Au Maroc comme à l’étranger, les voix s’élèvent pour dénoncer cette situation. Des militants des droits de l’homme, des figures publiques et des citoyens expriment leur indignation. Des associations sportives ont également pris position, soulignant que la mémoire d’un joueur, quel qu’il soit, mérite respect et dignité, au-delà des clivages politiques.
Même au sein de la société algérienne, certains dénoncent une décision jugée incompréhensible. « Ce n’est pas à l’État de priver une mère de récupérer son fils. Peu importe les tensions, les morts doivent être respectés », déclare un activiste algérien sous couvert d’anonymat.
Les supporters de l'AS FAR épinglent la junte militaire algérienne
C’est dans ce contexte que les supporters de l'AS FAR ont profité de la réception du le club sud-africain des Mamelodi Sundowns, lors d’un match comptant pour la 2e journée de la Ligue des Champions d’Afrique pour régler leurs comptes avec la junte militaire algérienne. «La mère en deuil, elle aspire à enterrer son fils dans son pays natal», a taclé (en arabe) une large banderole, et ce n'est qu'un début...
La haine viscérale de la mafia militaro-politico-financière algérienne contre le Maroc
Cette affaire n’est pas seulement une question politique, elle touche à des valeurs humaines universelles. En retenant la dépouille d’Abdellatif Akhrif, le régime algérien envoie un signal troublant sur sa manière de gérer les crises et les différends.
Cinq mois après sa mort tragique, la dépouille du footballeur Abdellatif Akhrif n’est toujours pas restituée à sa famille. Sa mère adresse un message poignant aux autorités algériennes pour lui permettre d’enterrer son fils.
Le corps d’Abdellatif Akhrif (toujours) retenu en «otage» en Algérie.
Cela fait plus de trois mois que la dépouille d’Abdellatif Akhrif, joueur de l’Ittihad de Tanger, est bloquée en Algérie. Un drame humain doublé d’un « scandale » moral. Alors que sa famille et les supporters tangérois, meurtris par cette perte tragique, attendent désespérément le rapatriement de son corps pour lui rendre un dernier hommage, les autorités algériennes continuent d’ignorer leurs demandes répétitives.
Chaque jour qui passe ajoute au calvaire d’une famille qui se bat pour exercer un droit fondamental : celui de dire un dernier adieu à un proche.
« Mon souhait le plus cher est de pouvoir enterrer mon fils. J’en implore nos frères algériens, je m’adresse à leur humanisme et leur compassion pour comprendre ma douleur de mère et m’aider à enterrer mon enfant dans la dignité en rapatriant sa dépouille », s’adresse, en larmes, la mère d'Akhrif aux autorités algériennes. Un énième appel de la famille endeuillée et des supporters de l’Ittihad de Tanger... sans résultats.
Décédé tragiquement par noyade en juillet dernier au large de Restinga lors d’une excursion en yacht, Abdellatif Akhrif a été porté disparu avec son coéquipier Suleiman El Haraq. Deux mois après, son corps a été retrouvé flottant sur les côtes algériennes et repose depuis dans une morgue d’Oran. Son identité confirmée, la dépouille d'Akhrif est toujours retenue en Algérie sans explication ni justification valable. Un silence et une situation insoutenable qui prolonge la torture psychique et la souffrance de ses proches et de sa famille.
Le sadisme est devenu le symbole des Kourghoulis
Au lieu de s’indigner, les « musulmans » algériens semblent se réjouir de voir une mère musulmane marocaine pleurer pour rapatrier le corps de son fils.
Le sadisme caractérise presque toutes les expériences culturelles, sociales et politiques en algérie. Il se manifeste par la cupidité débridée d’une élite oligarchique qui a vu sa richesse augmenter des milliers de milliards de dollars générés via la rente pétrolière, alors que le pays connait la plus forte augmentation de son taux de pauvreté. Il se manifeste par le meurtres gratuits de citoyens non armés par la police dans des villes et les villages. Il se manifeste par les « techniques d’interrogation approfondies » utilisées par la DRS dans des sites noirs secrets. Il se manifeste par la séparation des enfants de leurs parents, expulsion des Marocains d'algérie l'expulsion de 1975, appelée également la «Marche noire», fermeture des frontières aériennes et terrestres... .
Il se manifeste par la pornification de la société algérienne, les femmes y sont torturées, battues, dégradées et violées sexuellement, souvent par de nombreux hommes, une jeune fille algérienne, mineure âgée d'à peine 17 ans, a été violée à deux reprises sous les yeux de 14 hommes lors d'une traversée effectuée par une embarcation de Harragas depuis les côtes algériennes jusqu'au large de Formentera, la plus petite des îles de l'archipel espagnol des Baléares, situé en mer Méditerranée.
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