Affaire de l’ex gendarme, Mohamed Abdellah: Anatomie d’un deal entre l’Algérie et l’Espagne.
Le trois poids trois mesures et les discours creux… Brahim Ghali « Benbatouch » et Brahim Laâlami, et Mohamed Abdallah…L’affaire Mohamed Abdallah va hanter une fois de plus les autorités espagnoles
Les autorités espagnoles ont procédé à l’arrestation de l’ex gendarme, Mohamed Abdallah, il a été transféré à Madrid, la police l’a informé qu’il pourrait être expulsé vers l’Algérie. Mohamed Abdallah, ex gendarme et opposant au régime mafieux algérien s’est enfui l’Algérie pour regagner l’Espagne, où il a demandé l’asile politique.
Si les autorités espagnoles ont choisi de livrer Mohamed Abdallah à la mafia militaro-politico-financière algérienne, cela signerait son arrêt de mort.
La Asociación Gran Rif por los Derechos Humanos sigue con gran preocupación la situación del soldado argelino que desertó de la Gendarmería Nacional que solicitó asilo en el Reino de España de acuerdo con las normas internacionales de asilo. El mismo refugiado sigue detenido por las autoridades españolas, y es posible que estas lo deporten a Argelia, en clara violación de las leyes internacionales relativas a los derechos de los refugiados políticos. La Asociación Gran Rif por los Derechos Humanos hace un llamamiento al Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados y a todas las organizaciones de derechos humanos e internacionales, a hacer un seguimiento del procedimiento de asilo exigido por el mismo refugiado político y a pedir a España que respete el derecho internacional.
Le 28 octobre 1993, le Parlement européen publie une résolution votée à l’unanimité à propos de l’ex-Yougoslavie. Il invite la communauté internationale, le Conseil et les États membres à accueillir les déserteurs et les insoumis, à les protéger par un statut, à ne pas autoriser leur expulsion et à leur offrir des possibilités de formation et de perfectionnement professionnels. Il invite les États membres à affaiblir, dans l’ex-Yougoslavie, la puissance militaire des agresseurs en encourageant la désertion et l’insoumission. Le Forum civique européen lance une campagne internationale pour inciter les états à se conformer à cette résolution et les communes et particuliers à accueillir et soutenir les réfractaires. Malgré les 100 000 signatures de pétitionnaires en Europe, peu de pouvoirs publics suivent les exemples du land de Brandebourg et de villes comme Brême, Weimar ou Parme qui accordent le droit de cité aux réfractaires. En 1999, Amnesty international fait état de centaines d’objecteurs de conscience, de déserteurs et d’insoumis incarcérés en République fédérale de Yougoslavie qui, pour la plupart, purgent des peines de cinq ans d’emprisonnement ou davantage et de 23 000 cas analogues, au moins, qui seraient en instance devant les tribunaux militaires yougoslaves.
La dernière vidéo publiée par Mohamed Abdellah sur sa chaîne Youtube
Rappel: Chems Eddine Laalami, dit Brahim, une figure du Hirak arrêtée lors de sa tentative de rejoindre clandestinement l’Espagne
Chems Eddine Laalami, dit Brahim, a été intercepté en compagnie d’autres « harragas », ces jeunes clandestins qui quittent les côtes algériennes à bord d’embarcations de fortune dans l’espoir de gagner l’Espagne.
L’Espagne est tenue pour responsable de tout ce qui peut arriver à l’activiste Brahim Laâlami
« Notre bateau a été intercepté par les garde-côtes espagnols et nous ont obligé à s’arrêter. Plus tard, ils nous ont remis à la marine algérienne. » C’est la réponse de 13 harragas à une question du procureur de la République.
Selon des médias locaux, les gardes-côtes avaient appréhendé 13 « harragas » dans la nuit de dimanche à lundi au large d’Oran (nord-ouest), dont « un activiste politique ».
Les gardes-côtes espagnoles ont livré deux bateau aux gardes-côtes algériennes, y compris un bateau dans lequel se trouvait notre frère Ibrahim Laalami Information.AMIRDZ pic.twitter.com/OSHxiLZCZK — NEF Freedom (@lejuste2019) June 29, 2021
Figure emblématique du Hirak, Brahim Laalami, un tailleur de 30 ans, avait manifesté au début du mois de février 2019 à Bordj Bou Arreridj, près d’Alger, pour dénoncer la candidature à un cinquième mandat de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.
