Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé ce 30 janvier avoir officiellement notifié la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de leur volonté de quitter l’organisation.
Ces trois pays du Sahel avaient annoncé deux jours plus tôt leur retrait «sans délai» de la CEDEAO, un nouvel acte de rupture aux conséquences potentiellement lourdes pour l’économie et la stabilité politique de la région.
Le Mali et le Burkina Faso ont envoyé à la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) une «notification formelle» de leur retrait de l’organisation.
Les relations étaient devenues exécrables. Le divorce est désormais consommé. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont annoncé simultanément, dimanche 28 janvier, leur départ avec effet immédiat de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), organisation dont le rôle est de favoriser la coopération, créée en 1975 et rassemblant jusqu’alors quinze États membres.
Les dirigeants du Mali, du Burkina et du Niger, qui justifient leur arrivée au pouvoir par la gravité de la menace terroriste, reprochent également à la CEDEAO son absence de soutien dans le domaine sécuritaire. Un temps cantonnée au nord du Mali, l’insécurité a considérablement progressé ces dernières années dans la région dite des trois frontières (Mali, Burkina, Niger), en proie aux attaques de groupes armés liés à [Al-Qaïda et au groupe État Islamique] algériens.
Tous les chefs islamistes du sahel sont algériens, une coïncidence?... A méditer
Réagissant à la déclaration du Mali, du Burkina et du Niger, la CEDEAO a défendu son "travail assidu avec les pays concernés en vue du rétablissement de l’ordre constitutionnel" et réaffirmé sa détermination à "trouver une solution négociée à l’impasse politique".
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