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Les initiatives menées par le Maroc dans le but de renforcer et promouvoir des compétences locales en matière d’Intelligence Artificielle (IA), ont été mises en lumière à Abidjan, à l’occasion du 3è Sommet de RenewPAC.
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«Le Maroc est un modèle en Afrique en ce qui concerne l’IA, en ce sens que le Royaume se distingue par son approche proactive et ambitionne de devenir un hub de l’IA en Afrique», a souligné Mme Khadija Oum Bachair El Morabit, Présidente mondiale du Réseau International des Femmes Libérales, lors d’un panel sur le thème «Exploiter l’IA pour une croissance inclusive: opportunités et défis», programmé dans le cadre de ce Sommet dont les travaux ont pris fin mardi.
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Dans ce sens, Mme El Morabit, également vice-présidente non exécutive de l’International Liberal, a fait savoir que le Maroc a mis en œuvre des initiatives, comme la mise en place du Centre international de l’IA et l’Institut de l’IA du Maroc visant à renforcer les compétences locales en la matière et à encourager l’innovation technologique.
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En agriculture, le Royaume a développé des applications basées sur l’IA permettent d’aider les exploitants à optimiser leurs rendements, a ajouté Mme El Morabit rappelant que le Royaume a eu l’honneur d’organiser en mois d’octobre dernier, la première conférence mondiale sur le rôle de l’intelligence artificielle (IA) dans l’avancement de la mise en œuvre de la Convention sur les Armes Chimiques.
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« Le Maroc se positionne ainsi comme un leader régional en matière d’IA, démontrant qu’il est possible d’adopter des solutions adaptées aux réalités africaines », s’est-elle félicitée, notant que le Royaume sert d’exemple en développant des solutions d’IA qui répondent aux besoins spécifiques du Continent.
Mme El Morabit n’a pas manqué de souligner que l’IA représente un véritable levier pour l’Afrique, passant en revue nombre d’opportunités qu’offre cette technologie pour le Continent notamment, dans les secteurs de l’agriculture où, l’intelligence artificielle, secteur clé pour nombre d’économies africaines, peut optimiser les rendements agricoles, améliorer la gestion des ressources naturelles et aider les agriculteurs à accéder à de meilleurs marchés.
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Au Maroc et au Kenya, des applications d’IA aident déjà les petits exploitants à prédire les conditions climatiques et à optimiser leurs récoltes, contribuant à améliorer la productivité, a-t-elle fait savoir.
Dans le domaine de la santé, alors que l’Afrique souffre de pénuries de services de santé notamment, dans les zones rurales, l’IA peut combler ce déficit grâce aux outils de la télémédecine et des diagnostics à distance, a expliqué Mme El Morabit.
Il en est de même en matière d’inclusion financière où, l’Afrique est déjà un leader mondial des services bancaires mobiles. Ainsi, l’IA peut améliorer l’inclusion financière en facilitant l’accès aux services bancaires, à l’assurance et au crédit pour les populations non bancarisées, souvent isolées dans les zones rurales, a-t-elle estimé.
Si l’Afrique investit dans ses infrastructures numériques, dans la formation de ses jeunes talents et dans une gouvernance éthique de l’IA, elle pourra non seulement en être une consommatrice, mais aussi un acteur majeur dans cette révolution technologique, a-t-elle dit.
Sur un autre registre, Mme El Morabit s’est attardée sur les risques de l’IA en Afrique notamment, pour les populations les plus vulnérables, estimant que pour que l’IA soit un moteur de croissance inclusive, il est essentiel qu’elle soit déployée de manière adaptée, en tenant compte des réalités locales.
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Certes, l’Intelligence Artificielle (IA) est en train de transformer le paysage mondial, avec un potentiel immense pour stimuler l’économie, créer des emplois et améliorer la qualité de vie, mais pour l’Afrique, l’adoption de l’IA comporte des risques importants si elle n’est pas adaptée aux spécificités du Continent, a-t-elle alerté.
A ses yeux, il est donc crucial que les solutions d’IA soient conçues pour répondre aux défis uniques de l’Afrique, afin de garantir une croissance inclusive, passant en revue certains risques de l’IA dans le Continent, tel que la disparité numérique, ou encore les bais de genre et culturels, étant donné que l’IA repose souvent sur des données collectées dans des contextes occidentaux.