Un soulèvement populaire pacifique avait éclaté peu après dans les grandes villes algériennes, forçant M. Bouteflika à démissionner deux mois plus tard.
Depuis, M. Laalami a été arrêté à plusieurs reprises, poursuivi et condamné lors de plusieurs procès. Le 15 février, il s’était vu infliger deux ans de prison ferme, assortis d’une amende de 200 000 dinars (1 250 euros). Il avait ensuite bénéficié d’une grâce présidentielle, avec plusieurs dizaines de détenus du Hirak.
Il risque à nouveau la prison après sa tentative de départ clandestin.
Live:🇩🇿🇩🇿 01 Juillet: Tribunal Aïn Temouchent: Le parquet a requis 06 mois de prison ferme à l’encontre du militant Brahim Lalami. Les plaidoiries des avocats se poursuivent. محكمة عين تموشنت: النيابة تلتمس 6 أشهر حبسا نافذة في حق المناضل ابراهيم لعلامي مرافعات المحامين متواصلة. pic.twitter.com/8AostPgPme — Said Touati (@epsilonov71) July 1, 2021
« Son cas à lui seul résume le drame de la jeunesse algérienne« , a expliqué Saïd Salhi, vice-président de la LADDH.
« Après avoir renoué avec l’espoir suscité par le Hirak, les jeunes sombrent dans la désillusion et le désespoir au point de tenter la ‘Harga’ au péril de leur vie« , a-t-il ajouté.
Le mot « harraga » se réfère à la pratique des jeunes clandestins qui brûlent souvent leurs papiers en arrivant à destination, afin d’éviter d’être rapatriés.
« Malheureusement, devant le blocage des horizons, les jeunes ont le regard rivé sur l’autre rive (de la Méditerranée)« , a déploré M. Salhi.
L’Algérie a voté en 2009 une loi visant à « combattre l’émigration clandestine » prévoyant des peines allant jusqu’à six mois d’emprisonnement, mais cela n’a pas réduit les départs. Au contraire, le phénomène s’amplifie.
Déterminé à briser le Hirak, la pouvoir algérien a interdit ses manifestations et multiplie les poursuites judiciaires contre opposants, activistes, journalistes et universitaires.
Quelque 300 personnes sont actuellement derrière les barreaux pour des faits en lien avec le Hirak, selon le Comité national pour la libération des détenus.
Les demi-vérités de Laya: Les Affaires étrangères ont caché que Ghali n’avait passé aucun contrôle en arrivant en Espagne
Nouvelles révélations sur l’arrivée de Brahim Ghali en Espagne: Les Affaires étrangères sont allées jusqu’à affirmer que Ghali n’était pas entré dans la base de Saragosse avec un faux passeport, mais ils ne pouvaient pas le savoir car personne n’en avait besoin.
Le dénommé Mohamad Benbatouch, alias Brahim Ghali est accusé par l’Audience nationale espagnole (plus haute juridiction en Espagne) de « viol, torture, exécutions extrajudiciaires, meurtres, de crimes de génocide, meurtre, torture et disparitions forcées contre des Sahraouis de nationalité espagnole détenus dans les camps algériens de Tindouf ». Aussi, le juge a admis une plainte déposée en novembre 2012 par l’association ASADEDH et trois victimes contre: 28 membres du polisario et de hauts responsables du Gouvernement Algérien !… La ministère espagnol des Affaires étrangères, sans fournir des informations sur l’identité des personnes à bord de l’avion de la présidence algérienne qui transportait Brahim Ghali, le leader du Front Polisario vers l’Espagne le 18 avril, a demandé à l’armée de l’air d’autoriser l’appareil à atterrir sur la base aérienne de Saragosse et à entrer sur le territoire sans aucun contrôle douanier. Les Affaires étrangères ont simplement signalé par téléphone, sans autre précision, qu’un passager malade d’origine algérienne était à bord de l’avion et qu’il serait récupéré par une ambulance, explique le général José Luis Ortiz Cañabate, alors chef de la base de Saragosse, dans ses réponses aux neuf questions que lui a adressées le juge d’instruction de Saragosse, Rafael Lasala, qui enquête sur l’arrivée de Ghali en Espagne et son transfert à l’hôpital de Logroño. À son arrivée en début de soirée de ce 18 avril, l’avion a été conduit, « pour des raisons de sécurité », à la base militaire, « une pratique courante pour les avions d’État », précise Ortiz Cañabate.
