ABDUCTION.. Comment est-on arrivé à un tel constat de désolation Eco-spatiale / Eco-urbain? … By Kaddouri
Réflexion par suite de nos e-shows des réseauteurs et médias souvent autour d’un e-café !
Les spéculateurs média et nos réseauteurs « initiés » ont à priori des arguments de discorde sur les actifs et les actions de ce nouveau gouvernement vieux d’à peine UN mois !
Ils ont malheureusement, déjà dressé un bilan hâtif et hasardeux de ce jeune gouvernement.
Les stratégies de politiques urbaines et rurbaines sont-elles en phase avec les réalités du terrain ?
On s’entend dire que les actions sur les grandes agglomérations ont toutes les peines à se débarrasser de nos vieux démons: la pauvreté, l’insécurité, mendicité… enfin ce qui les dérange dans leur quotidien !
Mais où étions nous, ou étaient-ils avant le 7 octobre 2021 ?
Rappelons que la gestion de la ville se fait avec le concours de tous bien évidemment.
Les anciens ont failli et les nouveaux sont déjà en joue pour rendre de comptes.
Y aurait-il déjà un manquement de nos responsables ?
La besogne vient tout juste de commencer et on peut reconnaître que le travail est immensément plus grand que les spéculations de e-cafés.
To build or not to Be smart
La gestion par nos chefs orchestres des espaces régionaux et des espaces urbains est un challenge dont le Maroc s’est donné les moyens pour y arriver.
Aussi quelles sont les marges de manœuvre face à une population éméchée certes mais qui a sans aucun doute des attentes légitimes quant à la destination des grands travaux pour changer notre paysage économique et sociale.
Je faisais la remarque dans un précédent article, pour laquelle je mets fortement l’accent sur l’aspect reprendre les ouvrages à partir d’une analyse structurelle au-delà d’un revêtement artistique ou une peinture décorative.
J’aime à dire « que si un plat est présenté avec de la sauce piquante c’est pour dissimuler la pauvreté des ingrédients qui le composent » !
Les responsables nouvellement nommés, sont certainement en excès de confiance ou plus probablement ont envie de bien faire.
Les initiatives prises sont scrutées à la loupe en attendant le moindre faux pas;
Faut-il adopter automatiquement ce comportement du «tout-critique».
Je crains que cela nous rend plus fragile dans notre objectivité de raisonnement et de jugement.
Laissons le temps aux responsables de prendre leurs repères même si le temps est dans le remède aux urgences de nos bugs, nos parenthèses socio-économiques (cf. précédent article)
Alors construire, reconstruire, restaurer, réhabiliter, rénover, planifier, gérer, développer et le tout dans une enveloppe Smart pour assurer notre modèle de développement durable et écoresponsable.
L’intelligence artificielle sera-t-elle raisonnée et résonner avec notre intelligence humaine pour aboutir à une gestion durable et pérenne ?
La question carbone et environnementale sont les impératifs de nos directives de développement par lesquelles il ne faut surtout pas exclure les questions sociales et la dimension d’inclusion pour atteindre honorablement nos ambitions de locomotive de l’Afrique.
Nous devons faire des propositions afin de créer un environnement sain, un environnement de travail productif avec des solutions complètes et des services qui nous permettront de conforter la notion d’intelligence, de smart.
Qu’est-ce que le smart, enfin la gestion intelligente ?
Bonne ou mauvaise appropriation des solutions pour appréhender notre Maroc de demain.
À priori la communication n’est pas clairement définie pour tout le monde .
Et de toute évidence, la grande absente est bien l’absence de communication audible et lisible par tous.
Nos élus en font les frais au quotidien quelque soient les actions récemment menées.
La communication est un paramètre indispensable car c’est l’outil pédagogique pour transmettre les informations sans cloisonner en silo les acteurs de l’espace.
Alors comment en est-on arrivé à ce stade où insécurité, quartiers déshumanisés, disparités sociales, gestion des déchets… ?En médecine on parlera d’étiologie, dans la science plus globale je parlerai d’Abduction.
Il faudra définir les éléments qui ont accentué ces bugs économiques quand on compare avec les grandes avances sur un nombre conséquent de secteurs de hautes technologie, énergie solaire par exemple à Ouarzazate avec centrale Noor;
Il faudra certainement clarifier et classifier nos fâcheux éléments disconvenant à nos démarches ambitieuses.
Et puis apprendre à anticiper et adapter nos processus globaux mais aussi sur des bases de microclimat socio-économiques.
L’idée serait de passer d’un standard économique à une économie où les moyens mis en place, nous engage vers une obligation de résultats .Les priorités sont à prendre en compte au même titre que la question de l’écologie et les questions environnementales qui nous dirige vers une gestion plus rationnelle et responsable.
Karima Kaddouri
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