Le recours à l’IA peut aussi engendrer l’automatisation et le chômage en remplaçant de nombreux emplois peu qualifiés, a-t-elle rappelé. Si des stratégies de reconversion et de formation ne sont pas mises en place, cela pourrait entraîner une vague de chômage dans les régions les plus vulnérables, a expliqué Mme El Morabit.
Placé sous le thème «Partenaires pour le progrès: Renforcer la compétitivité UE- Afrique pour une croissance durable », ce Sommet de haut niveau est un rendez-vous incontournable pour façonner l’avenir de la coopération entre l’Union européenne et l’Afrique.
Qui est Mme Khadija Oum Bachair El Morabit
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Titulaire d'un Executive MBA de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées de Paris (ENPC) et de l'Ecole Hassania des Travaux Publics de Casa (EHTP), d'un Diplôme National Supérieur en Commerce et Finance de la West London University (anciennement appelée TVU) à Londres.
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Suite à une vaste expérience dans le secteur privé à Londres - Royaume-Uni, Khadija El Morabit est devenue co-fondatrice, entrepreneure en développement immobilier et gestion hôtelière au Maroc depuis près de 2 décennies maintenant.
Elle est également consultante/formatrice internationale sur l'inclusion du genre, l'engagement civique, l'autonomisation et l'entrepreneuriat des femmes/jeunes, la participation et le leadership politiques, le renforcement des partis politiques.
Khadija est une militante de la société civile aux niveaux national et international.
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Elle est aujourd'hui Présidente Mondiale du Réseau International des Femmes Libérales (INLW) (après 2 mandats chacun en tant que Vice-Présidente et Vice-Présidente en charge de la Région MENA), Fondatrice de la section Maroc d'INLW et ancienne membre du Comité du Commerce Equitable au sein du Libéral International.
Récemment élue lors du Congres International à Santiago au Chili en décembre 2023 comme vice présidente Non exécutive du Liberal international.
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Ses autres principaux domaines de travail sont: la politique internationale et la diplomatie, la participation et la formation des femmes en politique, l'observation des élections, la défense des droits des femmes, l'égalité des genres et l'inclusion des minorités, la paix et la sécurité, la démocratie et la gouvernance, l'élimination de la discrimination et de la violence à l'égard des femmes et Filles, Autonomisation économique (incubateurs/start-ups) & Renforcement des capacités, Gestion de projets. Elle anime, modère et intervient dans des conférences, ateliers, tables rondes à l’échelle internationale.
Khadija est une ancienne présidente de l’organisation féminine du Mouvement Populaire, le Parti Politique Libéral au Maroc (Organisation Femmes Harakies), ancienne membre du Bureau Politique de MP, de son Conseil National et de ses Comités des Relations Internationales et de l'Égalité des genres/Parité. Elle était candidate aux élections parlementaires de 2011 (Quota national de femmes).
Khadija est ancienne membre du conseil d'administration national et présidente régionale de l'Association des femmes cheffes d’entreprises du Maroc (AFEM), fondatrice de la section régionale AFEM (Bureau d'El Jadida), fondatrice de l'incubateur d'autonomisation économique des femmes (WEE) de l'AFEM El Jadida (El Jadida Pionnières) inauguré par Sa Majesté le Roi Mohamed VI en 2012.
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Elle est une ancienne membre du Comité des droits de l'homme de l'International Libéral, Fédération des partis politiques libéraux dans le monde. Elle était membre d'une mission internationale d'observation des libéraux et démocrates pour les élections présidentielles de 2020 en Côte d'Ivoire.
Titulaire d'un Executive MBA de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées de Paris (ENPC) et de l'Ecole Hassania des Travaux Publics de Casa (EHTP), d'un Diplôme National Supérieur en Commerce et Finance de la West London University (anciennement appelée TVU) à Londres.
En mars 2013, elle a été nominée par le magazine « Forbes Moyen-Orient » comme l'une des « femmes d'affaires arabes les plus influentes dans les entreprises familiales » dans la région MENA en fonction de l'importance des femmes, de leur pouvoir et de leur influence dans les entreprises familiales (33ème place).
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