine.
Il a donné des conférences périodiquement à l’Institut diplomatique du ministère égyptien des Affaires étrangères et à l’Institut jordanien de diplomatie. En 2002, il a été visiteur principal au St. Antony’s College de l’Université d’Oxford. Isaacson a dirigé une initiative de l’AJC visant à renforcer la coopération transatlantique sur la politique au Moyen-Orient – aboutissant à l’ouverture de l’Institut transatlantique à Bruxelles en 2004. En 2005, à Tunis, il a organisé un séminaire d’ONG sur la promotion de la tolérance sur Internet, en collaboration avec le Sommet mondial des Nations Unies sur la société de l’information.
En 2015, il a coordonné à Bruxelles la conférence Defining Moment for Europe sur les stratégies de lutte contre la résurgence de l’antisémitisme. En 2007, le ministre français de la Culture et de la Communication lui a décerné le grade de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
« La faute à la main invisible de l’étranger »
« La main étrangère », « la théorie du complot extérieur », des « parties anonymes », « la faute à la main invisible de l’étranger »… ce sont autant d’expressions que l’imaginaire collectif algérien entretient.
Le système algérien, comme dans toutes les dictatures militaires, a conscience que l’administré est plus enclin à focaliser son regard sur l’ennemi fantomatique extérieur que sur les monstres de l’intérieur qui sévissent en toute impunité. Il ne lui reste plus qu’à jouer sur la fibre patriotique de l’Algérien qui est allergique à tout ce qui est étranger.
Administration, médias, artistes, intellectuels ont été habitués à désigner « la main extérieure » qui serait derrière toutes les révoltes populaires contre le système. C’est un mécanisme colonial tout prêt à être activé, reconduit par l’establishment algérien, depuis 1962, date de l’accession du pays à son indépendance. Bien des intellectuels et autres théoriciens du régime ont été actionnés pour entretenir et faire fleurir le syndrome de « la main étrangère » dans le discours populaire, en politique, à l’école comme à la mosquée.
L’Algérien est victime d’un endoctrinement idéologique accompli par le système, depuis 60 ans. Diabolique est le système né du coup d’État contre les instances légitime du Gouvernement provisoire algérien (GPRA), car il a réussi à corrompre des intellectuels de la taille de Mohammed Harbi.
L’histoire nous renseigne que ce dernier, alors directeur du magazine « Révolution africaine », hebdomadaire officiel du FLN, parti unique, était le premier à prendre sa plume pour dénoncer la « main étrangère » en désignant Hocine Aït Ahmed qui venait de créer le Front des forces socialistes (FFS). Il était allé jusqu’à consacrer son éditorial, « Défense de la Révolution (1) », à dénoncer la création du parti politique d’opposition, le FFS, par Hocine Aït Ahmed. Il faut dire que le conflit algéro-marocain tombait à pic pour les besoins de la propagande officielle : « la main étrangère » est intervenue en même temps que la révolte du FFS.
N’est-il pas temps de débattre sans complexe de la responsabilité et de la culpabilité réelle ou supposée de « la main de l’intérieure » quant aux crises nées depuis l’indépendance ?
Le citoyen lambda, dès qu’il crie son humiliante douleur, est accusé de servir la main étrangère alors que la main intérieure est encore plus dangereuse ! « La main de l’étranger » ?
Le Professeur Tassadite Yacine précise : « la main extérieure est insignifiante sans la main intérieure, notre problème est plutôt avec la main intérieure ». Abane Ramdane n’a-t-il pas été assassiné par la main intérieure, alors qu’il échappait superbement à la main extérieure ?
Abdelaziz Djerad, « Premier ministre » s’exprimait après la réunion qu’il a tenue . « J’ai été chargé par le président de la république de mener une enquête sur le manque de liquidités dans les bureaux de poste, les incidentes et le manque relatif d’eau pendant les jours de l’Aïd », a-t-il expliqué.
Le « Premier ministre » a ajouté que le « président » Tebboune a « donné cet ordre, parce que c’est une étrange coïncidence que durant le mois se produisent trois phénomènes qui touchent à la stabilité et affectent la relation entre les pouvoirs publics et les citoyens ».
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