Au cours des derniers mois, la ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, et son cabinet ont nié à plusieurs reprises que Brahim Ghali, chef du Front Polisario , était entré en Espagne le 18 avril avec un faux passeport via la base militaire de Saragosse.
L’appareil avait l’autorisation d’atterrir en Espagne et, conformément aux instructions données par le cabinet du ministère des Affaires étrangères à l’état-major de l’armée de l’air, le personnel de l’avion « n’a pas passé le contrôle des passeports à la frontière », ajoute le général qui explique pourquoi l’identité des personnes à bord n’apparaît pas dans la base. Il précise n’avoir à ce moment-là aucune information sur la provenance de l’ambulance qui est venue récupérer le «patient», mais confirme que ce dernier a été transféré à l’hôpital San Pedro de Logroño dans la soirée, sans qu’on ne demande leur passeport. En clair, les passagers de l’avion n’ont été soumis à aucun contrôle douanier. Il revient maintenant au juge Lasala d’exploiter ces informations et de demander au besoin des compléments d’informations sur l’arrivée de Brahim Ghali en Espagne, une situation qui a provoqué une crise majeure avec le Maroc.
M. Laâlami a été arrêté à plusieurs reprises, poursuivi et condamné lors de plusieurs procès.
Un activiste et figure du mouvement contestataire du Hirak a été arrêté par les garde-côtes espagnols tandis qu’il tentait de traverser la Méditerranée pour rejoindre l’Espagne, puis remis à la marine algérienne.
Figure emblématique du Hirak, Brahim Laalami, un tailleur de 30 ans, avait manifesté au début du mois de février 2019 à Bordj Bou Arreridj, près d’Alger, pour dénoncer la candidature à un cinquième mandat de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika., Brahim Laâlami, a été condamnée, par le tribunal de la capitale des Biban dans six affaires différentes à deux peines de prison ferme (18 mois et 6 mois), ainsi qu’à des amendes. “Le verdict dans le procès du détenu Laâlami Chems-Eddine dit Brahim est tombé aujourd’hui, jeudi 23 juillet : lourde condamnation de 18 mois de prison ferme et 1 million de dinars (100 millions de centimes) d’amende”, a annoncé, jeudi, le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) sur sa page Facebook.
“Lors du procès qui s’est déroulé jeudi 16 juillet au tribunal de Bordj Bou-Arréridj — affaire pour laquelle il est en détention provisoire depuis le 3 juin dernier —, le parquet avait requis 18 mois de prison ferme et des amendes pour chaque dossier”, a ajouté le Comité. Selon lui, Brahim Laâlami a été jugé pour 6 affaires. “Le réquisitoire est un an de prison ferme pour une affaire, 6 mois de prison ferme pour une autre et des amendes pour 6 dossiers”, a-t-il précisé.
“Lourde condamnation pour Laâlami, qui met en doute la volonté du pouvoir d’aller vers un apaisement au moment où nous nous attendions à la libération de l’ensemble des détenus d’opinion du Hirak”, a commenté sur sa page Facebook le vice-président de la Laddh (aile Zehouane), Saïd Salhi, avant de s’exclamer : “Libérez les détenus d’opinion !” Arrêté le 2 juin dernier devant la Cour de Bordj Bou-Arréridj alors qu’il distribuait des couffins aux familles démunies, l’activiste de Bordj Bou-Arréridj a été présenté, le lendemain, devant le procureur du tribunal de Bordj Bou-Arréridj puis devant le juge d’instruction en comparution immédiate avant d’être placé en détention provisoire.
Selon le CNLD, Brahim Laâlami était poursuivi pour 4 chefs d’inculpation : diffamation pour laquelle il a été relaxé mais aussi outrage à corps constitué (police), outrage à corps constitué (justice) et atteinte et outrage à un agent en plein exercice de ses fonctions qui lui ont valu des mandats de dépôt. Le hirakiste de Bordj Bou-Arréridj avait déjà été mis en détention le 21 novembre 2019 pour “incitation à attroupement non armé” avant d’être élargi le 16 avril 2020.
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